La journée de revendication du 19 juillet 1928 à Canfranc

C’est par un beau soleil que les partisans de la réouverture complète du Canfranc se sont retrouvés en gare de Canfranc.

Compte tenu du nombre de clichés ramenés par l’ami Gérard Lopez, nous avons constitué un diaporama, avec quelques commentaires…

.Pour en prendre connaissance…

Si l’on veut toutefois résumer la journée, nous pourrions dire qu’une nouvelle dynamique est là : les nouveaux élus d’Aragon étaient présents et ont affirmé leur volonté de peser par tous les moyens à leur disposition auprès de l’État espagnol pour obtenir la réouverture complète.

Nous prenons acte de cette volonté.


Après la reconstitution de l’arrivée du train en gare de Canfranc le 18 juillet 1928, la journée du dimanche 19 juillet sera consacré à la revendication.

La CREFCO et le CRELOC rappelleront leur volonté de voir aboutir la réouverture complète et la modernisation de la ligne Saragosse-Canfranc-Pau.


Le programme du 19 juillet

Cette année, ce sont les peintres qui apporteront leur appui à la cause du Canfranc.

Les réservations pour le Tren Azul du 18 juillet 2015 ont connu un tel succès qu’il repartire le lendemain de Zaragoza pour rallier Canfranc à 11 h 30. Il reste quelques places, mais il faut aller vite !

Après l’arrivée du train viendra le temps des discours revendicatifs des porte-paroles de la CREFCO et du CRÉLOC, ainsi que du maire de Canfranc. Et, après un intermède musical… et un repas pris en commun.

Une nouveauté !

Grâce à l’association AZAFT (Asociación Zaragozana de Amigos del Ferrocarril y Tranvías), un train partira de Saragosse et arrivera jusqu’à Canfranc. Tous les renseignements sont disponibles sur le site trenazul.es.

Si le voyage vous tente, n’hésitez pas vous renseigner directement auprès de l’Office de Tourisme de Canfranc (le français est leur seconde langue).

Un site spécialisé présente plus longuement le programme du 18 juillet, le train qui sera utilisé et les activités de l’AZAFT.

Le Trésorier, lui, n’en démord pas : un seul geste pour faire avancer la cause du Canfranc

La recreación del 18 de julio de 1928 en la estación de Canfranc La reconstitution du 18 juillet 1928 en gare de Canfranc

Quelques images…

Le Tren Azul peu après son passage à Villanùa ; derrière la machine, 3 voitures postales
Photo François Rebillard – CRÉLOC – 18 juillet 2015

En gare de Canfranc, derrière la machine, 3 voitures-lits de la CIWL (Compagnie Internationale des Wagons-Lits,
fondée en 1872) ; locomotive espagnole CC 333 des années 1970, 2500 chevaux, 120 tonnes
Photo François Rebillard – CRÉLOC – 18 juillet 2015

En gare de Canfranc, derrière la machine, 3 voitures-lits de la CIWL (Compagnie Internationale des Wagons-Lits,
fondée en 1872) ; locomotive espagnole CC 333 des années 1970, 2500 chevaux, 120 tonnes
Photo François Rebillard – CRÉLOC – 18 juillet 2015

Les autorités civiles, militaires et religieuses de l’inauguration du 18 juillet 1928
Photo François Rebillard – CRÉLOC – 18 juillet 2015

Le fameux monogramme aux 2 lions de la Compagnie Internationale des Wagons-Lits (CIWL)
Photo François Rebillard – CRÉLOC – 18 juillet 2015

L’annonce…

Nous vous l’avions annoncé depuis quelques temps déjà, Canfranc fêtera cette année encore l’arrivée du train le 18 juillet 1928.

Si vous voulez avoir une idée plus précise de ce qui s’est fait l’an passé, voici deux vidéos qui vous en apprendront plus que de longs discours, et pour vous donner envie :
https://www.youtube.com/watch?v=WZ1tP_SCqqw
https://www.youtube.com/watch?v=TSo-AWYP5iM

Le dimanche 19 juillet, la CREFCO et le CRELOC organisent une journée de revendication pour la réouverture et la modernisation de la ligne Saragosse-Canfranc-Pau.

Le programme du 18 juillet

La mairie de Canfranc a mis en ligne toutes les informations utiles pour profiter au mieux de cette manifestation sur un site dédié à cet évènement : canfranc1928.com.

Voici, en résumé, l’essentiel du programme proposé :

      • l’arrivée d’un train historique depuis Saragosse (train des années 50 composé de 6 éléments : 150 places). Voir ci-dessous ;
      • des concerts de musique ;
      • l’inauguration ;
      • l’illumination du tunnel ferroviaire (comme en 1928) ;
      • un bal de la belle époque dans le vestibule de la gare ;
      • les bars et restaurants devraient proposer le même menu que lors de l’inauguration de 1928

Besoin d’autres renseignements ? Une page web spéciale a été créée pour s’informer ou s’inscrire pour participer aux divers évènements. Et l’on peut toujours s’adresser à l’Office de Tourisme de Canfranc (le français est leur seconde langue).

Une nouveauté !

Grâce à l’association AZAFT (Asociación Zaragozana de Amigos del Ferrocarril y Tranvías), un train partira de Saragosse et arrivera jusqu’à Canfranc. Tous les renseignements sont disponibles sur le site trenazul.es.

Si le voyage vous tente, n’hésitez pas vous renseigner directement auprès de l’Office de Tourisme de Canfranc (le français est leur seconde langue).

Un site spécialisé présente plus longuement le programme du 18 juillet, le train qui sera utilisé et les activités de l’AZAFT.

Le Trésorier, lui, n’en démord pas : un seul geste pour faire avancer la cause du Canfran

La conférence de presse du 1er juillet 2015 à Oloron-Sainte-Marie

Le CRÉLOC a invité la presse in situ à l’occasion de l’arrivée du 1er train de rails de la ligne Oloron-Bedous. Le message du CRÉLOC est simple et clair : les travaux de la ligne entre Oloron et Bedous ne sont que le prélude de ceux de la section Bedous-Canfranc !

François Rebillard est entouré des journalistes de la presse écrite (La République des Pyrénées
et Sud-Ouest), de la radio (Radio Oloron) et de la télévision (France 3 Aquitaine)
Photo Gérard Lopez – CRÉLOC – 1er juillet 2015

Rendez-vous avait été pris devant la gare d’Oloron, et la troupe s’est déplacé vers le pont de l’avenue Moureu qui enjambe la voie…

Où nous n’étions pas les seuls à venir admirer le train de rails. L’occasion, pour les membres du CRÉLOC qui n’étaient pas sollicités par les journalistes, de répondre à quelques questions de passants.

La première surprise, pour les néophytes, est que le rail n’est pas aussi rigide qu’on l’imagine…
Il suit parfaitement la courbe qui sépare le bâtiment des voyageurs de la gare d’Oloron
et le pont-route de l’avenue Moureu. Photo Gérard Lopez – CRÉLOC – 1er juillet 2015

France 3 Aquitaine avait répondu à l’invitation du CRÉLOC
Photo Gérard Lopez – CRÉLOC – 1er juillet 2015

La configuration des lieux était propice à la réalisation de belles images des travaux ; ceux qui ont pu voir le reportage de France 3 Aquitaine, en ouverture du 19/20 de la chaîne, ont pu s’en rendre compte.

Pour prendre connaissance du communiqué de presse remis ce jour-là… où nous annonçons également les 2 journées des 18 et 19 juillet à Canfranc.

Le Trésorier, lui, n’en démord pas : un seul geste pour faire avancer la cause du Canfranc

 

Le rassemblement du 6 juin 2015

Une journée bien remplie

Le CRÉLOC accueillait, ce samedi 6 juin 2015, ses homologues de la CREFCO venus se rendre compte de l’avancée des travaux de la ligne entre Oloron-Sainte-Marie et Bedous. Les deux associations avaient appelé  adhérents et sympathisants à se retrouver sous une forme festive mais néanmoins militante.

Outre la visite – de visu – des travaux, dont beaucoup côtoient la RN 134, nos voisins aragonais ont souhaité faire le trajet Pau-Oloron en TER.

La délégation de la CREFCO à son arrivée en train, en gare d’Oloron-Sainte-Marie

[photo Gérard Lopez, 6 juin 2015]

Espagnols et Français se sont ensuite retrouvés sur l’aire de pique-nique du viaduc d’Escot pour partager un casse-croûte de produits locaux, offert par le CRÉLOC.

Adhérents et sympathisants du CRÉLOC et de la CREFCO rassemblés pour un pique-nique festif

[photo Gérard Lopez, 6 juin 2015]

Avant de repartir vers leurs terres après une journée bien remplie , la délégation de la CREFCO a fait une halte en gare de Bedous, terminus temporaire de la ligne Pau-Oloron-Canfranc.

Pour nos 2 associations, la réouverture complète de la ligne jusqu’à Canfranc reste l’objectif !

[photo Gérard Lopez, 6 juin 2015]

À l’issue de ce rassemblement, le CRÉLOC a diffusé un communique-presse

La presse, français et espagnole, a rendu compte
du rassemblement.

Côté français, Sud-Ouest a rendu compte du rassemblement dans son édition du dimanche 7 juin, du rassemblement. Quant à La République des Pyrénées, c’est le lendemain qu’elle a publié son article.

Côté espagnol, des quotidiens ont rapporté images et commentaires sur la journée du 6 juin en Aspe : le Diario del Alto Aragón, le Heraldo de Aragón (désolés pour la pub !), Heraldo de Aragón. À noter que TV Huesca a également diffusé des images du rassemblement.

Assemblée générale 2014

Assemblée générale
du samedi 6 décembre 2014

Joie…

Cette année, l’Assemblée générale ordinaire et annuelle du CRÉLOC s’est déroulée le samedi 6 décembre 2014, à Bedous (Pyrénées-Atlantiques), à la mairie, de 14 h 30 à 17 h 20.
Le Conseil d’Administration
s’est réuni le16 janvier 2015 à Pau et a procédé à l’élection du Bureau de l’association..

Le Président du CRÉLOC présente le rapport moral.

[photo Martine Lopez, 2014]

Le Bureau du CRÉLOC et Luis Granell, de la CREFCO.

[photo Martine Lopez, 2014]

… et vigilance !

Rapport moral

présenté par le président

Remerciements à:

• Henri Bellegarde, maire de Bedous, pour son accueil en mairie

• Bernard Uthurry, 1er vice-président de la Région Aquitaine, pour ses précisions concernant la politique générale de l’Aquitaine en transports ferroviaires

• la CREFCO, nos amis et homologues espagnols, venus de Zaragoza

• la presse, toujours fidèle à ce rendez-vous

• à vous tous, adhérents, venus de loin pour certains

• au CA et au Bureau.

Mon habitude, ces dernières années – soit en tant que secrétaire, soit en tant que président – était de rappeler un bilan en demi-teinte, mi-ombre, mi-soleil, tant mauvaises et bonnes nouvelles se succédaient.

Cette année, nous sommes sur notre petit nuage de bonheur. Il n’est que de voir la base-travaux installée en gare de Saint-Christau-Lurbe pour comprendre les raisons de notre plaisir ! Certes, des travaux de débroussaillage, nous en avons déjà connus en 2008, 2009 et 2010. Mais, éphémères, ils n’étaient pas accompagnés par l’arrivée massive d’entreprises de terrassements et d’ouvrages d’art, comme c’est la réalité aujourd’hui. Oui, la réouverture de Bedous est bel et bien lancée, et à échéance proche : dans 16 mois à peine ! Rendez-vous compte : on parle en mois, nous qui étions habitués à parler en années !!!

Mais, attention ! Bedous n’est pas un terminus, ni pour les trains, et encore moins pour nos actions. Bedous, c’est bien ; Canfranc, c’est mieux ! Nous devons rester très vigilants, et ce, dans 4 domaines :

1 – Vigilants – d’abord – sur le plan juridique : l’arrêté préfectoral de février dernier qui prononce l’utilité publique des travaux pour la reprise des circulations ferroviaires entre Oloron et Bedous fait l’objet d’une procédure en nullité devant le tribunal administratif de Toulouse. Cette affaire est toujours en cours d’instruction. Nous devons continuer à rester attentifs à son déroulement, jusqu’à son terme.

2 – Vigilants – ensuite – sur le plan technique : si, dans un premier temps, la ligne de Bedous n’est appelée à connaitre qu’un trafic modeste d’autorails, il ne faut pas perdre de vue que la finalité des travaux engagés doit permettre le passage de trains lourds de marchandises vers Canfranc. Le CRÉLOC a déjà anticipé en demandant à la Région et à RFF d’examiner la possibilité de ramener le fret à Bedous sans attendre la réouverture intégrale du Canfranc. À ce titre, l’équipement de la ligne à reconstruire doit être en mesure d’accepter ce trafic sans qu’il soit besoin de prévoir, le moment venu, des modifications importantes et onéreuses. Sur ce point, et celui du trafic TER attendu, Patrick, notre vice-président en charge des questions techniques et représentant de la FNAUT Aquitaine, nous fera part de ses considérations, juste après le rapport d’activités.

3 – Vigilants – encore – sur le plan des relations avec l’Espagne : dans cette affaire du Canfranc, nous ne sommes pas seuls. Nos voisins et amis de la CREFCO œuvrent eux aussi à la réouverture du Zaragoza-Pau. Mais force est de constater que nous avons du mal à travailler ensemble pour rendre visibles par tout le monde nos actions conjointes, surtout du côté français. Au cours de l’année à venir, des actions plus lisibles sont d’ores et déjà en cours de préparation. Sur ce point, Jacques, notre vice-président en charge des relations transfrontalières, nous fera découvrir les rendez-vous à venir, juste après Patrick.

4 – Vigilants – enfin – sur le plan politique du côté du gouvernement français : autant nous avons la preuve que la Région Aquitaine sait s’engager sur la réouverture jusqu’à Bedous en mettant ses fonds propres dans la bataille, autant nous avons des doutes sérieux sur l’engagement de l’État à – tout simplement – vouloir le Canfranc ! Certes, les reculades du gouvernement à trouver de l’argent pour financer les infrastructures de transports publics, ne favorisent pas du tout les transports ferroviaires en général, celui du fret ferroviaire en particulier. Aussi, est-ce vers Paris que vont se concentrer nos actions. Ce dernier point est crucial. Sans accord formel de Paris sur la réouverture, nos interventions vers Madrid ou Bruxelles auront le même poids que les combats de Don Quichotte contre les moulins à vent ! Donc, ne nous trompons pas de cible : la clef du Canfranc est désormais boulevard Saint-Germain à Paris ! Pour nous éclairer sur la situation difficile du rail dans notre département des Pyrénées-Atlantiques, Christian, membre du CA et président de la FNAUT Aquitaine, nous donnera quelques explications, juste après Jacques.
Après la mise au vote de ce rapport moral, place sera donnée aux rapports d’activités et financier, le rapport d’activités étant appuyé par les prises de paroles de nos amis Patrick, Jacques et Christian.

Mais, je manquerais à mon devoir de président si, dans l’exercice du rapport moral, je ne saluais pas nos amis : Michel Rodes, Astrid Danguy et Xavier Braud – juriste de la FNAUT – pour leurs engagements personnels en appui du Préfet dans le cadre de la procédure dont nous avons déjà parlé ; Jean-Luc Palacio, pour ses fonctions d’homme de l’ombre en tant qu’administrateur de notre site Internet ; Danièle Laurin et Gérard Lopez, pour leurs rôles indispensables de secrétaires : on les applaudit !

Merci à tous pour votre attention.

Le président,
François Rebillard

Rapport d’activités

présenté par le secrétaire

A – Actions en interne :

conseils d’administration : 4

bureaux : 4

suivi permanent des finances et appels de fonds réguliers

B – Actions en externe :

Courriers (destinataires en principal, c’est-à-dire. non compris les nombreuses copies) : 7 au Conseil Régional d’Aquitaine + 7 à SNCF et RFF + 5 au Ministère de l’Écologie et Secrétariat d’État aux Transports + 4 à la ville de Pau + 3 aux élus locaux + 2 au préfet = 28 lettres.

Communiqués de presse = 5.

Manifestations : le Canfranero + les 100 ans de l’arrivée du train à Bedous + le Canfranc, par Terre de Mémoire et de Luttes, à Oloron + l’anniversaire du Canfranc chaque 18 juillet + le lancement des travaux Oloron Bedous à Lurbe = 5.

Réunions de travail : en préfecture + chez RFF + à Saragosse + au TA de Toulouse + en mairie de Pau = 5.

Médias : interviews ou travail avec TF 1, France 3 Aquitaine, France Bleu Béarn, Radio Oloron et les journaux Sud-Ouest et La République des Pyrénées / L’Éclair des Pyrénées, ainsi que plusieurs interviews par la presse, les radios et les télévisions espagnoles.

Au total, une cinquantaine d’actions, soit une par semaine, non compris les nombreux déplacements à Canfranc et Saragosse, les très nombreux échanges de toutes natures pour l’affaire du CROC, et encore plus nombreux, les déplacements pour les reportages-photos.

NB : toutes les pièces écrites existent en minute dans les dossiers du Bureau du CRÉLOC.

Le secrétaire,
Gérard Lopez

Élections

Conseil d’administration

Liste des membres du Conseil d’administration du CRÉLOC élus à l’Assemblée générale tenue le 6 décembre 2014 à Bedous (liste alphabétique de noms)

Broucaret Christian

Cazenave-Piarrot Alain

Cazenave Bernard

Couratte-ArnaudeJacques

Danguy Astrid

Dubourdieu Alain

Lacout-Loustalet Martine

Lopez Gérard

Marconi Patrick

Palacio Jean-Luc

Péhau-Gerbet Régine

Rebillard François

Rodes Michel

Soustre Jean-Pierre

Bureau

Liste des membres du Bureau du CRÉLOC élus au Conseil d’administration tenu le 16 janvier 2015 à Pau

Président : François Rebillard (05 59 39 71 98 & 06 81 96 15 21).

Secrétaire : Jean-Pierre Soustre (05 59 39 85 64).
Secrétaire-adjointe : Astrid Danguy.

Trésorier : Alain Dubourdieu (05 58 72 64 18).
Trésorier-adjoint : Gérard Lopez

Vice-présidents :

Jacques Couratte-Arnaude, vice-président en charge des relations avec l’Espagne (05 59 34 75 35).

Patrick Marconi, vice-président en charge des questions techniques (05 59 06 46 83).

Une vue de l’Assemblée générale

Une vue de l’Assemblée générale du 6 décembre 2014, à Bedous

[photo Martine Lopez, 2014]

Le Trésorier, lui, n’en démord pas : un seul geste pour faire avancer la cause du Canfranc

 

Un excellent livre

Et doublement d’art…

Ce livre qui parle d’ouvrages d’art est présenté comme un livre d’art.

En 180 pages et de nombreuses photos inédites, c’est l’historique de la gestation de la ligne du Canfranc depuis la moitié du XIXe siècle, sa construction et son inauguration en 1928. C’est avant tout un hommage aux ouvriers et ingénieurs qui ont bâti cette voie ferrée d’exception en Vallée d’Aspe. Nul doute que vous aurez tous à cœur de mettre cet ouvrage doublement d’art sur les rayons de votre bibliothèque.

Une construction et des hommes…

[Éditions Monhélios, 2013]

Le transpyrénéen en vallée d’Aspe

de Régine Péhau-Gerbet, aux Éditions Monhélios, Pau

Préface de Michel Papy
180 pages, illustration en noir et blanc,
broché, cousu, 22 x 22 cm
27,00 €

Il y a un an, nous n’avions pas manqué de parler de Régine Péhau-Gerbet, cette historienne qui avait pris à cœur de restituer l’aventure du Canfranc… Désormais, son travail est mis à la portée de tous.

Régine Pehau-Gerbet devant la voie ferrée
qui passe en grande partie sous Oloron-Sainte-Marie
[photo Sébastien Lamarque].

Après une bataille acharnée pour que le Transpyrénéen franchisse le Somport, la vallée d’Aspe va vivre pendant plus de vingt ans au rythme des chantiers avant de voir passer le premier train inauguré en grande pompe en 1928 à Canfranc. Deux mille ouvriers venus surtout de l’Aragon voisin  vont ainsi travailler le long du tracé, d’Escot aux Forges d’Abel, accomplissant des travaux titanesques et réalisant des prouesses techniques.

Mais qui sont ces hommes qui creusent la montagne pour relier par le rail  France et Espagne ? Quelles sont leurs conditions de vie et de travail ? Comment sont-ils perçus par les Aspois, population rurale, bien loin du monde ouvrier et du machinisme ?

Régine Péhau-Gerbet répond à ces questions et à quelques autres, en étayant sa démonstration de cartes postales, de documents d’époque et de témoignages.

Dans le cadre d’un mémoire de maîtrise préparé dans les années 80, Régine Péhau-Gerbet avait rencontré les derniers acteurs et les derniers témoins de ce chantier qui a bouleversé toute la vie de la vallée d’Aspe en ce premier quart de XXe siècle. Cette professeur d’histoire-géographie, aujourd’hui jeune retraitée, a repris ce sujet qui l’avait passionnée, l’a approfondi tout en lui ôtant sa gangue universitaire. il en résulte un livre passionnant sur cet envers du décor que sont les acteurs et bâtisseurs de ces grands travaux, ouvrage agrémenté d’une iconographie inédite sur cette ligne de chemin de fer devenue mythique.

la raison prévaudra toujours…

… on le répétera à l’Assemblée générale du CRÉLOC, le 7 décembre 2013, → voir détail

La fête du Canfranc

Les 18 et 20 juillet 2014, Canfranc a connu l’affluence des grands jours. La mairie de Canfranc avait organisé une reconstitution historique de l’inauguration du 18 juillet 1928, et la CREFCO appelait la population à une journée plus revendicative, le 20 juillet Les dernières nouvelles.

Voici quelques images de ces 2 journées mémorables.

Le 18 juillet en image(s)…

La gare de Canfranc était pavoisée… comme en 1928
Photo François Rebillard – CRÉLOC

Les autorités françaises et espagnoles devant la gare de Canfranc.
Un grand bravo aux figurants, français et espagnols !
Photo François Rebillard – CRÉLOC

Pour visionner plus d’images sur la reconstitution du 18 juillet, voir le diaporama sur la page Web http://www.pirineodigital.com/pirineos_imagenes.php et la vidéo que la mairie de Canfranc a mise en ligne à l’adresse suivante https://www.youtube.com/watch?v=WZ1tP_SCqqw

… et le 20 juillet

Mieux que des mots… Reste plus qu’à trouver un emplacement définitif à ce panneau directionnel.
Photo Gérard Lopez – CRÉLOC

Les responsables du CRÉLOC, de la FNAUT-Aquitaine et de la CREFCO à Canfranc, le 20 juillet 2014
Photo Gérard Lopez – CRÉLOC

Une partie du Conseil d’Administration du CRÉLOC à Canfranc, le 20 juillet 2014
Photo Marcel Laperne – CRÉLOC

Le programme des 2 journées

Les traditionnelles Fêtes de Canfranc vont, cette année, prendre un aspect bien particulier.

La reconstitution de l’arrivée du train à Canfranc, le 18 juillet

Le 18 juillet, la municipalité de Canfranc a imaginé la reconstitution de l’arrivée du train en gare, avec locomotive à vapeur et figurants costumés. En voici le programme :

• Arrivée du train historique avec les autorités. Il sera accueilli par la banda de Jaca sur le pont de la gare, avec les autorités françaises et le public.

• Réception par les autorités locales et françaises du Roi d’Espagne et des autorités espagnoles. Regroupement sur le pont de la gare.

• Interprétation des hymnes.

• Défilé militaire et passage en revue des troupes par les autorités.

• Chants, par des groupes régionaux.

• Discours.

• Déplacement des autorités vers la partie française de la gare, ainsi que du public.

• Repas.

Bien entendu, ce programme est susceptible de modifications.

La revendication de la réouverture, le 20 juillet

Comme chaque année, la CREFCO va profiter des fêtes de Canfranc pour porter haut la revendication de la réouverture du Canfranc. Avec, cette année, la bonne nouvelle de l’engagement des travaux entre Oloron et Bedous.

Au programme, des discours, des chants béarnais et aragonais. Nous mettrons en ligne les détails de la journée dès que nous les aurons.

 

Le rejet de la suspension de l’arrêté préfectoral, le 19 juin 2014

Le Préfet des Pyrénées-Atlantiques a signé, le 19 février 2014, l’arrêté déclarant d’utilité publique les éventuelles expropriations nécessaires aux travaux préalables à la réouverture de la ligne entre Oloron et Bedous.

Cet arrêté a fait l’objet d’un recours déposé par l’association Contre la Réouverture d’Oloron-Canfranc (CROC). Ce recours était assorti d’une demande de suspension en référé (autrement dit, en urgence). L’examen du référé a été, par le Conseil d’État, confié au Tribunal administratif de Toulouse.

Le Conseil d’Administration du CRÉLOC a décidé, le 5 mai 2014, d’apporter son soutien à l’action de la Préfecture. C’est-à-dire préparer un mémoire contre la demande de suspension de l’arrêté préfectoral. La FNAUT et la SEPANSO ont fait de même

L’audience a eu lieu le lundi 16 juin, à 14 h, et la décision est tombée le 19 juin, rejetant la demande de suspension.

Bien entendu, cette décision a été saluée comme il se doit par le CRÉLOC. Le Président du Conseil régional a également réagi à cette nouvelle.

À ce stade, il est nécessaire de faire le point : que signifie le rejet de la demande de suspension ? Quelles sont ses conséquences immédiates ?

La décision et ses conséquences

Les conséquences sont de deux ordres : pratiques et juridiques.

Sur un plan pratique, les travaux préalables à la reprise des circulations entre Oloron et Bedous peuvent démarrer. D’après les informations que nous avons, les entreprises ont déjà été pressenties. Le démarrage pourrait donc intervenir dès septembre. À suivre…

Sur un plan juridique, il convient de rappeler que le Tribunal administratif de Toulouse examinait uniquement la demande de suspension de l’arrêté ; il ne jugait pas sur le fond. Sa décision de rejet de la demande peut faire l’objet, dans un délai de 15 jours (à partir de la réception de l’ordonnance) d’un recours en cassation devant le Conseil d’État. Ce recours n’est pas suspensif. La cassation n’interviendra que s’il y a un vice de forme, une violation de la loi ou une erreur de droit dans l’ordonnance du Tribunal administratif de Toulouse.

L’examen, sur le fond cette fois-ci, du recours initial du CROC prendra, naturellement, du temps. Nous n’avons aucune information quant à la durée de ce délai.

L’audience du 16 juin 2014, à Toulouse

Le CRÉLOC était représenté par Michel Rodes à l’audience du Tribunal administratif du 16 juin 2014, qui avait à examiner la demande de suspension en référé de l’arrêté préfectoral par le CROC. Vous pourrez prendre connaissance de son compte rendu en intégralité en cliquant ici.

Bien que la procédure soit écrite, les différentes parties ont la possibilité de plaider, ce que tous ont fait, comme vous pourrez le lire dans le compte rendu de Michel Rodes. M. Manaut, co-président du CROC, a présenté sa requête. Lui ont répondu, dans l’ordre, le représentant de la Préfecture des Pyrénées-Atlantiques, RFF, Michel Rodes (pour la FNAUT, la SEPANSO et le CRÉLOC) et, enfin, l’avocat de la Région Aquitaine.

L’ordonnance du Tribunal administratif de Toulouse, le 19 juin 2014

Le CRÉLOC met à votre disposition l’ordonnace. Vous aurez, ainsi, un aperçu des arguments avancés par les uns et les autres pour appuyer ou contester la demande de suspension de l’arrêté préfectoral.

L’ordonnance conclut à l’intérêt à agir des associations et, surtout, au rejet de la demande de suspension de l’arrêté préfectoral.

La presse locale en parle…

Bien entendu, la presse locale a immédiatement donné l’information :

• l’article de la République des Pyrénées du 19 juin 2014 ;

• l’article de Sud-Ouest du 19 juin 2014.

L’exposition du centenaire à Bedous

L’inauguration de l’exposition permanente « 1914. L’arrivée du train en vallée d’Aspe »
à Bedous le 19 avril 2014

Le CRÉLOC était invité au vernissage de l’exposition permanente proposée par Mémoire d’Aspe, à l’instar de toutes les associations partenaires des animations qui vont fêter, à Oloron et à Bedous, le centenaire de l’arrivée du train en vallée d’Aspe, en gare de Bedous, le 21 avril 1914.

L’un des panneaux de l’exposition permanente préparée par l’association Mémoire d’Aspe sous la halle de Bedous

(photo Alain Dubourdieu – CRÉLOC)


L’occasion pour les membres du CRÉLOC présents de rencontrer de nombreux acteurs politiques de la région. M. Alain Rousset, président de la Région Aquitaine, était là, ainsi que le 1er vice-président en charge des Transports, M. Bernard Uthurry. Mme Marie-Pierre Cabannes représentait le Conseil général des Pyrénées-Atlantiques et son président, M. Georges Labazée. Mme Frédérique Espagnac, sénatrice des Pyrénées-Atlantiques, avait fait le déplacement. Le sous-préfet d’Oloron, M. Samuel Bouju, était là aussi, représentant l’État. Des maires de la vallée d’Aspe (mais pas tous !) étaient là, bien sûr !

De gauche à droite, Sylvie Sallabert (Conseil Régional d’Aquitaine), José Maria Sisò Vasquez (ADIF), Maryse Darsonville
(présidente de Mémoire d’Aspe), Henri Bellegarde (maire de Bedous), Bernard Uthurry et Alain Rousset (Conseil Régional d’Aquitaine), Frédérique Espagnac (sénatrice des Pyrénées-Atlantiques) et Samuel Bouju (sous-préfet d’Oloron-Sainte-Marie).

(photo François Rebillard – CRÉLOC)


Après avoir accueilli ce florilège d’élus et les avoir remercié de leur présence, le maire de Bedous, Henri Bellegarde a dit combien cette journée était importante pour lui et pour sa commune. Mme Simone, petite-fille de Joseph Carles, maire de Bedous, a lu le discours prononcé par son grand-père ce 21 avril 1914.

Simone Carles lit le discours de son grand-père, Joseph Carles, maire de Bedous le 21 avril 1914
(photo Gérard Lopez – CRÉLOC)

Le CRÉLOC a pu discuter quelques instants avec M. Alain Rousset des derniers développements du dossier du Canfranc en vallée d’Aspe.

Autour d’Alain Rousset, François Rebillard, Patrick Marconi, Christian Broucaret, Alain Dubourdieu et Michel Rodes
(photo Gérard Lopez – CRÉLOC)

Nous y reviendrons…

L’association Mémoire d’Aspe a mis en ligne sur son site Internet les fonds qui lui ont permis de réaliser cette exposition. En trois parties (les travaux, les hommes, l’inauguration), elle présente des photos dont la plupart sont inconnues du grand public. Pour les découvrir…

¡Todos a Canfranc!

les 28, 29 et 30 mars 2014,
à la mairie de Canfranc et à la gare [voir programme]

Compte rendu des IIes journées
del Canfranero 2014

Les organisateurs des IIes Journées du Canfranero 2014 avaient convié les associations françaises et espagnoles favorables à la réouverture du Canfranc, ainsi que les Chambres de Commerce et d’Industrie* à débattre des conditions qui favoriseraient la réouverture et la pérennité du Canfranc. Côté français, le CRÉLOC, avec François Rebillard et Patrick Marconi, et la FNAUT-Aquitaine, représentée par son président, Christian Broucaret, avaient fait le déplacement. Et c’est Robert Minguez qui a assuré, au pied levé, le difficile travail de traduction des interventions (chapeau l’artiste !).

Un an après, François Rebillard a pu informer nos voisins aragonais sur la poursuite du projet de réouverture, avec l’annonce de la DUP signée par le préfet des Pyrénées-Atlantiques le 19 février dernier. Et même s’il est resté prudent, il a rappelé que, pour le CRÉLOC, le Canfranc ne doit pas s’arrêter à Bedous.

Christian Broucaret, membre du conseil d’administration du CRÉLOC est également le président de la FNAUT-Aquitaine. Après avoir présenté la FNAUT (dont le CRÉLOC est adhérent), il a présenté les intérêts culturels, sociaux et économiques que les usagers de nos deux régions trouveront dans la réouverture du Canfranc.

Quant à Patrick Marconi, son intervention plus technique traitait du fret. Après avoir rappelé que le fret ferroviaire était le parent pauvre des échanges transpyrénéens, il a milité pour un maillage ferroviaire incluant le Canfranc, et à même d’assurer la sécurité des échanges. Et de citer en exemple quelques usages de chemin de fer dans un pays où un cent est un cent : les USA**

Diego Colas, le porte-parole de la CREFCO, a regretté que les gouvernements espagnol et français ne soient pas allés plus loin qu’une simple déclaration d’intention (une de plus !) en faveur du Canfranc lors du dernier sommet franco-espagnol, et aient renvoyé au groupe de travail quadripartite la préparation d’une possible décision. Il a dit combien la CREFCO regrettait également le manque de geste fort en faveur du Canfranc, qui permettait au gouvernement espagnol de ne rien faire. Mais ça… c’était avant la DUP, où les travaux entre Oloron et Bedous étaient l’amorce de la réouverture. Et il ne faut pas que l’Aragon et le gouvernement central se cachent derrière la TCP pour ne pas investir sur le Canfranc. Car cela équivaudrait à se tirer une balle dans le pied.

Deux autres associations aragonaises étaient invitées à intervenir : l’AZAFT et l’Asociación Altoaragonesa del Ferrocarril. Même si le Canfranc n’est pas l’objet principal de leurs activités, il a, à leurs yeux, un intérêt évident pour l’Aragon, et ils soutiennent le combat de la CREFCO pour la réouverture (l’AZAFT en est membre).

Une des questions de l’un des auditeurs peut conclure ce rapide compte rendu : « Que va-t-il se passer en 2016 ? » Un beau sujet pour les IIIes Journées du Canfranero. En France ?

(*) Le président de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Pau avait demandé à François Rebillard de l’excuser.

(**) Patrick Marconi nous a signalé deux liens, pour les anglophones :

espwww.bnsf.com/customers/what-can-i-ship

espwww.bnsf.com/customers/how-can-i-ship

De gauche à droite : Carlos Abadias, Diego Colas, le modérateur, François Rebillard,
Christian Broucaret et Robert Minguez, traducteur.
Patrick Marconi rejoindra la table par la suite
[Photo Gérard Lopez, CRÉLOC]

De gauche à droite : le modérateur, Patrick Marconi, Robert Minguez, traducteur,
et Christian Broucaret.
[Photo Gérard Lopez, CRÉLOC].

Le comité de ligne Pau-Oloron

Une nouvelle réunion du comité de ligne Pau-Oloron s’est tenue à Pau, au Pavillon des Arts, le 6 mai 2014.

Le CRÉLOC était invité – et représenté par Gérard Lopez, membre du Conseil d’Administration, ainsi que la FNAUT-Aquitaine – représentée par Christian Broucaret et Patrick Marconi.

S’il fut beaucoup question du récent affaissement du talus de Haut-de-Gan et de ses conséquences sur la pratique des usagers au quotidien, la question des retards et annulations de trains a également été abordée.

Nous vous proposons de prendre connaissance des comptes rendus de Gérard Lopez et Patrick Marconi, ainsi que de celui qui a été rédigé par la SNCF.

L’Ambassadeur dérape…

 

M. l’Ambassadeur de France en Espagne avait, le 13 mai 2014, défrayé la chronique dans la capitale aragonaise, avec des propos inquiétants, pour ne pas dire plus, à propos de l’avenir du Canfranc, dans un entretien dans les colonnes du Heraldo de Aragón.

Le quotidien Sud-Ouest a cherché à en savoir plus et publie, dans son édition du 21 mai 2014, un entretien avec M. l’Ambassadeur (que nous reproduisons ci-dessous).

Des propos très mal perçus du côté aragonais

La réponse de la DGA ne s’est pas faite attendre ! Le 13 mai, toujours dans le Heraldo de Aragón, la Région rappelle sa volonté de convaincre la France « de la nécéssité économique, politique et stratégique des communications transfrontalières via l’Aragon. »

Pour lire en ligne l’article du Heraldo de Aragón…

Pau-Canfranc : les précisions de l’ambassadeur de France en Espagne

Publié le 21/05/2014 à 06h00, modifié le 21/05/2014 à 08h58 par Nicolas Rebière
L’ambassadeur de France à Madrid revient sur ses propos
dans le « Heraldo ».



 

 


L’ambassadeur de France à Madrid revient sur ses propos
dans le « Heraldo ».

L’ambassadeur de France à Madrid, Jérôme Bonnafont. © Photo AFP NOAH SEELAM

« Différences d’interprétation », « sensibilité aragonaise sur ces sujets »… Du côté de l’ambassade de France, on a préféré, en fin de semaine, revenir sur les propos prêtés à l’ambassadeur de France à Madrid, Jérôme Bonnafont par le « Heraldo », principal quotidien d’Aragon (notre édition du 14 mai), dont une partie avait été reproduite par son site Internet, heraldo.es. Des propos qui revenaient à dire que la liaison Pau-Canfranc serait « un scandale » si le trafic n’était pas au rendez-vous. L’ambassadeur de France a reprécisé sa position.

Y a-t-il un marché ?

À propos de cette ligne, que la Région Aquitaine soutient en investissant sur la restauration de la voie ferrée Oloron-Bedous, l’ambassade n’a pas voulu montrer de quelconques réticences à ce projet. « Il existe un groupe de travail quadripartite (France, Espagne, Aragon, Aquitaine, NDLR) et nous devons le réunir rapidement. On a besoin d’évaluations précises pour étudier la sécurité et la viabilité économique d’une éventuelle réouverture. La question des finances publiques de nos pays respectifs est importante, et de ce fait, on ne peut lancer des infrastructures s’il n’y a pas clairement un marché pour celles-ci, surtout lorsqu’on est en période d’économie des finances publiques. »

Le rêve égale le dialogue

Le fameux groupe quadripartite doit d’ailleurs se réunir début juin pour reparler du projet cher à Alain Rousset de ce côté-ci des Pyrénées. Quant à la traversée centrale des Pyrénées, qualifiée de « rêve » par l’ambassadeur lors de sa venue à Saragosse, ses services précisent qu’il fallait lire le mot « rêve » dans son acception positive. « S’il s’agissait d’un rêve vain, il n’existerait pas un groupe de dialogue entre la France et l’Espagne. »

L’entretien de l’Ambassadeur au Heraldo de Aragón est disponible au format PDF.

La réponse de la DGA à l’Ambassadeur est disponible au format PDF.

L’entretien de l’Ambassadeur à Sud-Ouest est disponible au format PDF.