¡Todos a Canfranc!

les 28, 29 et 30 mars 2014,
à la mairie de Canfranc et à la gare [voir programme]

Compte rendu des IIes journées
del Canfranero 2014

Les organisateurs des IIes Journées du Canfranero 2014 avaient convié les associations françaises et espagnoles favorables à la réouverture du Canfranc, ainsi que les Chambres de Commerce et d’Industrie* à débattre des conditions qui favoriseraient la réouverture et la pérennité du Canfranc. Côté français, le CRÉLOC, avec François Rebillard et Patrick Marconi, et la FNAUT-Aquitaine, représentée par son président, Christian Broucaret, avaient fait le déplacement. Et c’est Robert Minguez qui a assuré, au pied levé, le difficile travail de traduction des interventions (chapeau l’artiste !).

Un an après, François Rebillard a pu informer nos voisins aragonais sur la poursuite du projet de réouverture, avec l’annonce de la DUP signée par le préfet des Pyrénées-Atlantiques le 19 février dernier. Et même s’il est resté prudent, il a rappelé que, pour le CRÉLOC, le Canfranc ne doit pas s’arrêter à Bedous.

Christian Broucaret, membre du conseil d’administration du CRÉLOC est également le président de la FNAUT-Aquitaine. Après avoir présenté la FNAUT (dont le CRÉLOC est adhérent), il a présenté les intérêts culturels, sociaux et économiques que les usagers de nos deux régions trouveront dans la réouverture du Canfranc.

Quant à Patrick Marconi, son intervention plus technique traitait du fret. Après avoir rappelé que le fret ferroviaire était le parent pauvre des échanges transpyrénéens, il a milité pour un maillage ferroviaire incluant le Canfranc, et à même d’assurer la sécurité des échanges. Et de citer en exemple quelques usages de chemin de fer dans un pays où un cent est un cent : les USA**

Diego Colas, le porte-parole de la CREFCO, a regretté que les gouvernements espagnol et français ne soient pas allés plus loin qu’une simple déclaration d’intention (une de plus !) en faveur du Canfranc lors du dernier sommet franco-espagnol, et aient renvoyé au groupe de travail quadripartite la préparation d’une possible décision. Il a dit combien la CREFCO regrettait également le manque de geste fort en faveur du Canfranc, qui permettait au gouvernement espagnol de ne rien faire. Mais ça… c’était avant la DUP, où les travaux entre Oloron et Bedous étaient l’amorce de la réouverture. Et il ne faut pas que l’Aragon et le gouvernement central se cachent derrière la TCP pour ne pas investir sur le Canfranc. Car cela équivaudrait à se tirer une balle dans le pied.

Deux autres associations aragonaises étaient invitées à intervenir : l’AZAFT et l’Asociación Altoaragonesa del Ferrocarril. Même si le Canfranc n’est pas l’objet principal de leurs activités, il a, à leurs yeux, un intérêt évident pour l’Aragon, et ils soutiennent le combat de la CREFCO pour la réouverture (l’AZAFT en est membre).

Une des questions de l’un des auditeurs peut conclure ce rapide compte rendu : « Que va-t-il se passer en 2016 ? » Un beau sujet pour les IIIes Journées du Canfranero. En France ?

(*) Le président de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Pau avait demandé à François Rebillard de l’excuser.

(**) Patrick Marconi nous a signalé deux liens, pour les anglophones :

espwww.bnsf.com/customers/what-can-i-ship

espwww.bnsf.com/customers/how-can-i-ship

De gauche à droite : Carlos Abadias, Diego Colas, le modérateur, François Rebillard,
Christian Broucaret et Robert Minguez, traducteur.
Patrick Marconi rejoindra la table par la suite
[Photo Gérard Lopez, CRÉLOC]

De gauche à droite : le modérateur, Patrick Marconi, Robert Minguez, traducteur,
et Christian Broucaret.
[Photo Gérard Lopez, CRÉLOC].

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