À la recherche d’idées ?

Cette question pourrait tout à fait s’appliquer à la période d’études qui s’ouvre, en prévision de la réouverture complète du Canfranc. Mais le temps n’est pas encore venu.

Aujourd’hui, en ces temps de fête de fin d’année, si vous êtes à la recherche d’idées de cadeaux « utiles », nous vous proposons de découvrir deux romans qui ont pour protagoniste le Canfranc.

Il y a d’abord – « À tout seigneur, tout honneur ! » – le roman écrit par Régine Péhau-Gerbet, « La Maîtresse des Forges ». Voici la présentation qu’en fait son éditrice :

« Septembre 1911. Le hameau des Forges d’Abel en vallée d’Aspe vit au rythme du chantier ferroviaire transpyrénéen. C’est en fait un village éphémère, voué à disparaître à la fin des travaux. Entrepreneurs et ingénieurs côtoient ouvriers et manœuvres – pour la plupart aragonais. On ne se mélange pas. La vie s’est organisée, tant au pueblo qu’au “Bois”, le quartier chic. Haute en couleurs parfois, elles est rude à l’image du climat.
Anna, jeune institutrice paloise est envoyée dans ce bout du monde pour tenir l’école des filles.
Réussira-t-elle à imposer ses vues sur l’instruction à dispenser aux filles – à toutes les filles ? Au milieu de ces gens à la vie soit cossue soit précaire, mais tous en instance de départ, quels seront ses propres choix de vie ?
À cette époque, nombreux sont les habitants des vallées pyrénéennes tentés par l’émigration en Amérique, et justement son amie Diane est installée au Mexique…
Pour Anna, tout commence par la disparition de sa boucle d’oreille… »

Le second ouvrage que nous vous présentons est écrit par la traduction d’un livre édité en Espagne, « Dernier train pour Canfranc, de Rosario Raro. Voici ce qu’en dit son éditeur français :

« Mars 1943. Accroupis dans une pièce secrète de la gare, les clandestins retiennent leur souffle en attendant que le bruit des bottes des soldats allemands s’éloigne. Au-dessus d’eux flotte le drapeau orné de la croix gammée. Au plus profond de cette époque sombre, Laurent Juste, le chef de gare breton, son amie Jana et le contrebandier Esteve Durandarte risquent tous les jours leur vie pour sauver des innocents, en leur faisant franchir la frontière franco-espagnole sur laquelle se dresse la gare mythique de Canfranc…
Basé sur l’histoire vraie d’Albert Le Lay qui, en véritable Oskar Schindler français, a permis à des centaines de réfugiés d’atteindre la liberté, le premier roman de Rosario Raro nous plonge au cœur de ces années noires où l’humanité et la compassion semblaient une denrée si rare.
Traduit de l’espagnol par Carole Condesalazar »

Pour l’un comme l’autre, on se laisse rapidement prendre par les histoires racontées et ce d’autant plus facilement que les auteures s’appuient sur de solides bases historiques et une parfaite connaissance de leur sujet. Sans oublier l’essentiel : une belle plumes !

À consommer et à faire consommer sans modération !!!

  • Régine Péhau-Gerbet, La Maîtresse des Forges, 2017, éditions MonHélios, 256 p., 19 €
  • Rosario Raro, Dernier train pour Canfranc, 2017, éditions kero, 400 p.s, 20,90 €

1er décembre 2017, Canfranc, date historique !

Le 1er décembre 2017 à Canfranc est et restera, pour les promoteurs de la réouverture, une date historique !

Le panneau sur lequel toutes les parties prenantes du dossier ont apposées leurs signatures

En effet, c’est ce jour-là que Canfranc a reçu les présidents des régions Aragon et Nouvelle Aquitaine, MM Javier Lambán et Alain Rousset, et M. Herald Ruijters, directeur Transport innovant et durable à la Commission Européenne. Ils étaient accompagnés de M. Alain Autruffe, directeur régionale de SNCF Réseau, ainsi que de M. Jorge Ballesteros Sánchez, sous-directeur de la planification et des projets du Ministère de l’Équipement.

MM José Luis Soro et Bernard Uthurry, et M. Luc Federman, directeur général adjoint des Transports, Infrastructures, Mobilités et Environnement du Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine étaient également du voyage. La CREFCO et le CRÉLOC avaient, eux aussi, répondu à l’invitation des institutions régionales. L’un des représentants du CRÉLOC, Gérard Lopez, en a ramené quelques images rassemblées dans une vidéo.

Tout ce petit monde s’est retrouvé pour apposer de manière officielle leurs signatures à la convention de financement des « Études pour la réhabilitation du tronçon ferroviaire transfrontalier Pau-Saragosse ».

Les signataires de la convention devant la gare de Canfranc. De gauche à droite : Javier Lambán, Herald Ruijters et Alain Rousset

La venue d’un responsable de haut-niveau de la Commission européenne dit assez combien le rétablissement de cet l’ancien maillon ferroviaire du Canfranc est un projet qui compte au niveau européen. Au point que le financement des études n’a pas posé problème. Et que la perspective du financement des travaux, le moment venu, est d’ores et déjà appréhendé de manière tout à fait positive par les autorités de Bruxelles.

Pour en apprendre plus sur le dossier complet des études, nous ne pouvons que vous conseiller de visiter les pages que les institutions régionales consacrent au projet, tant côté espagnol que côté français.

Nous mettons également à votre disposition le dossier de presse diffusé par le gouvernement d’Aragon et le dossier de presse que le Conseil régional de Nouvelle Aquitaine a diffusé de son côté.

 

Sur le terrain, les études sont lancées !

Sur le terrain, les premières traces des études préalables à la réouverture !

La convention de financement des études n’est pas encore signée (une affaire de jours…) que, déjà, sur le terrain, les Aspois et les curieux peuvent découvrir de curieux panneaux.

 

Gérard Lopez a pris ces deux clichés le 22 novembre 2017, dans l’après-midi, sur la portion de voie entre le butoir de Bedous et Accous. Le temps du débrousaillage de la voie ferrée, entre Bedous et les Forges d’Abel, n’est pas loin !

Et, si l’on fait un petit zoom (ci-dessous) – ce que n’a pas manqué de faire Gérard – on lit une phrase qui va faire chaud au cœur de toutes celles et tous ceux qui, depuis tant d’années, se battent pour la réouverture.

Vous lisez bien ! « Chantier de rénovation de la ligne ferroviaire entre Bedous et Canfranc » !!!

Si même SNCF Réseau le dit…

Prenez connaissance du communiqué de presse que le CRÉLOC a diffusé en cette occasion, le 30 novembre 2017.

Le “Cereal”

Depuis aujourd’hui, lundi 9 octobre 2017, au grand bonheur des moineaux,

Les moineaux apprécient le maïs, arrivé en camions à Canfranc et qui repartira, en train, vers Saragosse – Photo Gérard Lopez

le maïs est de retour dans les « Silos de Canfranc »
… et le train aussi !

Les infos que j’ai récoltées :
– une trémie se charge en 1/4 d’heure
– une trémie = 2,5 camions
– le remplissage des trémies est automatique
– par contre, c’est le technicien qui fait avancer le convoi
– peu de camions arrivent actuellement

 

L’Assemblée générale 2017

Le CRÉLOC tiendra son Assemblée générale le 23 septembre 2017, à 10 h 30, en mairie de Bedous. L’ordre du jour abordera les points suivants :

  • rapport moral, et vote du quitus ;
  • rapport d’activités ;
  • rapport financier et vote du quitus ;
  • perspectives d’action ;
  • élection des membres du Conseil d’Administration (21 membres maximum, art. 7 des statuts) ;
  • vote sur le changement de siège social
  • questions diverses.

 

Jose Luis Soro est confiant

Le ministre José Luis Soro est confiant

Capture d’écran du site d’El Periódico de Aragón, le 11 décembre 2016

C’est en tout ce que l’on peut conclure de la lecture de l’entretien accordé par José Luis Soro au quotidien El Periódico de Aragón ce dimanche 11 décembre 2016.

Après la référence au projet d’aménagement de la plate-forme de Los Arañones, porté par la DGA, José Luis Soro rappelle les efforts des 2 exécutifs régionaux. Et la responsabilité des 2 gouvernements. Avant de se féliciter de l’appui de l’Europe. Résolument optimiste, sans être pour autant déconnecté du réel.

Assemblée générale 2016

Assemblée générale
du samedi 1er octobre 2016

Cette année, l’Assemblée générale ordinaire et annuelle du CRÉLOC s’est déroulée le samedi 1er octobre 2016, en mairie de Bedous (Pyrénées-Atlantiques). L’assemblée, fournie, a écouté et participé activement aux débats.

Rapport moral

présenté par le président

Avant de vous présenter le rapport moral, je voudrais remercier ici publiquement François, comme je l’ai fait lors du CA du 15 janvier, pour son investissement pendant quelques années en tant que président du CRÉLOC. C’est un poste exigeant, j’en sais quelque chose !

Parce que nous savions que le chantier de la ligne entre Oloron et Bedous allait s’achever en milieu d’année 2016, il nous a paru important de redéfinir, en deux temps, les axes stratégiques sur lesquels nous voulions travailler à l’avenir. Le Conseil d’Administration a dégagé, le 18 février, trois axes de travail :

• convaincre l’État de co-financer la réouverture complète du Canfranc ;

• l’aspect économique de la réouverture du Canfranc ;

• la reconquête de l’opinion publique, notamment en vallée d’Aspe.

auquel nous avons ajouté, le 2 juin 2016 :

•  le suivi de l’exploitation de la ligne Pau-Oloron-Bedous.

Sur ce dernier axe, nous l’avons dit en Comité de ligne, le 22 juin, et écrit dès cet été, les horaires actuels ne nous semblent pas adaptés à la conquête d’une clientèle naturelle – les salariés et les scolaires –  « en » et « à destination de » la Vallée d’Aspe. Et ce ne sont pas les nouveaux horaires en place depuis le début de cette semaine qui vont nous rassurer sur ce point, puisque l’on assiste au retour de 2 bus sur une ligne ferroviaire qui a été inaugurée il y a à peine 3 mois !?

S’agissant de l’État, j’ai eu l’occasion de dire, le 1er juillet, qu’il ne semblait plus aussi indifférent que cela au Canfranc. Bien sûr, il n’a pas encore annoncé son engagement ferme et définitif. Mais nous y travaillons… et nous pouvons compter sur les exécutifs régionaux aragonais et aquitain, ainsi que sur quelques-uns des parlementaires du département, que nous avions sollicité. Je veux parler ici de MM Habib et Lassalle et, surtout, de Mme Lignières-Cassou et de M. Labazée, qui ont été les premiers à engager des démarches pour que nous soyons reçu par M. Vidalies, le Secrétaire d’États aux Transports. Cela n’a pu se faire pour cause de grève… dans les transports.

Car c’est aussi l’un des mérites du retour du train en vallée d’Aspe : l’incroyable est possible ! Ils sont de plus en plus nombreux – responsables politiques et économiques, entreprises et simples citoyens –, à penser que la réouverture complète n’est plus une faribole et que, de plus, elle pourrait bien constituer un atout indéniable pour la vallée d’Aspe et celle du Haut Aragon, d’une part, et pour les régions Aragon et Nouvelle Aquitaine d’autre part. L’Europe peut y trouver son compte, ce qui n’est pas négligeable. Sans déflorer le sujet, qui sera traité par Gérard et Jacques ainsi que par nos amis de la CREFCO, cela s’est encore vérifié voici une huitaine de jours, à Saragosse.

J’ai la faiblesse de penser également que le travail au long cours initié par les fondateurs du CRÉLOC et par toutes celles et tous ceux qui, depuis, reprennent le flambeau y est pour beaucoup. Nous ne sommes pas les seuls, cela va de soi – et cela va mieux en le disant. Et nous sommes toujours heureux de partager quelques moments revendicatifs :

• avec nos amis de la CREFCO et de la municipalité de Canfranc, bien sûr, avec les liens sont réguliers et riches ; je dois souligner, en particulier, l’investissement de Jacques et Gérard dans ce domaine ;

• avec des associations amies qui répondent toujours « présent » lorsque nous les sollicitons : dans le désordre, CODE BÉARN, l’ACCOB, la SEPANSO, la FNAUT.

Après avoir apprécié, à sa juste valeur, l’aréopage franco-espagnol qui avait répondu à l’invitation du Conseil régional de Nouvelle Aquitaine et de son président, Alain Rousset, et constaté avec un plaisir sans cesse renouvelé la dynamique insufflée depuis le début de cette année par les aragonais comme par les Aquitains, on se dit que la pression sur les gouvernements français et espagnols va augmenter.

Mais pas question de baisser la garde pour autant et de relâcher nos efforts !

Parmi les projets que nous avons lancé, je retiendrais deux d’entre eux : les supports de communication du CRÉLOC et l’aspect économique du dossier de la réouverture.

Nous avons commencé à travailler à l’organisation d’une journée d’étude consacrée à cet aspect que nous avons, jusqu’ici, peu travaillé. Ce genre d’évènement prend du temps et de l’énergie, mais nous espérons pouvoir l’organiser d’ici la fin de l’année. Et maintenant que nous ne sommes plus qu’à 33 km du réseau ferroviaire espagnol, on ressent nettement un regain d’intérêt de la part de donneurs d’ordre de la région. Ce qui nous confirme dans l’idée que nous avons depuis longtemps : le Canfranc a un potentiel de fret, des deux côtés du Somport !

Et si l’on se fie aux premiers chiffres de fréquentation, officiels ou pas, et au ressenti local, le Canfranc représente un indéniable atout en terme touristique. Là encore, une dynamique locale est née, qui va très probablement prendre de l’ampleur dans les années à venir.

Il nous a également semblé que nous devions rappeler quelques données simples concernant le projet de réouverture. On entend encore trop de contre-vérités ici et là : il faut rectifier ce qui doit l’être. Il faut également proposer une perspective. C’est pourquoi le Conseil d’Administration a validé le principe de la réalisation de dépliants et de sets de table qui ont été proposés à quelques restaurateurs de la vallée. Les premiers retours sont plutôt encourageants !

Même s’il convient de ne pas s’emballer, je pense que les dynamiques à l’œuvre à Bordeaux, à Saragosse, en vallée et au-delà, telles des affluents, vont se rejoindre et former un fleuve puissant qui va finir par emporter la décision des gouvernants. Le CRÉLOC en est persuadé :

• la réouverture est possible techniquement ;

• la réouverture est viable économiquement ;

• la réouverture est souhaitable environnementalement ;

• la réouverture d’une infrastructure de transport ferroviaire est d’intérêt général !

Alors, pas d’hésitation ! « Canfranc maintenant ! » « ¡Reaperture ya ! »

Merci pour votre attention.

Le président,
Jean-Luc Palacio

Rapport d’activités

établi par le secrétaire

Principales actions menées par le Créloc, de décembre 2015 à septembre 2016

A / Activités :

1 – Conseils d’Administration tenus : 6

2 – Groupes de travail réunis : 3 (communication, transfrontalier et technique), mais les échanges courriels n’ont pas manqué

3 – sur le « terrain », principales actions menées et soutiens apportés : 12

• 27 janvier : Zaragoza ; manifestation Aragon / Aquitaine ( initiative de l’Aragon )

• 24 février : Bedous ; pose de voie (tirefond symbolique) Rousset/Lambán

• 18 mars : Buzy, Lurbe, Oloron ; Opérateur Ferroviaire de Proximité Sud-Ouest

• 22 avril : Oloron ; débat CRÉLOC/CROC pour « La République »

• 10 mai : Bedous ; présentation du chantier Oloron Bedous par la Région Aquitaine

• 26 mai : Paris ; RDV avec le ministre Alain Vidalies (déplacement annulé en raison de grèves. 2 parlementaires l’ont tout de même rencontré)

• 23 juin : Pau ; comité de lignes

• 26 juin : Bedous ; mise en service Oloron Bedous

• 1er juillet : Bedous ; inauguration officielle Oloron Bedous

• 17 juillet : Bedous et Oloron ; visite de la CREFCO

• 23 septembre : Zaragoza ; manifestation Aragon/Aquitaine (initiative de Zaragoza)

• 24 septembre : Bedous ; débroussaillage

4 – Création de set de table + dépliant & réédition d’autocollants

5- Communiqués de presse parus : 3

6 – Articles dans la presse professionnelle ferroviaire : 2

B / Courriers : 17 envoyés + 8 reçus = 25

1. Région Nouvelle Aquitaine : 13

2. SNCF (Mobilités & Réseau) : 5

3. Maires Pau & Bordeaux : 4

4. Commission Européenne : 1

5. Députés & Sénateurs : 1

6. Sous-Préfet : 1

Le secrétaire,
François Rebillard

Rapport d’activités transfrontalière

établi par le vice-président

Jacques Couratte-Arnaude revient sur les différents déplacements, depuis le 27 janvier jusqu’au 23 septembre, à Saragosse, en passant par le Canfranero. L’occasion de vérifier la volonté de nos amis aragonais de voir rouvrir le Canfranc. L’occasion aussi de rencontrer des acteurs de ce dossier.

Javier Garrido, porte-parole de la CREFCO, apporte sa contribution à ce rapport. Il nous indique que les Espagnols sont dans l’attente d’un gouvernement qui viendra appuyer les efforts aragonais.

Élections

Conseil d’administration

Liste des membres du Conseil d’administration du CRÉLOC (liste alphabétique)

Broucaret Christian

Cazenave-Piarrot Alain

Cazenave Bernard

Couratte-Arnaude Jacques

Danguy Astrid

Lepel-Cointet Yves

Lopez Gérard

Marconi Patrick

Palacio Jean-Luc

Péhau-Gerbet Régine

Raggi-Lestelle Pierrette

Rebillard François

Rodes Michel

Soustre Jean-Pierre

Nos plus vifs remerciements à Alain Dubourdieu qui fut pendant de longues années membre du Conseil d’Administration et trésorier du CRÉLOC. Merci aussi à Martine Lacout-Loustalet, administratrice !

Le Trésorier, lui, n’en démord pas : un seul geste pour faire avancer la cause du Canfranc

Le train de la réouverture repart cette semaine

En cette mi-septembre, les premiers chiffres de fréquentation du train Oloron-Bedous arrivent. Ils sont encourageants : une moyenne de 200 personnes par jour ! Ce qui profite aussi à la liaison routière (pour l’instant !) Bedous-Canfranc. Au CRÉLOC, nous pensons que quelques aménagements d’horaires pourraient conforter ces premiers chiffres.

Après quelques semaines de repos, Aragon et Nouvelle Aquitaine ont repris l’ouvrage où ils l’avaient laissé, le 1er juillet dernier. Réunis ce mercredi 21 septembre à Pau, les deux exécutifs ont affiné la stratégie de pression sur les états français et espagnols (courrier commun aux deux ministres, entre autres) et dépôt d’un dossier auprès de l’Europe, où les deux présidents doivent se rendre le 18 octobre prochain.

Javier Lamban et Alain Rousset se rendront ensemble à Bruxelles pour obtenir un financement
de l’Europe. © Photo J.-P. Gionnet  – La République des Pyrénées, le 21 septembre 2016

Conformément à son annonce du 1er juillet, à Bedous, le maire de Saragosse reçoit aujourd’hui (23 septembre) ses homologues de l’axe ferroviaire Valence-Saragosse-Canfranc-Pau (et quelques villes au-delà). Sont également invités des responsables économiques espagnols et français. Le CRÉLOC, représenté par Jacques Couratte-Arnaude et Gérard Lopez, assiste à cette réunion, au cours de laquelle doit être signée una “Carta de las Ciudades por el corredor internacional, Valencia-Zaragoza-Pau” (« Lettre des villes pour la ligne internationale Valence-Saragosse-(Canfranc)-Pau »).

Quant au CRÉLOC, avant l’Assemblée générale du 1er octobre, il participe « opérativement » pourrait-on dire à ces différentes manifestations en faveur du Canfranc en procédant, ce samedi 24 septembre, au débroussaillage de la voie au-delà du butoir de la gare de Bedous.

Pas de doute ! Le train de la réouverture repart avec vigueur en cette période de rentrée !!!

Merci à Alain Cazenave-Piarrot, Alain Leuridan, Julien Le Neveu et Jean-Éric Rose (le graphiste)
qui ont œuvré pour la pose de la bâche revendicative du CRÉLOC.
Photo Jean-Éric Rose  – CRÉLOC – 1er juillet 2016

Le Canfranc et la Garburade

Les responsables de la Garburade rendaient déjà hommage au Canfranc. Des concurrents aussi !

Conclusion (provisoire) : le Canfranc reprend sa place dans le paysage haut béarnais… et dans les esprits. Quand l’utopie devient réalité…

Quelques membres imaginent une équipe du CRÉLOC l’an prochain à la Garburade. À suivre !

Quelques nouvelles…

En vrac, et sans souci de hiérarchie :

• la Garburade rend hommage au train, puisqu’il illustrera l’assiette et l’étiquette de l’édition 2016 du Championnat du Monde ;

• la SNCF publie un guide d’infos pratiques à destination des voyageurs, avec les dispositions mises en place en ce début septembre. Mais il ne garantit pas les suppressions intempestives de trains…  ;

• une pétition, en ligne, demande la réactivation de la ligne Digne–Val-de-Durance. Le CRÉLOC ne peut que vous inviter à la signer ! – La pétition est fermée ;

• l’association CODE-BÉARN a mis en ligne, sur son site Internet, un montage de sa participation à la rencontre CRÉLOC-CREFCO du 17 juillet.

Au ralenti mais en marche…

En règle générale, l’été est une saison où l’action militante prend quelques jours de repos. Ce que l’équipe du Conseil d’Administration du CRÉLOC a fait… en partie. Après les festivités de la reprise des circulations commerciales entre Oloron et Bedous (les 26 juin, 1er et 17 juillet), nous ne perdons pas de vue notre objectif : il reste 33 km entre Bedous et Canfranc et il faut les rouvrir !

Un convoi de maïs prêt à partir… en train vers l’Espagne, alors que les silos de Canfranc sont alimentés
par des camions venant de France. – Photo François Rebillard –CRÉLOC – 12 août 2016

Nous avons profité de ces quelques jours de pause estivale pour poser noir sur blanc nos remarques sur les aménagements d’horaire souhaitables entre Oloron et Bedous. Nous avons adressé nos propositions à M. le Président de la Région Nouvelle Aquitaine.

D’autre part, suite à l’annonce de M. Pedro Santisteve, le maire de Saragosse, le 1er juillet à Bedous, nous avons écrit à MM Bayrou, maire de Pau, et Juppé, maire de Bordeaux. Nous espérons qu’ils répondront positivement à l’invitation que leur fera leur homologue aragonais, pour rappeler l’intérêt pour les élus de l’axe ferroviaire Valence-Saragosse-Canfranc-Pau-Bordeaux de la réouverture du Canfranc !

Les dates à retenir :

• le 23 septembre, à Saragosse (pour info) ;

• le 24 septembre, opération débroussaillage à Bedous ;

• le 1er octobre, Assemblées générales, à Bedous.

Nous vous donnerons dès que possible les détails pratiques pour les 2 dernières dates.

L’expo “Artisstas por el Canfranc”

Habituellement, à l’occasion de la journée de revendication du mois de juillet en gare de Canfranc, la CREFCO invite des artistes à participer à l’évènement.

En 2015, ce sont les arts plastiques qui avaient été invités. Toutes générations et tous styles confondus, ce sont vingt dessinateurs du groupe « De vuelta con el Cuaderno » qui ont répondu présent.
Sous la coordination du professeur Clara Marta, ils ont tracé sur le papier, mille détails du voyage en train jusqu’à Canfranc ainsi que de la journée revendicative vécue dans la station internationale.

L’un des dessins exposé à Canfranc – Photo Gérard Lopez – CRÉLOC – 6 août 2016

La “Torreta de Fusileros” accueille cette exposition du 3 au 15 août, du mercredi au dimanche, de 11 h 30 à 13 h 15 (dernière entrée) et de 18 h 00 à 19 h 45 (dernière entrée).

L’affiche de l’exposition