Lus

dans la presse espagnole

Le Heraldo de Aragón annonce, dans son édition du 6 avril 2014, la prochaine réunion de la commission quadripartite, États-Régions (Espagne, France, Aragon et Aquitaine) à Saragosse ce mois-ci (le remaniement du gouvernement français ne permet pas de donner une date plus précise). D’après le journaliste, Ramón J. Campo, le gouvernement espagnol semble décidé à « pousser les feux » en faveur de la réouverture du Canfranc.

Voir l’article du Heraldo de Aragón

¡Todos a Canfranc!

Les IIes journées
del Canfranero 2014

les 28, 29 et 30 mars 2014,
à la mairie de Canfranc et à la gare

Le vendredi 28 mars

16 h 30. — Inauguration des Journées (dans le hall de la station), par le maire de Canfranc, le directeur général des Transports de la DGA et la mairie
d’Oloron.

— Inauguration de l’exposition photographique : « L’histoire de Canfranc » (dans le hall de la station) ;

— Table ronde des entreprises (collège des Arañones), avec les représentants des Silos Aragonais de Canfranc, de Canfranc Banco de Ideas et d’IECA.

Le samedi 29 mars

11 h 30. — Table ronde des Institutions publiques (collège des Arañones), avec la Fondation Transpyrénéenne, la mairie de Canfranc et le Conseil régional d’Aquitaine.

13 h 30. — Inauguration de l’exposition de modélisme ferroviaire (collège des Arañones).

17 h 00. — Table ronde des associations (collège des Arañones), avec la CREFCO, le CRÉLOC, l’AZAFT, la FNAUT, l’Association Haut-Aragonaise du Chemin de fer, les Chambres de Commerce d’Aragon et la Chambre de Commerce et d’industrie du Béarn.

Les échanges seront traduits.

Le dimanche 30 mars

8 h 45. — Sur inscription : voyage guidé en train jusqu’à Jaca (le retour est prévu pour 9 h 53, horaire RENFE !).

De 10 h 30 à 14 h.

— Exposition de l’Association Aragonaise du Chemin de 
Fer.

Visites accompagnées de la station de Canfranc :
esple samedi, à 12 h 50 et à 16 h 15, le dimanche à 11 h.
espCes visites sont gratuites pour les participants aux Journées.

Inscriptions jusqu’au 25 mars.

Renseignements et inscriptions à l’Office de Tourisme de Canfranc :

wwww.canfranc.es ••• turismo@canfranc.es

Télécharger ci-dessous
le dépliant détaillé en castillan

II_Jornadas_del_Canfranero_2014

avec un volet international pour les inscriptions

revoir le film de janvier :

http://midi-pyrenees.france3.fr/emissions/pyrenees-pirineos

La carte de la RENFE…

Ci-dessous, un extrait de la carte officielle de la RENFE, la partie qui nous intéresse pourrait se nommer l’isthme européen, car une péninsule se rattache toujours à un continent par un isthme, sans cela la péninsule est isolée. Cette vérité vraie avait déjà frappé les Français et les Espagnols depuis longtemps et la RENFE tient à en souligner la trace : la ligne Goya, ou du Canfranc, existe !

Le nord de la carte de la RENFE

[RENFE, 2013]

la raison prévaudra toujours…

Ahora el Canfranc

Ci-dessous, la traduction du document diffusé sur le site de la CREFCO.

Voir l’original…

Le Canfranc, maintenant !

Les partis politiques, syndicats et organisations patronales et sociales d’Aragon soussignés, à la suite de la décision de la Communauté Européenne d’ajourner à 2030 la Traversée Centrale des Pyrénées, et sans préjuger que la situation puisse évoluer, manifestent leur appui à la réouverture et à la modernisation de la ligne ferroviaire Saragosse–Canfranc–Pau, la jugeant nécessaire, viable et opportune.

La réouverture de la voie ferrée de Canfranc, toujours respectueuse de l’environnement pyrénéen est nécessaire, car elle augmenterait la compétitivité des entreprises aragonaises, et même d’autres situées hors de la région, favorisant le maintien de l’emploi. En outre, le fonctionnement de la ligne générerait du travail et du commerce, spécialement dans le domaine de la logistique.

La réouverture de la voie ferrée de Canfranc est possible car les infrastructures existent et sont en bon état (sauf en certains endroits), son coût serait moindre, donc plus accessible en ces temps de restrictions budgétaires. Les travaux nécessaires pourraient être réalisés à court terme, avec un retour sur investissement rapide.

La réouverture de la voie ferrée de Canfranc est opportune, car, pour la première fois depuis que la partie française a été fermée en 1970, la France a réalisé des travaux et engagé des crédits sur ce tronçon, ce qui prouve qu’elle désire rétablir le trafic ferroviaire, ainsi que l’a affirmé le représentant de l’État français à l’occasion de la dernière réunion du groupe de travail quadripartite, le 30 novembre 2011 à Saragosse.

Opportune et en outre urgente, car ce même représentant a fait remarquer que la haute vitesse arriverait à Hendaye en 2020, et que la ligne Saragosse–Pau devrait être opérationnelle avant.

En conséquence, les signataires demandent aux gouvernements espagnol et français qu’ils mettent tout en œuvre et trouvent les financements correspondants, si cela est possible avant la fin de l’exercice 2012, pour obtenir la dite réouverture et la modernisation de la ligne de Canfranc, en conformité avec les projets existants.

Signataires

— Les porte-paroles des partis politiques aux Cortes de Aragón.

— Deux syndicats.

— Les unions patronales.

— La CREFCO.

L’attente

Le butoir d’Oloron

Le symbole majeur de ce que le CRÉLOC doit faire sauter dans les consciences :
le butoir réglementaire de la gare d’Oloron, en direction de Canfranc.

[photo François Rebillard, décembre 2013]

 

Article de La Lettre développé

Le format de La Lettre du CRÉLOC de l’hiver 2013-2014 ne permettait pas la parution intégrale de l’article montrant l’attente des Espagnols pour la réouverture de la partie française de la ligne Goya. Voici l’article intégral, nous le rangerons ensuite dans nos dossiers.

L’Aragon en attente

La crise affecte les infrastructures espagnoles

L’Espagne a réalisé un très grand effort dans le domaine de la haute vitesse ferroviaire (voyageurs interrégionaux). Elle est le pays du monde qui en compte le plus de kilomètres par habitant.

Mais la crise est passée par là, et le réseau ancien n’a pu être gardé à niveau ; il est utilisé par le trafic de marchandises, assez marginal (5 % des transports terrestres). Des lignes anciennes ferment, des arrêts sur les lignes existantes sont supprimés, au grand dam des usagers.

Il avait été créé un groupe quadripartite (États français et espagnol, Régions Aquitaine et Aragon) qui s’est prononcé en novembre 2011 sur le rétablissement du trafic international Pau–Saragosse.

Un calendrier de la réouverture devait être établi (il a fallu que nous attendions mars 2013 pour l’avoir), et une étude sur l’impact socio-économique de cette réouverture demandé à l’État français, qui n’a pas été réalisée.

La politique de l’Aragon sur la liaison transfrontalière

La voie ferrée Saragosse–Canfranc possède un trajet commun avec la ligne classique Saragosse–Barcelone jusqu’à Tardienta. Sur ce tronçon, elle possède deux voies, l’une à écartement ibérique, l’autre avec le standard européen. Depuis Tardienta jusqu’à Huesca, une seule voie reste avec le double écartement, et elle est électrifiée.

Des projets de réhabilitation entre Huesca et Jaca existent et commencent à connaître des suites.

Le Canfranc a toujours une bonne image en Aragon : sa construction a été, en son temps, le moteur du développement économique, et le désenclavement par le nord un puissant facteur.

Le Partido Popular, majoritaire en Aragon (et en Espagne), n’a donc pas eu de mal à signer le protocole d’accord de mars 2013 avec la Région Aquitaine.

Il appelle maintenant l’État espagnol à prendre le relais, comme il le demande aussi à la France.

Les attentes du monde économique de Saragosse

Depuis longtemps, la volonté des entrepreneurs aragonais est de commercer avec l’Europe du nord et de s’insérer dans le réseau européen. Pour ce faire, ils n’ont que les deux sorties de part et d’autre des Pyrénées (Hendaye et Portbou). Un accès direct à Dax ou Narbonne par Canfranc aurait le mérite de court-circuiter ces goulets d’étranglement et d’être plus direct.

Beaucoup d’entreprises de Saragosse sont fortement exportatrices : Général Motors voitures, BSH électroménager, SAICA papier…

Le trafic qui traverse les Pyrénées vers le nord n’a pour l’instant d’autre alternative que les camions. Et ces industries pensent très fortement à utiliser le Canfranc. Une réunion à laquelle participaient une cinquantaine de chefs d’entreprises l’a réaffirmé en 2006 à Saragosse.

Tout le monde a entendu parler de la plateforme multimodale Plaza gérée par l’ADIF (équivalent espagnol de RFF).

Mais il existe aussi une gare de triage privée : Terminal Maritima de Zaragoza appartenant au port de Barcelona et à l’entreprise Mercazaragoza. Un programme, ALIA, a créé un forum d’intermodalité où sont étudiées les possibilités de constituer des trains multi-clients. De cette gare, trois trains de 1000 tonnes partent actuellement chaque semaine, et le potentiel est non négligeable. Par exemple de la luzerne déshydratée est envoyée dans les Émirats Arabes.

Cette gare est en pleine expansion. Donc l’ensemble des échanges économiques de l’Aragon offre un potentiel incomparable.

C’est pourquoi la confédération régionale des chefs d’entreprise d’Aragon et le président des chambres de commerce et d’industrie d’Aragon ont cosigné, le 16 mars 2012, avec les divers partis politiques, des syndicats et la CREFCO (notre homologue aragonais) un document :

« AHORA EL CANFRANC » dont vous trouverez la traduction ci-jointe.

Quelles perspectives ?

Bien sûr, il semble que nous ayons dans la région un potentiel économique moindre, mais le flux sud-nord prévisible permettrait, en retour, un développement nord-sud.

Et ceci nécessite que la liaison soit rétablie le plus rapidement possible, d’emblée avec le même écartement européen, et une ligne électrifiée.

Cela aurait l’avantage d’éviter l’invasion des Pyrénées par les poids lourds.

Qui nous dira qu’une ligne internationale existante, avec de telles possibilités, n’est pas un pari d’avenir ?

_____
Jacques Couratte-Arnaude et Luis Granell.

Extrait de la carte ferroviaire de la RENFE

L’embrachement ferroviaire de Tardienta, au nord-est de Saragosse.

[photo Luis Granell]

Sur la photo, à l’horizon, la gare de Tardienta dans laquelle on distingue la voie qui s’éloigne au fond à droite, c’est la classique à écartement ibérique vers Barcelone. Les deux voies qui s’incurvent à gauche se dirigent vers Huesca, l’une à écartement ibérique (celle qui bifurque de la voie de Barcelonne), l’autre, à l’extrême gauche, est à écartement standard (UIC).

Été comme hiver, y a toujours une activité vers les Pyrénées
provisoirement infranchissables…

[photo François Rebillard, décembre 2013]

La RENFE envoie encore ses trains à Canfranc, mais ils devront faire demi-tour,
l’Aragon attend toujours…

[photo François Rebillard, décembre 2013]

revoir le film du 2 février :

http://midi-pyrenees.france3.fr/emissions/pyrenees-pirineos

Le film

On peut encore voir le film :

http://midi-pyrenees.france3.fr/emissions/pyrenees-pirineos

Pyrénées Pirineos n° 21

Le magazine des Pyrénées

Marina Cabanis Consul est une jeune journaliste espagnole née sur la frontière
entre la France et l’Espagne et nous raconte les Pyrénées
d’un côté et de l’autre….

[photo FR3]

 

Diffusion France 3 Aquitaine,
Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées

Le dimanche 2 février 2014

Émission spéciale consacrée à la ligne mythique : « Pau–Canfranc ».
Galerie de portraits de Pau, dans les Pyrénées-Atlantiques,
à Canfranc de l’autre côté de la frontière, en Aragon.

Bon voyage !

Marina nous emmène en voyage tout au long de l’ancienne ligne de chemin de fer « Pau–Canfranc », à la rencontre de personnages qui vont nous raconter chacun à sa façon, son extraordinaire et malheureuse histoire.

Au départ de Pau, Marina rencontre Régine Pehau-Gerbet, historienne et auteur de Le transpyrénéen en vallée d’Aspe — Une construction et des hommes ; elle nous explique la naissance de la ligne, en 1928.

Robert Minguez, auteur de la bande dessinée Paul et le mystère du Pau-Canfranc nous embarque, en images, à travers le temps et à travers les montagnes pyrénéennes.

Jean-Marc Linarès, passionné de trains et de modélisme, nous présente ses maquettes. Le hasard l’a conduit à habiter juste à côté de la ligne abandonnée.

Séquence souvenir avec Jacques Couratte-Arnaude, ancien maire de Bedous, qui nous conte le train de son enfance.

Anna Lacoste nous rapporte, quant à elle, un élément clé de cette histoire, puisqu’elle a été témoin de l’accident du train en 1970 qui est à l’origine de la fermeture de la ligne.

Marina va aussi rencontrer François Rebillard, président du CRÉLOC, le comité pour la réouverture de la ligne Oloron–Canfranc, Jean-Louis Carrassoumet, photographe et pour finir Luis Fraga, le chef de gare de Canfranc.

 

Réalisation : Jacques Mitsch

Les rails de la gare de Canfranc dans la neige…

[photo FR3]

la tête nord du tunnel vers Canfranc.

[photo FR3]

revoir le film :

http://midi-pyrenees.france3.fr/emissions/pyrenees-pirineos

AG 2013 & 2014

Assemblée générale
du samedi 7 décembre 2013

Plus les élections, le bureau de janvier 2014 et 5 photos de fin d’année

Les perspectives de la ligne Goya…

Cette année, l’Assemblée générale ordinaire et annuelle du CRÉLOC s’est déroulée le samedi 7 décembre 2013, à Oloron-Sainte-Marie (Pyrénées-Atlantiques), à la salle Louis-Barthou de la mairie, de 10 h 30 à 12 h 30.

La composition du Conseil d’administration et celle du Bureau seront mises en ligne après les réunions constitutives d’usage prévues à la mi-janvier 2014.

La mairie d’Oloron-Sainte-Marie, place Georges-Clemenceau.

[photo François Rebillard, 2013]

La perspective la plus immédiate :
la promesse d’une ligne internationale sur fond de Layens enneigé.

[Envoyer des fichiersphoto François Rebillard, 2013]

… ont été exposées.

Rapport moral

présenté par le président

Remerciements à :

— Bernard Uthurry ;

— Diego Colas, venu d’ultramontes assister à notre AG en sa qualité de CREFCO ;

— la presse, toujours soucieuse de rendre compte du Canfranc, qui n’est pas d’ailleurs un long fleuve tranquille ;

— à vous tous qui avez pris sur votre temps personnel de venir encourager le Canfranc ;

— à la garde rapprochée du CRÉLOC, au complet, l’ancien président Alain Cazenave-Piarrot étant excusé pour des raisons de déplacement professionnel ;

— à Jacques Couratte-Arnaude, notre secrétaire, pour me supporter.

 

Comme très souvent, le rapport moral du CRÉLOC est présenté avec son lot de bonnes et de moins bonnes nouvelles, en demi-teinte, en soleil et ombre, sol y sombra comme diraient nos voisins et amis aragonais.

L’année 2013 a très bien commencé puisqu’avec les fleurs du printemps a éclos le 15 mars un protocole d’accord entre la Région Aquitaine et le Gouvernement d’Aragon. Ce protocole définit la feuille de route du Canfranc jusqu’en 2020.

Mais aujourd’hui, l’ombre se fait sur ce protocole. Il prévoit le début des travaux Oloron–Bedous en cette fin d’année. Et en cette fin d’année, à deux semaines de la trêve des confiseurs, les travaux n’ont pas démarré !

À l’approche de l’été, une autre bonne nouvelle est apparue : l’enquête publique pour la réouverture d’Oloron–Bedous. Cette enquête, c’est tout un symbole : placée sous l’autorité du préfet, elle signifie que l’État donne son accord pour prolonger Pau–Oloron vers Canfranc. Le réseau ferré national va s’accroître de 25 kilomètres de voie supplémentaire vers l’Espagne, ne laissant plus qu’un hiatus de 32 kilomètres entre Bedous et Canfranc.

Mais c’était sans compter sans l’avis défavorable de la commission d’enquête ! Trop cher pour un trafic médiocre, dénonce-t-elle. Ce n’est pas totalement faux si on plante le projet à Bedous. Mais qui est assez naïf pour imaginer un butoir à Bedous alors que le courant naturel des circulations en vallée d’Aspe n’a jamais eu de cesse de franchir le Somport !

À l’automne, dès son arrivée dans les Pyrénées-Atlantiques, le nouveau préfet Pierre-André Durand faisait savoir à la presse qu’il signera l’arrêté de déclaration d’utilité publique, et ce, dans les deux mois.

Mais nous sommes à près de trois mois de cette annonce, et nous ne voyons pas la publication de ce fameux arrêté. Toutefois, en cette période de vœux, rien ne nous autorise à ne pas espérer. Une étoile brillait sur Bethléem ; une étoile brillera bientôt sur Bedous.

Remettons-nous en marche, car notre action s’inscrit dans la durée. N’ayez  pas peur d’affirmer votre foi dans le Canfranc. Un jour proche viendra où la saturation des camions sera telle, qu’on implorera la réouverture du Canfranc.

Pour aider à cela, nous avons besoin de vous. Le CRÉLOC, ce n’est pas qu’une demi-douzaine d’adhérents plus fous que d’autres à tirer le projet. Le CRÉLOC, c’est vous tous ! Et c’est de vos idées dont nous avons besoin : des idées novatrices, réalistes et concrètes. Des idées pour nos actions au quotidien ; des idées pour notre Lettre, dont nous distribuerons celle de décembre dès la fin de l’Assemblée générale ; des idées pour notre site internet, qui est notre porte ouverte sur le monde. Tous les gens qui m’appellent au sujet du Canfranc ont pris mes coordonnées sur notre site, du simple particulier à l’administrateur de Bruxelles.

Enfin, en pleine remise des grands prix littéraires, j’ai eu grand plaisir à saluer deux chefs-d’œuvre majeurs venant compléter utilement la bibliographie du Canfranc. Il s’agit  de l’ouvrage de Régine Péhau-Gerbet : Le transpyrénéen en vallée d’Aspe, aux Éditions Monhélios, et de la bande dessinée de Robert Minguez : Paul et le mystère du Pau- Canfranc,  » aux Éditons Cairn. Le premier rappelle le génie des ingénieurs et le courage des ouvriers qui ont construit le Canfranc : ne pas le rouvrir serait une faute à l’encontre de leur mémoire. La seconde imagine la réouverture prochaine du Canfranc avec des dessins dont la précision égale celle de la photographie. Bravo ; merci Régine, merci Robert !

Merci à tous pour votre attention.

Le président,
François Rebillard

Rapport  d’activités

  1. Vie de l’association

Après l’assemblée générale du 8 décembre 2012 à Bedous, le conseil d’administration s’est réuni 8 fois dans l’année, avec 5 participants en moyenne sur 8 membres restant (Yvan Picot, Bernard Barrère et Ludovic Gasnier n’ayant participé à aucun).

Il est donc nécessaire d’augmenter le nombre d’élus au conseil d’administration.

  1. Communication

Interne. — Les échanges sont perpétuels par Internet entre les membres du bureau. La Lettre du CRÉLOC n’est parue que deux fois, en raison de l’actualité car nous avons attendu longtemps la décision du préfet.

Médias. — Il ne se passe pas une semaine sans que le Canfranc ne soit évoqué. Chaque fois qu’il est question d’infrastructures, le sujet s’invite : exemple l’interview de Jean-Marc Ayrault.

Dans la presse donc, beaucoup de commentaires  (amplifiés par l’apparition du CROC), des articles du CRÉLOC, mais aussi le courrier des lecteurs, puis notre conférence de presse en septembre.

La télévision régionale interroge parfois François Rebillard. Nous sommes beaucoup sollicités pour des films sur le passé, et essayons de les ramener à l’avenir du Canfranc.

La radio aussi est présente, et même il y a eu, début novembre, un débat CRÉLOC-CROC  à Radio Oloron.

Le site est un puissant outil de communication : 40 à 50 visites par jour (!) et beaucoup d’appels téléphoniques ou de mails en découlent.

Livres  sur le Canfranc. — Le transpyrénéen en Vallée d’Aspe de Régine Péhau-Gerbet et la bande dessinée Paul et le mystère du Pau-Canfranc de Robert Minguez viennent de sortir et ont un impact très important pour notre cause.

  1. Actions de l’année 2013

Le préfet nous a reçus le 19 février et nous a rappelé que, pour tout projet dont le financement dépassait la centaine de millions d’euros, il fallait que le monde économique appuie fortement. Le nouveau préfet a surpris ceux qui s’étaient réfugiés derrière l’avis défavorable, en disant qu’il prononcerait l’utilité publique, mais il ne l’a pas encore confirmée.

La Chambre de Commerce et d’Industrie nous a enfin reçus le 20 mars car elle avait donné un avis très favorable pour l’enquête publique, mais nous n’avons pu les rencontrer depuis.

La déclaration d’utilité publique, en avril, avec un cahier des charges que nous n’avons pas pu consulter avant (ce qui nous aurait peut-être permis d’alerter sur ses erreurs) a, semble-t-il, plutôt favorisé l’opposition à la réouverture.

Au transfrontalier, plusieurs dates importantes ont aussi apporté le chaud et froid :

— le 15 mars, signature du protocole d’accord entre la Région Aquitaine et la Communauté autonome d’Aragon. Enfin un calendrier de réalisation !

— le 23 mars à Canfranc, journées sur l’intérêt économique du Canfranc. Malheureusement, la CCI de Pau n’a pu que transmettre une lettre de soutien ;

— le 21 juillet, l’anniversaire à la gare internationale ;

— le 25 octobre, démarches communes CRÉLOC-CREFCO à Saragosse ;

— le 27 novembre sommet franco-espagnol à Madrid qui n’a rien apporté.

Rencontre des maires de la vallée d’Aspe : après une rencontre en 2010 à Bedous, nous avons souhaité voir les maires individuellement (six entretiens, avec les mêmes questions) :

Question 1. — La réouverture du Canfranc vous semble-t-elle utile ou non ?

5 sont favorables, dont 2 avec réserves (autres projets davantage prioritaires), et 1 défavorable.

Les raisons invoquées sont surtout l’utilisation de la « plateforme » existante, la possibilité de transporter du fret local, mais aussi international, de préserver la mobilité des gens et le tourisme.

Que faire pour la réaliser ? : action des élus, projets en commun pour le fret.

Dans le cas de réponse négative quelle serait l’alternative : la route et les déviations.

Question 2. — Comment voyez-vous la coexistence du rail et de la route ?

La majorité est favorable à la coexistence, bien que l’un des maires ne l’accepte que si la route passe en dehors du village. C’est le même qui affirme l’utilité des déviations, les autres étant plus partagés.

D’une façon générale, on s’accorde à donner un ordre de priorité plus immédiat à la route sur le rail.

Question 3. — Le report modal de la route vers le rail vous apparaît-il une bonne solution, étant entendu que le trafic des camions reste autorisé en desserte locale ?

À part un maire, tout le monde est d’accord. L’opposition de celui-ci vient du fait qu’il dénie que ce trafic est important et privilégie la route sur la rail.

Question 4. — Impact sur les municipales de 2014 : non.

  1. La Région

Son rôle est souligné. Il a été bien cerné par l’intervention préalable qu’a faite Bernard Uthurry au début de l’assemblée générale.

L’action majeure est le protocole d’accord du 15 mars, mais aussi les contacts avec le préfet, le gouvernement et l’Europe.

Le projet de la région, Canfraneus, est expliqué.

Le secrétaire,
Jacques Couratte-Arnaude

 

Élections

Conseil d’administration

Liste des membres du Conseil d’administration du CRÉLOC élus à l’Assemblée générale tenue le 7 décembre 2013 à Oloron-Sainte-Marie (liste alphabétique de noms)

Christian Broucaret, en charge des relations avec le Conseil Régional d’Aquitaine.

Bernard Cazenave.

Alain Cazenave-Piarrot.

Jacques Couratte-Arnaude, vice-président en charge des relations avec l’Espagne.

Astrid Danguy, conseil pour les affaires juridiques.

Alain Dubourdieu, trésorier.

Danielle Laurin.

Julien Le Neveu, en charge de La Lettre du CRÉLOC.

Gérard Lopez, secrétaire, en charge de la veille de la presse espagnole.

Patrick Marconi, vice-président en charge des questions techniques.

Robert Minguez.

Jean-Luc Palacio, en charge des relations avec l’administrateur du site du CRÉLOC et en charge de la veille de la presse régionale française.

Régine Péhau-Gerbet, en charge des questions de l’histoire du Canfranc.

François Rebillard, président.

Michel Rodes, en charge des relations avec les associations environ­nementales.

Bureau

Liste des membres du Bureau du CRÉLOC élus au Conseil d’administration tenu le 24 janvier 2014 à Pau

Président : François Rebillard (05 59 39 71 98 & 06 81 96 15 21).

Secrétaire : Gérard Lopez (05 59 39 85 64).

Trésorier : Alain Dubourdieu (05 58 72 64 18).

Vice-présidents :

Jacques Couratte-Arnaude, vice-président en charge des relations avec l’Espagne (05 59 34 75 35).

Patrick Marconi, vice-président en charge des questions techniques (05 59 06 46 83).

 

Dernières images de l’année

Vue du lieu de l’assemblée générale 2012, à Bedous,
depuis la ligne Goya.

[photo François Rebillard, 2013]

En gare de Buzy en Béarn
ce TER Pau–Oloron remplit sa mission de service public.

[photo François Rebillard, 2013]

En gare de Pau, les 13 voitures de l’ex-Trans Europe Express du train-forum,
dans les années 70-80, il existait une cinquantaine de TEE en Europe.
Préfiguration d’un Pau–Zaragoza de relations internationales ?

[photo François Rebillard, 2013]

Pour le moment, le viaduc d’Escot, vu vers le nord, c’est la photo culte du site…

[photo François Rebillard, 2013]

… mais, cherchez l’erreur…

[photo François Rebillard, 2013]

… c’est une illusion optique, le camion se trouve bien sur la route,
et ce n’est que l’ombre du Canfranc qui se projette sur le goudron.
D’ailleurs, grâce à l’habileté de son chauffeur, il réussira peut-être
à dépasser le bus qui se rend à Canfranc,
sans le pousser dans le gave.

[photo François Rebillard, 2013]

… peut-être…

Le Transpyrénéen en Vallée d’Aspe

Ce livre qui parle d’ouvrages d’art est présenté comme un livre d’art

En 180 pages et de nombreuses photos inédites, c’est l’historique de la gestation de la ligne du Canfranc depuis la moitié du XIXe siècle, sa construction et son inauguration en 1928. C’est avant tout un hommage aux ouvriers et ingénieurs qui ont bâti cette voie ferrée d’exception en Vallée d’Aspe. Nul doute que vous aurez tous à cœur de mettre cet ouvrage doublement d’art sur les rayons de votre bibliothèque.

 

Une construction et des hommes… [Éditions Monhélios, 2013]

Le transpyrénéen en vallée d’Aspe, de Régine Péhau-Gerbet, aux Éditions Monhélios, Pau

Préface de Michel Papy. 180 pages, illustration en noir et blanc, broché, cousu, 22 x 22 cm, 27,00 €

Régine Péhau-Gerbet devant la voie ferrée qui passe en grande partie sous Oloron-Sainte-Marie. [photo Sébastien Lamarque]

Il y a un an, nous n’avions pas manqué de parler de Régine Péhau-Gerbet, cette historienne qui avait pris à cœur de restituer l’aventure du Canfranc… Désormais, son travail est mis à la portée de tous.

Après une bataille acharnée pour que le Transpyrénéen franchisse le Somport, la vallée d’Aspe va vivre pendant plus de vingt ans au rythme des chantiers avant de voir passer le premier train inauguré en grande pompe en 1928 à Canfranc. Deux mille ouvriers venus surtout de l’Aragon voisin  vont ainsi travailler le long du tracé, d’Escot aux Forges d’Abel, accomplissant des travaux titanesques et réalisant des prouesses techniques.

Mais qui sont ces hommes qui creusent la montagne pour relier par le rail  France et Espagne ? Quelles sont leurs conditions de vie et de travail ? Comment sont-ils perçus par les Aspois, population rurale, bien loin du monde ouvrier et du machinisme ?

Régine Péhau-Gerbet répond à ces questions et à quelques autres, en étayant sa démonstration de cartes postales, de documents d’époque et de témoignages.

Dans le cadre d’un mémoire de maîtrise préparé dans les années 80, Régine Péhau-Gerbet avait rencontré les derniers acteurs et les derniers témoins de ce chantier qui a bouleversé toute la vie de la vallée d’Aspe en ce premier quart de XXe siècle. Cette professeur d’histoire-géographie, aujourd’hui jeune retraitée, a repris ce sujet qui l’avait passionnée, l’a approfondi tout en lui ôtant sa gangue universitaire. il en résulte un livre passionnant sur cet envers du décor que sont les acteurs et bâtisseurs de ces grands travaux, ouvrage agrémenté d’une iconographie inédite sur cette ligne de chemin de fer devenue mythique.

Ce mois d’octobre

Bref coup d’œil sur l’avenir…

Ce qu’on remarque, c’est que l’avenir raisonnable s’inscrit bien dans le rétablissement de la ligne, de légers détails le montrent clairement.

Une jolie gare bien dans le siècle…

[photo François Rebillard, 2013]

Ici, à Buzy-en-Béarn, il n’y a pas que la voie entre Oloron et Pau qui a été modernisée. La gare de Buzy a été rajeunie par la pose d’éléments modernes : signalétique, éclairage des quais, abri à vélo, abri-voyageurs…

À Bedous, on se tient prêt à nous accueillir le plus vite possible.

[photo François Rebillard, 2013]

Une vue plongeante de la gare de Bedous, prise depuis la table panoramique du village, nous montre le bâtiment des voyageurs, avec sa toiture neuve, tandis que l’ancienne remise des locomotives a été transformée en gîtes pour le Comité d’entreprise de la SNCF de Bordeaux. La base de l’ancien château d’eau a été conservée, comme nous l’avions déjà dit, et pourquoi la citerne avait été déposée. Certes, le plan de voies disparaît chaque année de plus en plus sous les herbes folles, mais il n’est cependant pas tout à fait buissonneux, il est grand temps de rouvrir !

Essais sur la voie existante d’un train de maintenance écologique.

[photo François Rebillard, 2013]

Désherber ? Le scoop : le premier train désherbeur est en marche en gare de Bedous, au franchissement du Gabarret, le gave d’Aydius. C’est un TEE, un « Train Extrêmement Écologique », et non encore le fameux Trans Europe Express qui pourra un jour passer par là… peut-être.

la raison prévaudra toujours…

… on le répétera à l’Assemblée générale du CRÉLOC, le 7 décembre 2013, → voir détail

AG 2013

Assemblée générale
du samedi 7 décembre 2013

On pourra venir en train…

Les assemblées générales du CRÉLOC se déplacent le long de la ligne Goya en fonction des opportunités qui se présentent, et, pour une fois de la proximité d’une gare opérationnelle.

Cette année, l’Assemblée générale ordinaire et annuelle du CRÉLOC se déroulera le samedi 7 décembre 2013, à Oloron-Sainte-Marie (Pyrénées-Atlantiques), à la salle Louis-Barthou de la mairie, de 10 h 30 à 12 h 30.

La mairie d’Oloron-Sainte-Marie, place Georges-Clemenceau.

[photo François Rebillard, 2013]

esp

… si on vient du nord.

On pourra prendre le TER qui sera au départ de Pau à 9 h 20 et arrivera à Oloron à 9 h 58. Les participants qui veulent l’emprunter pourront être attendus en gare d’Oloron par une voiture afin de rejoindre la mairie distante de 1 à 1,500 km (selon qu’on s’y rend à pied ou en voiture) dans ce cas, prévenir la veille à :

François Rebillard

06 81 96 15 21

ou bien Jacques Couratte-Arnaude

06 86 43 02 91

Le repas

Le repas qui suivra l’Assemblée générale aura lieu au restaurant La Cancha, à Oloron même. Les réservations pour le nombre de couverts sont à prendre pour le 30 novembre au plus tard auprès de :

Jacques Couratte-Arnaude

06 86 43 02 91 et 05 59 34 75 35

ou couratte-arnaude@orange.fr

Rappel d’usage

Il est rappelé que seuls les adhérents à jour de leur cotisation 2013 pourront prendre part aux votes éventuels.

Le président,
François Rebillard

Oloron, de la gare à la mairie au plus court, ou inversement.

La BD inspirée

Paul et le mystère du Canfranc

Une bande dessinée bien plus que ferroviaire

à lire en attendant le train…

« Carnet dans une main, appareil photo dans l’autre : c’est un travail d’enquêteur que réalisait Robert Minguez lorsque je l’ai rencontré en gare des Forges d’Abel. Je savais que les dessins de sa bande dessinée reproduiraient avec grande minutie les moindres détails du terrain. À votre tour, achetez sans plus tarder cet album, en vente depuis la mi-octobre. Ouvrez le livre et… bon voyage jusqu’à Canfranc ! » (François Rebillard).

Robert Minguez derrière les deux éditions de Paul et le mystère du Pau-Canfranc.
[photo D. Le Déodic, Sud Ouest]esp

… ou en l’espérant.

L’avis de SUD OUEST par Marcel Bedaxagar

« Je suis graphiste de formation », raconte Robert Minguez, auteur de la bande dessinée Paul et le mystère du Pau-Canfranc. Né à Paris en 1970, le graphiste se rend au Québec à l’âge de vingt-quatre ans. « J’y ai travaillé pendant dix ans dans une agence de communication, puis j’ai passé six mois en Californie. Ensuite, je suis revenu en France dans la région Provence-Alpes-Côte-d’Azur avant d’arriver à Pau en 2008. » C’est là que germe l’idée de cette BD originale.

« J’ai ressenti le besoin de faire quelque chose de plus créatif. J’ai participé à une assemblée générale du Comité pour la réouverture de la ligne Oloron-Canfranc en 2010 : les objectifs de ces militants et ceux de leurs pendants espagnols de la CREFCO m’ont plu, et j’ai adhéré. » Un immense travail commence alors. « C’est la première fois que je fais un travail de BD. C’était un grand défi, un saut dans le grand bain. »

L’histoire de la ligne et de sa construction fascine Robert Minguez. Il mène d’abord le travail de BD parallèlement à son activité salariée à Pau. Victime d’un licenciement économique en 2011, il peut s’y consacrer pleinement tout en continuant sa recherche d’emploi. « Le scénario était bien établi. J’ai entamé ma démarche créative. »

Paul et le mystère du Pau-Canfranc raconte l’histoire d’un petit garçon dont les parents quittent Bordeaux pour venir vivre en vallée d’Aspe. Au fil des rencontres que fera le petit Paul, l’histoire de la vallée d’Aspe défile dans la BD. « Paul remonte dans le passé. J’ai fait un récapitulatif historique. Depuis des siècles, des quantités incroyables de gens ont franchi le col du Somport. Je les ai représentés dans une grande fresque sur une double page. »

Mais la plus grande partie de la BD est consacrée à l’historique de la ligne Pau-Canfranc, de sa construction à l’inauguration le 18 juillet 1928 par le roi d’Espagne Alfonso XIII, le président de la République Gaston Doumergue et Louis Barthou. Une aventure qui passe par la guerre de 39-45 (la BD évoque même le transit de l’or des nazis par cette ligne), et se termine au pont de l’Estanguet le 27 mars 1970. Provisoirement, car la BD de Robert Minguez se termine sur une note très optimiste. Sans déflorer le sujet, cette fin se place clairement dans la réouverture de la ligne Oloron-Canfranc. Robert Minguez y croit et espère qu’elle sera bien effective en 2020.

Le travail historique de l’auteur est remarquable. « Je me suis documenté, j’ai recoupé les informations. Et pour contrebalancer cette densité en texte, j’ai créé des situations vivantes, très concrètes. »

Fasciné par les ouvrages d’art de cette ligne, Robert Minguez s’est attaché à les reproduire fidèlement : le pont d’Escot, le tunnel du Somport, la gare de Canfranc y trouvent toute leur place. « Il est important de les réhabiliter. Ailleurs, on fait d’un simple caillou une attraction touristique », estime-t-il. Paul et le mystère du Pau-Canfranc est publié par les éditions Cairn en France. Mais son double existe en Espagne, dans la langue de Cervantes. Le frère de l’auteur, Daniel Minguez, est l’auteur de la traduction et les éditions Mira Editores de Saragosse l’ont publié. « Je n’aurais jamais pu trouver cet éditeur sans l’aide d’un ami journaliste : Ramón Javier Campo del Heraldo de Aragón. »

Aujourd’hui, Robert Minguez vit près de Pau, à Lée. Un village jumelé avec La Puebla de Alfindén en Aragon. Le village d’origine des parents de l’auteur. D’où de fréquents passages par la vallée d’Aspe qui ne sont pas pour rien dans la fascination de l’auteur pour cette ligne. « Mon père est né juste après l’ouverture de la ligne et moi juste avant l’accident du pont de Lestanguet. » Robert Minguez y voit un signe du destin.

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Voir pour la bande dessinée : www.rmportfolio.com
ou pour les éditeurs :
http ://www.editions-cairn.fr/a-paraître/pau-et-le-mystère-de-pau-canfranc.html
et
http ://blog.miraeditores.com/2013/09/paul-y-el-misterio-del-pau-canfranc.html