Lexique

Lexique ferroviaire de la ligne Goya

Quelques termes spécialisés employés dans les textes relatifs aux chemins de fer, avec quelques exemples pris à la ligne Pau–Saragosse.

 

A

AGC sigle m. — pour autorail à grande capacité, désigne une catégorie de rames automotrices et automoteurs construits par Bombardier. Ces trains existent aussi en version diesel, électrique, bi-mode. La modularité de ces trains permet aussi à chaque utilisation de choisir le nombre de caisses (3 ou 4), et l’aménagement intérieur (première classe, espaces bar, porte-skis, etc.).

aqueduc m. — ouvrage maçonné traversant la voie ferrée en souterrain, d’une largeur de 0,60 m à 1,00 m destiné à laisser le passage à un ruisseau (cf. vers le PN 39).

arrêt m. — ce terme désigne un bâtiment construit comme une maison de garde-barrière. L’arrêt est ouvert au services des voyageurs et des colis de petite vitesse. Il n’y a pas de voie d’évitement.

avertissement (signal d’) m. en signalisation mécanique losange jaune, correspond au feu jaune fixe, commande au mécanicien de pouvoir s’arrêter avant le signal suivant (vers gare d’Oloron au PN 33).

AZAFT sigle f. — Asociación Zaragozana de Amigos del Ferrocarril y Tranvías, association saragossane qui rassemble les amateurs, promotionne et développe l’intérêt pour le chemin de fer et les tramways, réels ou en modélisme ; elle se propose de divulguer les connaissances, les innovations techniques et docu­men­taires sur leur construction et nécessaires pour leur développement.

B

ballast m. — lit de pierres concassées servant d’assise aux traverses d’une voie ferrée.

ballastage m. — action de placer du ballast sous les traverses d’une voie ferrée.

bifurcation f., jonction f., embranchement m., raccordement m. — il s’agit de l’endroit où deux lignes se rejoignent ou se séparent selon le sens de circulation (cf. embranchement de l’usine Messier à Bidos).

bourreuse f. — le terme exact est bourreuse-dresseuse-autoniveleuse, les machines modernes remplissent ces trois fonctions (ce qui n’était pas le cas des premières machines) est un engin servant au « réglage » du ballast sous les traverses par compactage. Le 14 mai 2008, une bourreuse travaillait à gabarit réduit en gare d’Oloron.

BV abréviation, m. pour « bâtiment des voyageurs » plus couramment et improprement appelé « la gare ». Une gare comprend les voies et d'autres dépendances.

butoir m. — autre nom donné à un heurtoir.

C

carré m. — signal d’obligation d’arrêt pour un train.

caténaire f. — système de suspension du fil d’alimentation électrique des automotrices, locomotives ou tramways. La suspension doit tenir compte du poids du fil de contact afin de le soutenir par intervalles, comme un pont suspendu, de manière à ce qu’il reste parfaitement horizontal quelles que soient les conditions (vent, température, onde de passage).

château d’eau m. — réserve d’eau pour alimenter les chaudières, désormais en voie de désuétude. La station de Bedous conserve la maçonnerie d’un château d’eau dont le réservoir a disparu. La ligne Pau--Bedous était ouverte bien avant le Canfranc.

cloche électrique f. — la cloche électrique d’annonce, ici (à Sarrance) de type « pigeonnier », permettait, par un jeu de déclenchement, d’annoncer l’arrivée d’un train ; le timbre de la sonnerie était différente selon la direction d’où venait le train. Ce type de cloche comporte un relais de batteries en cas de coupure de courant.

cœur m.  élément métallique central et fixe d’un aiguillage.

console f. — dispositif de suspension de la caténaire sur les poteaux.

contre-rail m. — rail disposé en parallèle au rail de circulation afin de maintenir le parallélisme des voies dans une zone sensible (aiguillage, pont ou viaduc en courbe serrée, passages à niveau pour maintenir le platelage*).

convoi f. ensemble de voitures ou wagons tracté par un véhicule de traction.

coussinet m. — pièce de fonte ou d’acier fixée sur la traverse par des tire-fonds et destinée à recevoir le rail à double champignon.

crapaud m. — pièce métallique incurvée permettant de fixer la voie (Bidos, autre dispositif croquis).

crocodile m. — dispositif posé entre les rails, destiné à communiquer un signal en cabine, par l’intermédiaire d’une brosse placée sous la locomotive (ici, pour annoncer les 30 km/h à l’entrée de Buzy, en venant de Pau). Remarque : le crocodile est inerte et communique avec le train, tandis que la pédale* peut être actionnée sans le train et communique avec la gare, les PN ou les signaux.

D

disque D ou d’arrêt différé m. — le disque rouge commande au mécanicien de passer en marche à vue aussitôt que possible, et de marquer l’arrêt au premier signal ou aiguillage rencontré (Oloron, à 1500 m du BV). Le disque de protection (ouvert) de la gare de Buzy-en-Béarn, en venant de Pau, celui-ci est opérationnel, contrairement au précédent qui devra être remplacé.

draisine f. — Une draisine est un véhicule ferroviaire léger, automoteur, généralement utilisé pour le service : inspection des lignes, transport de matériel de chantier. Il existe des draisines de chantier de plusieurs tonnes mais aussi de minuscules chariots qui peuvent être ôtés de la voie sur place en cas de besoin (cf. la draisine d’agrément d’Urdos).

E

écartement m. — L’écartement des rails est la distance séparant le flanc interne des deux files de rails d’une voie ferrée. L’écartement standard (UIC) est de 1,435 m et représente 60 % de tous les réseaux du monde. L’écartement ibérique (Espagne et Portugal) est de 1,668 m. Pour la continuité avec l’Europe, les Espagnols utilisent le double écartement, en particulier au sud de Huesca en venant de Canfranc.

effet Joule m. — En électricité, du nom de James Prescot Joule, c’est la manifestation thermique de la résistance électrique. Il se produit lors du passage d’un courant électrique dans tout matériau conducteur. Tout réseau électrique, et à plus forte raison les caténaires, voient une partie de l’énergie se dissiper dans l’atmosphère sous forme de chaleur. Sur de longues distances les chutes de tension peuvent être considérables.

embranchement f., cf. bifurcation*

F

faisceau m. — groupe de voies parallèles permettant le stationnement de rames marchandises ou voyageurs.

feeder m. — câble de transport de courant, généralement soutenu par un mât de support de caténaires.

ferroutage m. — appellation de toutes les différentes techniques permettant de transporter des camions, poids lourds et/ou leurs remorques sur le rail.

ferrovipathe n. — terme bienveillant employé pour tout passionné des chemins de fer, quel que soit sa spécialité (technique, historique, modélisme, photo…). Cette passion est largement répandue dans le monde, en anglais on dit trainspotter, railfan, gricer… C'est une maladie utile.

fil de contact m. — fil de la caténaire alimentant les locomotives électriques.

FNAUT sigle acronyme f. — pour la Fédération Nationale des Associations d’Usagers des Transports, c’est une association française de consommateurs spécialisée dans la défense des usagers des transports, en particulier les transports en commun et ferroviaires. Elle regroupe en son sein diverses association locales, dont le CRÉLOC.

G

gabarit m. — appareil de vérification et de mesure, permettant de vérifier que le véhicule ferroviaire et/ou son chargement respectent le profil extérieur maximal autorisé (cf. gare de Buzy).

gare f. — ensemble pour accueillir des voyageurs et formé d’un bâtiment, de quais et de voies de stationnement et/ou de remisage pour les trains.

gare (signal) m. — À l’approche d’une gare le panneau carré porte le mot en toutes lettres. Ici avant le tunnel du Portalet débouchant sur la gare d’Urdos.

GES abréviation, m. plur. — pour les gaz à effet de serre. Ce sont des composants gazeux qui absorbent le rayonnement infrarouge émis par la surface terrestre, contribuant à l’effet de serre. L’augmentation de leur concentration dans l’atmosphère terrestre est le facteur principal du récent réchauffement climatique qui va en s’accélérant. Le principal composant est le carbone contenu dans le dioxyde de carbone (CO2) ou le méthane. Il est évident qu’un train électrique est exempt de production de GES, si l’électricité est produite par les sources renouvelables abondantes en vallée d’Aspe.

Goya (Francisco José de Goya y Lucientes), né à Fuendetodos, près de Saragosse, le 30 mars 1746 et mort à Bordeaux 16 avril 1828, est un peintre et graveur espagnol. Il est connu pour son esprit progressiste, ses images très dures contre la guerre et l’oppression (autoportrait, 1771-1775). Son nom a été donné à la ligne Pau--Saragosse, villes qui se sont jumelées en 1970.

H

halte f. — à la différence de l’arrêt, le bâtiment offre des dimensions plus généreuses et comporte parfois une petite halle à marchandises séparée, ainsi que des bâtiments abritant la lampisterie et les toilettes. Il n’y a pas de voies de débord et d’évitement.

hauban m. — câble permettant de consolider et/ou de maintenir le porte - caténaire.

hélicoïdal adj. — se dit d’une rampe, d’un tunnel ou d’un viaduc, effectuant une boucle sur elle ou lui-même. La technique de la voie ferrée en hélicoïdal permet de rattraper les niveaux d’altitude en zone de fort dénivelé, en particulier en montagne (cf. le tunnel de Sayerce à Urdos).

heurtoir m. — socle d’arrêt placé en bout de voie entre les deux rails pour sécuriser la fin de la dite voie; le mot butoir est une autre appellation parfois utilisée.

homme-mort m. — technique de conduite avec volant ou pédale de vigilance (à pression répétitive rapide) permettant l’arrêt automatique de l’engin de traction en cas de défaillance humaine.

I

intermodalité f. —  c’est un concept qui envisage l’utilisation de plusieurs modes de transport au cours d’un même déplacement. Cette définition peut s’appliquer tant au transport de personnes que dans celui du fret où on trouve la notion de transport intermodal. Il existe déjà de grandes gares ou plateformes intermodales qui ont pour but de coordonner le passage d’un mode à l’autre, la plus importante de la ligne Goya est PLAZA à Saragosse.

interopérabilité f. — dispositif permettant des normes communes à la circulation des trains en Europe.

J

jalonnement m. — matérialisation d’un parcours, des voies de chemin de fer.

jonction f., cf. bifurcation*

K

kilomètres/marchandises : unité de mesure des distances ferroviaires parcourues par les marchandises.

kilomètres/trains : unité de mesure des distances ferroviaires parcourues autorisées.

kilomètres/voyageurs : unité de mesure des distances ferroviaires parcourues par les voyageurs.

L

LM signal — correspond à la limite à ne pas dépasser pour les mouvements de manœuvre ; celui-ci annonçait la desserte de Bidos (Messier et la sous-station).

locomotive m. — engin de traction sur rail, pour tracter des convois voyageurs ou marchandises.

LGV sigle f. — pour Ligne à Grande Vitesse, ligne destinée à recevoir des trains roulant à plus de 220 km/h. Outre le profil adapté aux TGV, la principale particularité réside en ce que les signaux latéraux, devenant invisibles aux grandes vitesses, peuvent être répercutés en cabine.

locomotive m. — engin de traction sur rail, pour tracter des convois voyageurs ou marchandises.

locotracteur m. — engin de traction utilisé principalement pour les manœuvres en gare.

lorry m. — wagonnet plat employé dans les travaux de construction de voies ferrées (cf. draisine).

M

mécanicien m. — nom du conducteur de locomotives, aujourd’hui, le mécanicien porte le nom d’agent de conduite ou simplement de conducteur.

Midi (caténaire) f. — système de suspension du fil d’alimentation qui se caractérise par une recherche de simplicité et de flexibilité, avec des fils de contact accrochés au porteur principal en acier dans des plans d’inclinaison variables. C’est la fameuse caténaire inclinée (exemples sur le Canfranc). Le nom de Midi n’est pas un sigle, il s’agit d’un système Westinghouse appliqué par les Chemins de Fer du Midi.

N

nacelle de vigie f. — panier métallique suspendu sous un signal permettant l’accès de ce dernier pour sa maintenance.

navetteur n. personne pratiquant la migration pendulaire, ou alternante, caractéristique des zones péri-urbaines dû au large étalement urbain et de la division spatiale des activités, notamment par le zonage. Ces termes désignent les déplacements quotidiens du domicile au lieu de travail et inversement. On parle aussi de mobilité pendulaire ou de déplacement pendulaire.

NGF sigle m. — nivellement général de la France, repère scellé au pied d’un bâtiment indiquant l’altitude (Bedous, NGF 407).

NIMBY acronyme ou système NIMBY — attitude ou comportement traduits en français par « pas dans mon jardin ! » de l'anglais « not in my back yard » (pas dans mon arrière-cour). Cette expression est surtout employée en aménagement territorial, maisons de soins, prisons, éoliennes, antennes… et donne lieu au nimbyisme local et aux nimbyistes. En français on dirait plutôt le système PUMA « peut-être utile mais ailleurs ».

NTP sigle f. — pour Nouvelle Traversée (centrale) des Pyrénées, projet de rechange pour un tunnel basse altitude au niveau de la vallée d’Aure (Arreau, Saint-Larry) ; ce projet est une variante de secours de la TCP*.

O

ouvrages d’art m. — constructions (ponts, tranchées, tunnels) nécessaires à l’établissement d’une voie. La multitude des ouvrages d’art de la ligne Goya en ont fait un chef-d’œuvre, objet de cartes postales, ce qui est rarement le cas, sauf pour le pont de Garabit. Parmi les ouvrages d’art célèbres, notons le tunnel hélicoïdal (Urdos).

P

pantographe m. — appareil à archet simple, ou double, permettant le captage du courant sous le fil de contact d’une caténaire*.

pédale f. — dispositif fixé contre le rail destiné à déclencher un système à distance, comme la fermeture d’une barrière (cf. Lurbe).

pendule m. — dans un système « par pendulage », il s’agit d’un élément de la caténaire, reliant le câble porteur et la ligne de contact, permettant d’absorber les phénomènes vibratoires provenant du vent ou du passage d’une locomotive.

Pi picto en potence ou U inversé — annonce d’un tunnel ou d’un ouvrage d’art à gabarit réduit (au PK 251 à 500 m de la gare d’Oloron, ou sur ce dessin).

PK sigle — abréviation de point kilométrique. Les kilomètres entiers sont comptés à partir de l’origine (cf. PK 261 et borne hecto).

plaque tournante f. — dispositif circulaire pour orienter les locomotives dans le sens de la marche et/ou pour les héberger sur des voies abritées ou non par une rotonde ou une remise. Le dispositif peut être restreint à un wagon (cf. Bidos).

platelage m. — passage planchéié permettant de traverser facilement les voies pour des piétons ou des véhicules. Plaques d’acier sur le tablier d’un pont ferroviaire (t. abusif °palettage).

PLAZA ou PLA-ZA acronyme f. — pour Plataforma Logística de Zaragoza, c’est la vaste plateforme de logistique qui fera de Saragosse la première plateforme d’échange de fret en Europe. Sur 613 hectares, PLA-ZA favorisera le transfert de marchandises entre le train, la route et l’avion dans une communauté urbaine de près de 800 000 habitants au centre des grands axes d’échanges européens.

PN sigle — abréviation de passage à niveau : la voie ferrée croise à niveau une route ou un chemin et est souvent gardé par une maison de garde-barrière. Jadis elle était occupée par un couple, la femme ayant pour mission de fermer et ouvrir les barrières avant le passage de chaque train et le mari étant employé à l’entretien des voies. La numérotation des PN est faite selon le même principe que celui des PK en continuité de la ligne à laquelle elle est raccordée (cf. PN 50 Escot).

ponceau m. — il s’agit d’un ouvrage voûté à une seule arche, ordinairement en maçonnerie, traversant la voie ferrée en souterrain, d’une largeur minimum de 1,00 m, construit sur des ravins étroits, des fossés, ou des ruisseaux.

pont-cage m. — pont dont le tablier est une grande poutre croisillonnée. Le train passe dessus ou à l’intérieur (cf. viaduc de Sarthou). C’était le cas pour le pont de l’Estanguet détruit en 1970.

pont-rail ou passage inférieur m. — c’est la voie ferrée qui traverse une route ou un chemin en aérien.

pont-route ou passage supérieur m. — il s’agit d’une route ou d’un chemin traversant la voie ferrée en aérien (cf. Sarrance, Lurbe).

portail de tunnel m. — façade en pierre ou en ciment ornant l’entrée d’un tunnel (cf. Salet).

portique m. —  poutre horizontale soutenue par des poteaux, ou appareil de levage se déplaçant sur des rails.

potence f. — portique surplombant les voies et doté de nacelles de vigie supportant une ou plusieurs signalisations.

profil en long  m. — se présente sous la forme d’un plan sur lequel figurent toutes les caractéristiques techniques de la ligne : noms de communes traversées, des BV, PN, ponts-rail, ponts-route, viaducs, ponceaux, longueurs des paliers (portions plates), pentes ou déclivités (portions en descente), rampes (portions en montée), alignements (portions droites), courbes (avec indication du rayon), etc.

Q

quai m. — plate-forme ou trottoir qui s’étend le long des voies des gares permettant le transbordement des voyageurs ou des marchandises.

R

R picto — signal de fin de limitation de vitesse .

raccordement f., cf. bifurcation*.

rail m. — profilé d’acier laminé, constituant le chemin de roulement et de guidage des roues des véhicules ferroviaires.

rame f. — convoi formé de voitures et/ou de wagons.

rebroussement m. — changement de sens sur une direction. Par exemple, dans une gare en impasse, le train arrivé du nord repart sur une partie commune de la voie avant de poursuivre son itinéraire en direction du sud.

RENFE sigle acronyme f. — pour Red nacional de los ferrocarriles españoles (réseau national des chemins de fer espagnols), c’est la « SNCF » espagnole. Depuis 2005, cette entité ne gère plus l’infrastructure ferroviaire du fait de la création del Administrador de infraestructuras ferroviarias (AIF) équivalent de RFF en France.

RFF sigle m. — pour Réseau ferré de France, c’est un établissement public à caractère industriel et commercial créé en 1997, par une scission limitée à partir de la SNCF. Il est chargé de l’entretien, du développement, de la cohérence et de la mise en valeur des voies ferrées françaises.

S

S picto — signal invitant à siffler (cf. Escot).

sémaphore m. — signal d’arrêt employé en signalisation de block, constitué par une aile rouge horizontale en signalisation mécanique et par un feu rouge en signalisation lumineuse.

 

SNCF sigle f. — pour Société nationale des chemins de fer français, c’est l’une des principales entreprises publiques françaises, centrée sur le transport ferroviaire. Sa forme juridique est celle d’un établissement public à caractère industriel et commercial, qui détient des participations majoritaires ou totales dans des sociétés de droit privé regroupées dans le groupe SNCF.

 

sous-station f. — centre relais de transport d’électricité entre le producteur de l’énergie électrique et le réseau de distribution du courant (cf. Bidos). La sous-station permet aussi de réguler et de transformer le courant sous divers voltages.

 

SRIT sigle m. — Schéma Régional des Infrastructures, des Transports, auquel on ajoute : et de l’Intermodalité. Projet piloté par la Région Aquitaine, qui entend définir les grandes orientations en matière d’investissement que les collectivités territoriales et l’État s’engagent à réaliser au cours des vingt prochaines années.

station f. — terme utilisé au moment de la construction des lignes pour désigner une gare plus ou moins importante en fonction du lieu desservi. La station comporte une halle à marchandises avec voies de débord, un abri de quai, une lampisterie, un bâtiment abritant les toilettes et parfois un château d’eau.

T

tableau (signal) m. — indicateur de vitesse, fixe, imposant 30 Km/h à l’entrée en gare de Buzy ; ce signal est « crocodilé » (voir crocodile*).

talon d’aiguille m. — élément de rail en pointe d’un aiguillage.

talonnable adj. — se dit d’un aiguillage manœuvrable automatiquement par le simple passage d’un convoi ferroviaire arrivant en sens inverse par rapport à la disposition de la pointe d’aiguille.

tampon m. — pièce en acier disposé aux extrémités des véhicules ferroviaires en prévention des chocs.

TER sigle f. — pour Train Express Régional, est depuis 1984 un réseau de trains de voyageurs opéré par la SNCF pour desservir les destinations situées à l’intérieur d’une région administrative, ainsi que les gares proches des régions voisines. C’est aujourd’hui une marque commerciale de la SNCF. La Région étant l’autorité organisatrice du transport ferroviaire de voyageurs, c’est au niveau régional que la SNCF doit directement intervenir et affirmer ses compétences.

TCP sigle f. — pour Traversée Centrale des Pyrénées, projet de tunnel basse altitude au niveau du méridien zéro, sous Gavarnie ou sous le Vignemale ; le tunnel atteindrait de 40 à 50 km (cf. sous la Manche = 37 km) ; ce projet, qui date d’une quarantaine d’années ne peut être qu’européen et sera donc mis en œuvre que dans un long délai. Il est concurrencé par un autre projet analogue, le NTP*. Il y a aussi un projet de TCP par la vallée d’Aspe (Lettre d’automne 2008).

tension f. — force et nature du courant électrique utilisé (exemples, 1500 volts continu ou 25 kV 50 Hz alternatif). Voir aussi les définitions de la tension et de l’intensité en électricité.

tête de tunnel f. — ouvrage de maçonnerie comportant le portail et les protections à l’entrée du tunnel (cf. Salet).

tire-fond m. — grosse vis à bois, à tête carrée ou polygonale, permettant de fixer le rail aux traverses (croquis).

tiroir m. — voie généralement en cul-de-sac et mouvement destinés à tirer une rame pour la refouler sur une autre voie.

triage m. — action de trier, de choisir en répartissant. Gare de triage : gare spécialisée avec un important faisceau de voies permettant de recevoir des trains de marchandises de diverses provenances, d’en trier les wagons par destinations pour former de nouveaux trains et de les expédier.

turbotrain m. — automoteur équipé de moteurs à turbine à gaz, a été utilisé pour traverser le Massif central (Bordeaux--Lyon). Le procédé est désormais abandonné.

UM ou unité-multiple f. — plusieurs locomotives accouplées et fonctionnant avec un seul conducteur. UM2, UM3… Plusieurs possibilités : deux devant, une au milieu ou une troisième qui pousse. Il peut y en avoir une dizaine sur les trains américains ! On peut aussi concevoir un dédoublement de la rame, les locomotives prenant leur moitié avec chacune son conducteur, elles desservent leur boucle locale et se reforment.

V

V picto — signal ferroviaire pour indiquer la proximité d’une aiguille prise en pointe (cf. Lurbe).

viaduc f. — ouvrage d’art permetant à la ligne de traverser l’eau ou la route, parfois les deux (cf. Escot, Sarthou).

voie f. — double ligne de rails parallèles, fixée à des traverses placées transversalement sur le ballast servant à la circulation des trains, ainsi que des métros ou des tramways en ville.

voie en corniche f. — voie en déblai d’un côté et parfois en remblai de l’autre (cf. Lurbe).

voie en déblai f. — voie en tranchée (cf. Lurbe).

voie en remblai f. — voie sur talus (cf. Escot--Lurbe).

voiture f. — nom donné à un wagon pour le transport exclusif des voyageurs.

W

wagon m. — véhicule pour le transport des marchandises. On emploie souvent abusivement le terme pour les voyageurs (wagon-restaurant).

wagon citerne m. — véhicule pour le transports des liquides.

wagon couvert m. — véhicule fermé pour le transport de marchandises diverses.

wagon frigorifique m. — véhicule pour le transport des marchandises réfrigérées.

wagon plat m. — véhicule pour le transport de marchandises.

wagon trémie m. — véhicule pour le transport de marchandise spécialisée, comme les pulvérulents ou les céréales. Le Canfranc était spécialisé dans le maïs.

Y

Y picto — signal ferroviaire annonçant une bifurcation effectuée par un ou plusieurs aiguillages.

Z

Z picto — signal d’exécution de vitesse qui suit un tableau indiquant une limitation de vitesse dans une Zone ou tronçon de voie (cf. picto R).