Le film

On peut encore voir le film :

http://midi-pyrenees.france3.fr/emissions/pyrenees-pirineos

Pyrénées Pirineos n° 21

Le magazine des Pyrénées

Marina Cabanis Consul est une jeune journaliste espagnole née sur la frontière
entre la France et l’Espagne et nous raconte les Pyrénées
d’un côté et de l’autre….

[photo FR3]

 

Diffusion France 3 Aquitaine,
Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées

Le dimanche 2 février 2014

Émission spéciale consacrée à la ligne mythique : « Pau–Canfranc ».
Galerie de portraits de Pau, dans les Pyrénées-Atlantiques,
à Canfranc de l’autre côté de la frontière, en Aragon.

Bon voyage !

Marina nous emmène en voyage tout au long de l’ancienne ligne de chemin de fer « Pau–Canfranc », à la rencontre de personnages qui vont nous raconter chacun à sa façon, son extraordinaire et malheureuse histoire.

Au départ de Pau, Marina rencontre Régine Pehau-Gerbet, historienne et auteur de Le transpyrénéen en vallée d’Aspe — Une construction et des hommes ; elle nous explique la naissance de la ligne, en 1928.

Robert Minguez, auteur de la bande dessinée Paul et le mystère du Pau-Canfranc nous embarque, en images, à travers le temps et à travers les montagnes pyrénéennes.

Jean-Marc Linarès, passionné de trains et de modélisme, nous présente ses maquettes. Le hasard l’a conduit à habiter juste à côté de la ligne abandonnée.

Séquence souvenir avec Jacques Couratte-Arnaude, ancien maire de Bedous, qui nous conte le train de son enfance.

Anna Lacoste nous rapporte, quant à elle, un élément clé de cette histoire, puisqu’elle a été témoin de l’accident du train en 1970 qui est à l’origine de la fermeture de la ligne.

Marina va aussi rencontrer François Rebillard, président du CRÉLOC, le comité pour la réouverture de la ligne Oloron–Canfranc, Jean-Louis Carrassoumet, photographe et pour finir Luis Fraga, le chef de gare de Canfranc.

 

Réalisation : Jacques Mitsch

Les rails de la gare de Canfranc dans la neige…

[photo FR3]

la tête nord du tunnel vers Canfranc.

[photo FR3]

revoir le film :

http://midi-pyrenees.france3.fr/emissions/pyrenees-pirineos

AG 2013

Assemblée générale
du samedi 7 décembre 2013

Plus les élections, le bureau de janvier 2014 et 5 photos de fin d’année

Les perspectives de la ligne Goya…

Cette année, l’Assemblée générale ordinaire et annuelle du CRÉLOC s’est déroulée le samedi 7 décembre 2013, à Oloron-Sainte-Marie (Pyrénées-Atlantiques), à la salle Louis-Barthou de la mairie, de 10 h 30 à 12 h 30.

La composition du Conseil d’administration et celle du Bureau seront mises en ligne après les réunions constitutives d’usage prévues à la mi-janvier 2014.

La mairie d’Oloron-Sainte-Marie, place Georges-Clemenceau.

[photo François Rebillard, 2013]

La perspective la plus immédiate :
la promesse d’une ligne internationale sur fond de Layens enneigé.

[Envoyer des fichiersphoto François Rebillard, 2013]

… ont été exposées.

Rapport moral

présenté par le président

Remerciements à :

— Bernard Uthurry ;

— Diego Colas, venu d’ultramontes assister à notre AG en sa qualité de CREFCO ;

— la presse, toujours soucieuse de rendre compte du Canfranc, qui n’est pas d’ailleurs un long fleuve tranquille ;

— à vous tous qui avez pris sur votre temps personnel de venir encourager le Canfranc ;

— à la garde rapprochée du CRÉLOC, au complet, l’ancien président Alain Cazenave-Piarrot étant excusé pour des raisons de déplacement professionnel ;

— à Jacques Couratte-Arnaude, notre secrétaire, pour me supporter.

 

Comme très souvent, le rapport moral du CRÉLOC est présenté avec son lot de bonnes et de moins bonnes nouvelles, en demi-teinte, en soleil et ombre, sol y sombra comme diraient nos voisins et amis aragonais.

L’année 2013 a très bien commencé puisqu’avec les fleurs du printemps a éclos le 15 mars un protocole d’accord entre la Région Aquitaine et le Gouvernement d’Aragon. Ce protocole définit la feuille de route du Canfranc jusqu’en 2020.

Mais aujourd’hui, l’ombre se fait sur ce protocole. Il prévoit le début des travaux Oloron–Bedous en cette fin d’année. Et en cette fin d’année, à deux semaines de la trêve des confiseurs, les travaux n’ont pas démarré !

À l’approche de l’été, une autre bonne nouvelle est apparue : l’enquête publique pour la réouverture d’Oloron–Bedous. Cette enquête, c’est tout un symbole : placée sous l’autorité du préfet, elle signifie que l’État donne son accord pour prolonger Pau–Oloron vers Canfranc. Le réseau ferré national va s’accroître de 25 kilomètres de voie supplémentaire vers l’Espagne, ne laissant plus qu’un hiatus de 32 kilomètres entre Bedous et Canfranc.

Mais c’était sans compter sans l’avis défavorable de la commission d’enquête ! Trop cher pour un trafic médiocre, dénonce-t-elle. Ce n’est pas totalement faux si on plante le projet à Bedous. Mais qui est assez naïf pour imaginer un butoir à Bedous alors que le courant naturel des circulations en vallée d’Aspe n’a jamais eu de cesse de franchir le Somport !

À l’automne, dès son arrivée dans les Pyrénées-Atlantiques, le nouveau préfet Pierre-André Durand faisait savoir à la presse qu’il signera l’arrêté de déclaration d’utilité publique, et ce, dans les deux mois.

Mais nous sommes à près de trois mois de cette annonce, et nous ne voyons pas la publication de ce fameux arrêté. Toutefois, en cette période de vœux, rien ne nous autorise à ne pas espérer. Une étoile brillait sur Bethléem ; une étoile brillera bientôt sur Bedous.

Remettons-nous en marche, car notre action s’inscrit dans la durée. N’ayez  pas peur d’affirmer votre foi dans le Canfranc. Un jour proche viendra où la saturation des camions sera telle, qu’on implorera la réouverture du Canfranc.

Pour aider à cela, nous avons besoin de vous. Le CRÉLOC, ce n’est pas qu’une demi-douzaine d’adhérents plus fous que d’autres à tirer le projet. Le CRÉLOC, c’est vous tous ! Et c’est de vos idées dont nous avons besoin : des idées novatrices, réalistes et concrètes. Des idées pour nos actions au quotidien ; des idées pour notre Lettre, dont nous distribuerons celle de décembre dès la fin de l’Assemblée générale ; des idées pour notre site internet, qui est notre porte ouverte sur le monde. Tous les gens qui m’appellent au sujet du Canfranc ont pris mes coordonnées sur notre site, du simple particulier à l’administrateur de Bruxelles.

Enfin, en pleine remise des grands prix littéraires, j’ai eu grand plaisir à saluer deux chefs-d’œuvre majeurs venant compléter utilement la bibliographie du Canfranc. Il s’agit  de l’ouvrage de Régine Péhau-Gerbet : Le transpyrénéen en vallée d’Aspe, aux Éditions Monhélios, et de la bande dessinée de Robert Minguez : Paul et le mystère du Pau- Canfranc,  » aux Éditons Cairn. Le premier rappelle le génie des ingénieurs et le courage des ouvriers qui ont construit le Canfranc : ne pas le rouvrir serait une faute à l’encontre de leur mémoire. La seconde imagine la réouverture prochaine du Canfranc avec des dessins dont la précision égale celle de la photographie. Bravo ; merci Régine, merci Robert !

Merci à tous pour votre attention.

Le président,
François Rebillard

Rapport  d’activités

  1. Vie de l’association

Après l’assemblée générale du 8 décembre 2012 à Bedous, le conseil d’administration s’est réuni 8 fois dans l’année, avec 5 participants en moyenne sur 8 membres restant (Yvan Picot, Bernard Barrère et Ludovic Gasnier n’ayant participé à aucun).

Il est donc nécessaire d’augmenter le nombre d’élus au conseil d’administration.

  1. Communication

Interne. — Les échanges sont perpétuels par Internet entre les membres du bureau. La Lettre du CRÉLOC n’est parue que deux fois, en raison de l’actualité car nous avons attendu longtemps la décision du préfet.

Médias. — Il ne se passe pas une semaine sans que le Canfranc ne soit évoqué. Chaque fois qu’il est question d’infrastructures, le sujet s’invite : exemple l’interview de Jean-Marc Ayrault.

Dans la presse donc, beaucoup de commentaires  (amplifiés par l’apparition du CROC), des articles du CRÉLOC, mais aussi le courrier des lecteurs, puis notre conférence de presse en septembre.

La télévision régionale interroge parfois François Rebillard. Nous sommes beaucoup sollicités pour des films sur le passé, et essayons de les ramener à l’avenir du Canfranc.

La radio aussi est présente, et même il y a eu, début novembre, un débat CRÉLOC-CROC  à Radio Oloron.

Le site est un puissant outil de communication : 40 à 50 visites par jour (!) et beaucoup d’appels téléphoniques ou de mails en découlent.

Livres  sur le Canfranc. — Le transpyrénéen en Vallée d’Aspe de Régine Péhau-Gerbet et la bande dessinée Paul et le mystère du Pau-Canfranc de Robert Minguez viennent de sortir et ont un impact très important pour notre cause.

  1. Actions de l’année 2013

Le préfet nous a reçus le 19 février et nous a rappelé que, pour tout projet dont le financement dépassait la centaine de millions d’euros, il fallait que le monde économique appuie fortement. Le nouveau préfet a surpris ceux qui s’étaient réfugiés derrière l’avis défavorable, en disant qu’il prononcerait l’utilité publique, mais il ne l’a pas encore confirmée.

La Chambre de Commerce et d’Industrie nous a enfin reçus le 20 mars car elle avait donné un avis très favorable pour l’enquête publique, mais nous n’avons pu les rencontrer depuis.

La déclaration d’utilité publique, en avril, avec un cahier des charges que nous n’avons pas pu consulter avant (ce qui nous aurait peut-être permis d’alerter sur ses erreurs) a, semble-t-il, plutôt favorisé l’opposition à la réouverture.

Au transfrontalier, plusieurs dates importantes ont aussi apporté le chaud et froid :

— le 15 mars, signature du protocole d’accord entre la Région Aquitaine et la Communauté autonome d’Aragon. Enfin un calendrier de réalisation !

— le 23 mars à Canfranc, journées sur l’intérêt économique du Canfranc. Malheureusement, la CCI de Pau n’a pu que transmettre une lettre de soutien ;

— le 21 juillet, l’anniversaire à la gare internationale ;

— le 25 octobre, démarches communes CRÉLOC-CREFCO à Saragosse ;

— le 27 novembre sommet franco-espagnol à Madrid qui n’a rien apporté.

Rencontre des maires de la vallée d’Aspe : après une rencontre en 2010 à Bedous, nous avons souhaité voir les maires individuellement (six entretiens, avec les mêmes questions) :

Question 1. — La réouverture du Canfranc vous semble-t-elle utile ou non ?

5 sont favorables, dont 2 avec réserves (autres projets davantage prioritaires), et 1 défavorable.

Les raisons invoquées sont surtout l’utilisation de la « plateforme » existante, la possibilité de transporter du fret local, mais aussi international, de préserver la mobilité des gens et le tourisme.

Que faire pour la réaliser ? : action des élus, projets en commun pour le fret.

Dans le cas de réponse négative quelle serait l’alternative : la route et les déviations.

Question 2. — Comment voyez-vous la coexistence du rail et de la route ?

La majorité est favorable à la coexistence, bien que l’un des maires ne l’accepte que si la route passe en dehors du village. C’est le même qui affirme l’utilité des déviations, les autres étant plus partagés.

D’une façon générale, on s’accorde à donner un ordre de priorité plus immédiat à la route sur le rail.

Question 3. — Le report modal de la route vers le rail vous apparaît-il une bonne solution, étant entendu que le trafic des camions reste autorisé en desserte locale ?

À part un maire, tout le monde est d’accord. L’opposition de celui-ci vient du fait qu’il dénie que ce trafic est important et privilégie la route sur la rail.

Question 4. — Impact sur les municipales de 2014 : non.

  1. La Région

Son rôle est souligné. Il a été bien cerné par l’intervention préalable qu’a faite Bernard Uthurry au début de l’assemblée générale.

L’action majeure est le protocole d’accord du 15 mars, mais aussi les contacts avec le préfet, le gouvernement et l’Europe.

Le projet de la région, Canfraneus, est expliqué.

Le secrétaire,
Jacques Couratte-Arnaude

 

Élections

Conseil d’administration

Liste des membres du Conseil d’administration du CRÉLOC élus à l’Assemblée générale tenue le 7 décembre 2013 à Oloron-Sainte-Marie (liste alphabétique de noms)

Christian Broucaret, en charge des relations avec le Conseil Régional d’Aquitaine.

Bernard Cazenave.

Alain Cazenave-Piarrot.

Jacques Couratte-Arnaude, vice-président en charge des relations avec l’Espagne.

Astrid Danguy, conseil pour les affaires juridiques.

Alain Dubourdieu, trésorier.

Danielle Laurin.

Julien Le Neveu, en charge de La Lettre du CRÉLOC.

Gérard Lopez, secrétaire, en charge de la veille de la presse espagnole.

Patrick Marconi, vice-président en charge des questions techniques.

Robert Minguez.

Jean-Luc Palacio, en charge des relations avec l’administrateur du site du CRÉLOC et en charge de la veille de la presse régionale française.

Régine Péhau-Gerbet, en charge des questions de l’histoire du Canfranc.

François Rebillard, président.

Michel Rodes, en charge des relations avec les associations environ­nementales.

Bureau

Liste des membres du Bureau du CRÉLOC élus au Conseil d’administration tenu le 24 janvier 2014 à Pau

Président : François Rebillard (05 59 39 71 98 & 06 81 96 15 21).

Secrétaire : Gérard Lopez (05 59 39 85 64).

Trésorier : Alain Dubourdieu (05 58 72 64 18).

Vice-présidents :

Jacques Couratte-Arnaude, vice-président en charge des relations avec l’Espagne (05 59 34 75 35).

Patrick Marconi, vice-président en charge des questions techniques (05 59 06 46 83).

 

Dernières images de l’année

Vue du lieu de l’assemblée générale 2012, à Bedous,
depuis la ligne Goya.

[photo François Rebillard, 2013]

En gare de Buzy en Béarn
ce TER Pau–Oloron remplit sa mission de service public.

[photo François Rebillard, 2013]

En gare de Pau, les 13 voitures de l’ex-Trans Europe Express du train-forum,
dans les années 70-80, il existait une cinquantaine de TEE en Europe.
Préfiguration d’un Pau–Zaragoza de relations internationales ?

[photo François Rebillard, 2013]

Pour le moment, le viaduc d’Escot, vu vers le nord, c’est la photo culte du site…

[photo François Rebillard, 2013]

… mais, cherchez l’erreur…

[photo François Rebillard, 2013]

… c’est une illusion optique, le camion se trouve bien sur la route,
et ce n’est que l’ombre du Canfranc qui se projette sur le goudron.
D’ailleurs, grâce à l’habileté de son chauffeur, il réussira peut-être
à dépasser le bus qui se rend à Canfranc,
sans le pousser dans le gave.

[photo François Rebillard, 2013]

… peut-être…

Le Transpyrénéen en Vallée d’Aspe

Ce livre qui parle d’ouvrages d’art est présenté comme un livre d’art

En 180 pages et de nombreuses photos inédites, c’est l’historique de la gestation de la ligne du Canfranc depuis la moitié du XIXe siècle, sa construction et son inauguration en 1928. C’est avant tout un hommage aux ouvriers et ingénieurs qui ont bâti cette voie ferrée d’exception en Vallée d’Aspe. Nul doute que vous aurez tous à cœur de mettre cet ouvrage doublement d’art sur les rayons de votre bibliothèque.

 

Une construction et des hommes… [Éditions Monhélios, 2013]

Le transpyrénéen en vallée d’Aspe, de Régine Péhau-Gerbet, aux Éditions Monhélios, Pau

Préface de Michel Papy. 180 pages, illustration en noir et blanc, broché, cousu, 22 x 22 cm, 27,00 €

Régine Péhau-Gerbet devant la voie ferrée qui passe en grande partie sous Oloron-Sainte-Marie. [photo Sébastien Lamarque]

Il y a un an, nous n’avions pas manqué de parler de Régine Péhau-Gerbet, cette historienne qui avait pris à cœur de restituer l’aventure du Canfranc… Désormais, son travail est mis à la portée de tous.

Après une bataille acharnée pour que le Transpyrénéen franchisse le Somport, la vallée d’Aspe va vivre pendant plus de vingt ans au rythme des chantiers avant de voir passer le premier train inauguré en grande pompe en 1928 à Canfranc. Deux mille ouvriers venus surtout de l’Aragon voisin  vont ainsi travailler le long du tracé, d’Escot aux Forges d’Abel, accomplissant des travaux titanesques et réalisant des prouesses techniques.

Mais qui sont ces hommes qui creusent la montagne pour relier par le rail  France et Espagne ? Quelles sont leurs conditions de vie et de travail ? Comment sont-ils perçus par les Aspois, population rurale, bien loin du monde ouvrier et du machinisme ?

Régine Péhau-Gerbet répond à ces questions et à quelques autres, en étayant sa démonstration de cartes postales, de documents d’époque et de témoignages.

Dans le cadre d’un mémoire de maîtrise préparé dans les années 80, Régine Péhau-Gerbet avait rencontré les derniers acteurs et les derniers témoins de ce chantier qui a bouleversé toute la vie de la vallée d’Aspe en ce premier quart de XXe siècle. Cette professeur d’histoire-géographie, aujourd’hui jeune retraitée, a repris ce sujet qui l’avait passionnée, l’a approfondi tout en lui ôtant sa gangue universitaire. il en résulte un livre passionnant sur cet envers du décor que sont les acteurs et bâtisseurs de ces grands travaux, ouvrage agrémenté d’une iconographie inédite sur cette ligne de chemin de fer devenue mythique.

Ce mois d’octobre

Bref coup d’œil sur l’avenir…

Ce qu’on remarque, c’est que l’avenir raisonnable s’inscrit bien dans le rétablissement de la ligne, de légers détails le montrent clairement.

Une jolie gare bien dans le siècle…

[photo François Rebillard, 2013]

Ici, à Buzy-en-Béarn, il n’y a pas que la voie entre Oloron et Pau qui a été modernisée. La gare de Buzy a été rajeunie par la pose d’éléments modernes : signalétique, éclairage des quais, abri à vélo, abri-voyageurs…

À Bedous, on se tient prêt à nous accueillir le plus vite possible.

[photo François Rebillard, 2013]

Une vue plongeante de la gare de Bedous, prise depuis la table panoramique du village, nous montre le bâtiment des voyageurs, avec sa toiture neuve, tandis que l’ancienne remise des locomotives a été transformée en gîtes pour le Comité d’entreprise de la SNCF de Bordeaux. La base de l’ancien château d’eau a été conservée, comme nous l’avions déjà dit, et pourquoi la citerne avait été déposée. Certes, le plan de voies disparaît chaque année de plus en plus sous les herbes folles, mais il n’est cependant pas tout à fait buissonneux, il est grand temps de rouvrir !

Essais sur la voie existante d’un train de maintenance écologique.

[photo François Rebillard, 2013]

Désherber ? Le scoop : le premier train désherbeur est en marche en gare de Bedous, au franchissement du Gabarret, le gave d’Aydius. C’est un TEE, un « Train Extrêmement Écologique », et non encore le fameux Trans Europe Express qui pourra un jour passer par là… peut-être.

la raison prévaudra toujours…

… on le répétera à l’Assemblée générale du CRÉLOC, le 7 décembre 2013, → voir détail

AG 2013

Assemblée générale
du samedi 7 décembre 2013

On pourra venir en train…

Les assemblées générales du CRÉLOC se déplacent le long de la ligne Goya en fonction des opportunités qui se présentent, et, pour une fois de la proximité d’une gare opérationnelle.

Cette année, l’Assemblée générale ordinaire et annuelle du CRÉLOC se déroulera le samedi 7 décembre 2013, à Oloron-Sainte-Marie (Pyrénées-Atlantiques), à la salle Louis-Barthou de la mairie, de 10 h 30 à 12 h 30.

La mairie d’Oloron-Sainte-Marie, place Georges-Clemenceau.

[photo François Rebillard, 2013]

esp

… si on vient du nord.

On pourra prendre le TER qui sera au départ de Pau à 9 h 20 et arrivera à Oloron à 9 h 58. Les participants qui veulent l’emprunter pourront être attendus en gare d’Oloron par une voiture afin de rejoindre la mairie distante de 1 à 1,500 km (selon qu’on s’y rend à pied ou en voiture) dans ce cas, prévenir la veille à :

François Rebillard

06 81 96 15 21

ou bien Jacques Couratte-Arnaude

06 86 43 02 91

Le repas

Le repas qui suivra l’Assemblée générale aura lieu au restaurant La Cancha, à Oloron même. Les réservations pour le nombre de couverts sont à prendre pour le 30 novembre au plus tard auprès de :

Jacques Couratte-Arnaude

06 86 43 02 91 et 05 59 34 75 35

ou couratte-arnaude@orange.fr

Rappel d’usage

Il est rappelé que seuls les adhérents à jour de leur cotisation 2013 pourront prendre part aux votes éventuels.

Le président,
François Rebillard

Oloron, de la gare à la mairie au plus court, ou inversement.

La BD inspirée

Paul et le mystère du Canfranc

Une bande dessinée bien plus que ferroviaire

à lire en attendant le train…

« Carnet dans une main, appareil photo dans l’autre : c’est un travail d’enquêteur que réalisait Robert Minguez lorsque je l’ai rencontré en gare des Forges d’Abel. Je savais que les dessins de sa bande dessinée reproduiraient avec grande minutie les moindres détails du terrain. À votre tour, achetez sans plus tarder cet album, en vente depuis la mi-octobre. Ouvrez le livre et… bon voyage jusqu’à Canfranc ! » (François Rebillard).

Robert Minguez derrière les deux éditions de Paul et le mystère du Pau-Canfranc.
[photo D. Le Déodic, Sud Ouest]esp

… ou en l’espérant.

L’avis de SUD OUEST par Marcel Bedaxagar

« Je suis graphiste de formation », raconte Robert Minguez, auteur de la bande dessinée Paul et le mystère du Pau-Canfranc. Né à Paris en 1970, le graphiste se rend au Québec à l’âge de vingt-quatre ans. « J’y ai travaillé pendant dix ans dans une agence de communication, puis j’ai passé six mois en Californie. Ensuite, je suis revenu en France dans la région Provence-Alpes-Côte-d’Azur avant d’arriver à Pau en 2008. » C’est là que germe l’idée de cette BD originale.

« J’ai ressenti le besoin de faire quelque chose de plus créatif. J’ai participé à une assemblée générale du Comité pour la réouverture de la ligne Oloron-Canfranc en 2010 : les objectifs de ces militants et ceux de leurs pendants espagnols de la CREFCO m’ont plu, et j’ai adhéré. » Un immense travail commence alors. « C’est la première fois que je fais un travail de BD. C’était un grand défi, un saut dans le grand bain. »

L’histoire de la ligne et de sa construction fascine Robert Minguez. Il mène d’abord le travail de BD parallèlement à son activité salariée à Pau. Victime d’un licenciement économique en 2011, il peut s’y consacrer pleinement tout en continuant sa recherche d’emploi. « Le scénario était bien établi. J’ai entamé ma démarche créative. »

Paul et le mystère du Pau-Canfranc raconte l’histoire d’un petit garçon dont les parents quittent Bordeaux pour venir vivre en vallée d’Aspe. Au fil des rencontres que fera le petit Paul, l’histoire de la vallée d’Aspe défile dans la BD. « Paul remonte dans le passé. J’ai fait un récapitulatif historique. Depuis des siècles, des quantités incroyables de gens ont franchi le col du Somport. Je les ai représentés dans une grande fresque sur une double page. »

Mais la plus grande partie de la BD est consacrée à l’historique de la ligne Pau-Canfranc, de sa construction à l’inauguration le 18 juillet 1928 par le roi d’Espagne Alfonso XIII, le président de la République Gaston Doumergue et Louis Barthou. Une aventure qui passe par la guerre de 39-45 (la BD évoque même le transit de l’or des nazis par cette ligne), et se termine au pont de l’Estanguet le 27 mars 1970. Provisoirement, car la BD de Robert Minguez se termine sur une note très optimiste. Sans déflorer le sujet, cette fin se place clairement dans la réouverture de la ligne Oloron-Canfranc. Robert Minguez y croit et espère qu’elle sera bien effective en 2020.

Le travail historique de l’auteur est remarquable. « Je me suis documenté, j’ai recoupé les informations. Et pour contrebalancer cette densité en texte, j’ai créé des situations vivantes, très concrètes. »

Fasciné par les ouvrages d’art de cette ligne, Robert Minguez s’est attaché à les reproduire fidèlement : le pont d’Escot, le tunnel du Somport, la gare de Canfranc y trouvent toute leur place. « Il est important de les réhabiliter. Ailleurs, on fait d’un simple caillou une attraction touristique », estime-t-il. Paul et le mystère du Pau-Canfranc est publié par les éditions Cairn en France. Mais son double existe en Espagne, dans la langue de Cervantes. Le frère de l’auteur, Daniel Minguez, est l’auteur de la traduction et les éditions Mira Editores de Saragosse l’ont publié. « Je n’aurais jamais pu trouver cet éditeur sans l’aide d’un ami journaliste : Ramón Javier Campo del Heraldo de Aragón. »

Aujourd’hui, Robert Minguez vit près de Pau, à Lée. Un village jumelé avec La Puebla de Alfindén en Aragon. Le village d’origine des parents de l’auteur. D’où de fréquents passages par la vallée d’Aspe qui ne sont pas pour rien dans la fascination de l’auteur pour cette ligne. « Mon père est né juste après l’ouverture de la ligne et moi juste avant l’accident du pont de Lestanguet. » Robert Minguez y voit un signe du destin.

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Voir pour la bande dessinée : www.rmportfolio.com
ou pour les éditeurs :
http ://www.editions-cairn.fr/a-paraître/pau-et-le-mystère-de-pau-canfranc.html
et
http ://blog.miraeditores.com/2013/09/paul-y-el-misterio-del-pau-canfranc.html

Ce mois d’août

Un petit coup de sonde estival…

Un inconnu (¿un desconocido?) a installé ce panneau en bois sur le garde-corps de la voie ferrée du Canfranc, à proximité du rond-point nord de Bedous. C’est une déclaration plus forte que les observations déposées dans les registres d’enquête pour la Déclaration d’Utilité Publique du tronçon Oloron–Bedous. Le journal Sud Ouest a déjà salué d’un clin d’œil ce panneau.

Une pancarte internationale en France…

[photo François Rebillard, 2013]

Le CRÉLOC n’est pour rien devant cette heureuse exhortation, du moins directement. Il ne faut pas être un hispanisant expert pour comprendre que cette prière vient de l’au-delà, d’au-delà des Pyrénées, en raison de la façon particulière de s’exclamer : ¡Sí! Ce qui souligne l’intérêt international de cette ligne à un moment où on aurait tendance à ne voir l’avenir que dans le pré carré de nos intérêts franco-français.

Cette observation pourrait constituer un élément de sondage d’opinion, tandis que de réels sondages de terrain se poursuivent en dépit des invitations souterraines à abandonner le projet de réouverture totale, avec des arguments purement locaux.

Un forage avec une carotteuse.

[photoFrançois Rebillard, 2013]

En cette fin août 2013, le sondage des sols continue entre Oloron-Sainte-Marie et Bedous, et personne ne pense que ce soit pour trouver de l’eau à grand frais, près du gave d’Aspe.

Ici, le carottage explore le terrain jusqu’à 20 m de profondeur.

la raison l’emportera…

… et nous, nous vous exhortons à adhérer au CRÉLOC :

Ce mois de juin

Archéologie du Canfranc…

Nous avons retrouvé un survivant de la construction du Canfranc : c’est un locotracteur électrique à voie métrique !

Il a été construit à Bayonne en 1911 par les établissements Guillermé. C’est dans le tunnel du Somport qu’il aurait été utilisé. Une fois cet ouvrage achevé en 1915, il a été acquis par les ardoisières de Bel-Air à Combrée (dans le Maine-et-Loire, à l’ouest de Segré) où il a travaillé de 1923 à 1980 environ. Il a fini sa carrière aux ardoisières de Trélazé, près d’Angers (Maine-et-Loire).

Le locotracteur dans son ardoisière après un siècle de service…

[photo AAPA, 2013]

Aujourd’hui, il se trouve sur le site de Saint-Jean-de-Linières, près d’Angers également, où se trouvent les ateliers de l’Association ferroviaire des Amis du Petit Anjou (AAPA).

Le locotracteur transporté dans l’écomusée de l’AAPA, près d’Angers.

[photo AAPA, 2013]

Comme on peut le constater, il a été débarrassé des protection latérales, sans pouvoir dire si elles étaient d’origine. Il a aussi été débarrassé de l’ossature, a priori d’origine, qui supportait la perche de captage.

Ce locotracteur appartient à monsieur Alain Laurent, premier vice-président de l’AAPA.

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François Rebillard

l’apologie du vraiment durable…

Ici, à Urdos, on distingue le fil qui fournissait le courant au vénérable engin.

De l’intérêt de l’archéologie
du Canfranc

Pour celui qui est résolument tourné vers l’avenir, en particulier pour le devenir de la ligne Goya, peut-être sera-t-on plutôt attentif aux progrès de l’actualité, et ce serait même logique, comme c’est souvent le cas sur ce site. Cependant, il est parfois utile de prendre conscience du cheminement profond de la pensée, c’est d’ailleurs ce que font les historiens, en particulier Régine Péhau-Gerbet qui prépare un ouvrage sur la construction du Canfranc.

Pourquoi tient-on tellement à cette ligne dans laquelle on n’a peut-être pas spécialement d’intérêt immédiat pour soi-même ? Oui, c’est étrange, pourquoi ? Il ne faut pas chercher les réponses dans la réalité économique et environnementale de la vallée d’Aspe, car il est absolument certain que les causes profondes sont ailleurs, et on pourrait plutôt le prouver par l’intérêt manifesté partout pour l’archéologie ferroviaire. Ainsi, la relique centenaire du locotracteur du Canfranc est actuellement pieusement déposée dans un de ces centres de mémoire qu’est l’association ferroviaire des Amis du Petit Anjou. Également, nous citons souvent ici celle du Chemin de Fer de la Baie de Somme. Ce sont quelques associations qu’on peut trouver parmi tant d’autres à travers le monde.

Pourquoi cet engouement ?

Chacun pourra se faire une idée, mais certainement que se trouve là un esprit fédérateur pour tout ce qui touche aux liens qui relient les hommes, celui-ci né de la mémoire de l’immense espoir qu’a fait naître le rail au 19e siècle, dès les premiers cahotements de The Rocket, la machine de George Stevenson empruntant la première voie reliant Liverpool à Manchester. Des vagues d’espoir similaires ont soulevé de grands enthousiasmes pour l’histoire de la marine, de l’aviation et de tout ce qui peut relier les hommes, de toutes les façons, jusqu’aux collections de timbres-poste. Pour le chemin de fer, c’est caractéristique et très profond, en témoignent tous les « ferrovipathes », les acharnés des trains miniatures, ceux de la restauration du matériel roulant, les bénévoles de la conservation des lignes…

Et pourquoi la ligne du Canfranc se nommerait-elle la ligne Goya, si Francisco Goya n’avait pas établi un lien virtuel entre Saragosse et Bordeaux, bien avant que le chemin de fer existât, et que ce lien est aujourd’hui compris comme un lien de paix ?

Et comme pour la ligne Goya on conjugue aussi l’intérêt économique futur, l’intérêt environnemental et paysager évidents, au lien fraternel que l’on souhaite renouer avec nos voisins espagnols ; on obtient alors « le CRÉLOC », ce  comité duquel nous n’avons pas encore bien analysé pourquoi il durait si longtemps sans encore paraître une relique… c’est peut-être une question à laquelle l’archéologie répondra…

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Christian Lamaison

Ce mois de mai

Oloron montre son cul-de-sac…

Ce n’est bien sûr que provisoire, le CRÉLOC a montré récemment sans sa Lettre aux adhérents qu’une volonté ferme s’était manifestée, d’un côté comme de l’autre, pour aller bien plus loin que Bedous, et de rejoindre à nouveau les deux bouts de la ligne existante… ceci à terme.

Ici, le TER venant de Pau est en gare d’Oloron,
on prévoit qu’à droite, il y aura deux leviers d’enclenchement :
l’un pour Pau, l’autre pour Bedous…

[photo François Rebillard, 2013]

il y a des raisons d’espérer…

ici, le train régional quotidien se trouve en gare de Canfranc
et le levier existant se voit très bien en premier plan,
sans doute qu’il y en aura un autre du côté de la montagne :
« ¡ A Francia ! ».

[photo François Rebillard, 2013]

En attendant, les trains de maïs sont à Canfranc, et vont aller à Saragosse,
puis Barcelone…
tout est prêt pour qu’ils puissent venir de France directement.

[photo François Rebillard, 2013]

… et ce serait un progrès pour tous !

La Lettre d’avril aux adhérents est en ligne
maintenant qu’ils l’ont sans doute lue.

Ce printemps

La moindre fleur fait l’affaire…

Une « hirondelle qui fait le printemps », ce n’est pas une parole d’hirondelle, c’est une expression d’homme qui a besoin d’autopersuasion afin de se donner du courage. Pour les arbres fleuris illuminant une future voie ferrée promise, c’est une vision qui ne peut venir qu’à l’esprit d’un des photographes du CRÉLOC : pourquoi donc est-il allé à cet endroit et à ce moment, si ce n’est en quête de renouveau ? Et pourquoi le met-on en page ensuite ?

Le prunier du Canfranc refleurit…

[photo François Rebillard, 2013]

il y a des raisons…

Protocole d’accord
définissant la feuille de route
de la réouverture du Canfranc

Coopération et réouverture
de la ligne ferroviaire Pau–Canfranc–Saragosse
au programme de la venue de Luisa Fernanda Rudi

Ce vendredi 15 mars 2013 à 11 h à l’Hôtel de Région, Alain Rousset, président du Conseil régional d’Aquitaine, et Luisa Fernanda Rudi, présidente du Gouvernement d’Aragon, s’engagent pour la poursuite de la coopération transfrontalière Aquitaine-Aragon et la reprise des circulations sur la ligne ferroviaire Pau–Canfranc–Saragosse.

Composition de la délégation d’Aragon :

— Mme Luisa Fernanda Rudi, présidente du Gouvernement d’Aragon.

— M. Rafael Fernandez de Alarcón Herrero, conseiller (ministre régional) des Travaux Publics, Urbanisme, Logement et Transports du Gouvernement d’Aragon.

— Mme Blanca Solans Garcia, directrice générale des Affaires Extérieures et Participation des Citoyens du Gouvernement d’Aragon.

— M. Bruno Oliver Druet, directeur-gérant de la Fondation Transpyrénéenne.

— M. Marco Rando, directeur général de « Ordenación Académica ».

— M. Ignacio Daudén Tallavi, directeur de la Communication du Gouvernement d’Aragon.

Et en présence de :

— M. Alain Rousset, président du Conseil régional d’Aquitaine.

— M. Bernard Uthurry, premier vice-président en charge des Infrastructures et des Transports.

— M. François Maïtia, vice-président du Conseil régional d’Aquitaine en charge de l’Europe, de la coopération transfrontalière et interrégionale.

— Mme Catherine Veyssy, vice-présidente du Conseil régional d’Aquitaine en charge de la formation professionnelle.

Les textes :

Deux textes détaillés sont consultables, ils ont été signés ce jour-là.

… ce serait du solide… à terme.

Les abonnés auront plus de détails dans la Lettre de printemps

Vu en gare

Lire entre les lignes…

Un regard expert traîne dans nos gares, lui seul peut remarquer que la bourreuse qui travaillait sur ligne à grande vitesse Dax–Pau, stationne maintenant en gare de Pau. Pour un œil non averti, cela n’a aucun intérêt particulier, pour nous, si ! Une bourreuse est un élément indispensable, et nous prions pour que cette magnifique machine ne s’éloigne pas trop.

Vous ne savez pas ce qu’est une bourreuse ? Ce n’est pas grave, le mot n’est même pas dans le dictionnaire, mais il se trouve bien dans notre lexique depuis longtemps. L’essentiel est de ne pas oublier que ce matériel roulant sera indispensable lors de la réfection de la ligne Pau–Bedous.

Le train de la bourreuse en gare de Pau…
[photo Robert Minguez, 2013]

… le détail de la partie opérationnelle du train de la bourreuse,
en arrière-plan au N.-O.-O., on distingue le boulevard des Pyrénées
et le clocher de Saint-Martin.

[photo Robert Minguez, 2013]

… est indispensable …

À gauche, le TER au départ pour Oloron, à droite, la motrice d’un train de fret
de la SNCF, ce qui est bien rendu visible, il nous suggère qu’il n’y a qu’un pas pour
que ce train suive notre TER à distance sémaphorique vers Oloron,
puis dans l’élan, prenne l’habitude de la direction de Canfranc.

[photo François Rebillard, 2013]

… pour rêver sur du solide
comme du fer.