Quand des industriels préfèrent le train

En 2018, malgré le dumping social dont bénéficie le transport routier, des industriels – de plus en plus nombreux – se tournent vers le train. Nous vous signalons les derniers exemples dont nous avons entendu parler. En France et en Espagne.

L’un des exemples les plus significatifs est, sans conteste, celui de Perrier qui, désormais expédie sa production de son usine de Vergèze vers le port de Fos-sur-Mer par train.

Le site Internet 20munites.fr a, comme d’autres, publié l’information. À noter que la solution train avait été abandonnée par Perrier en 2007. Rien n’est donc définitif…

Chez nos amis aragonais, c’est un minotier – Harineras Villamayor – qui attend son ITE (Installation terminale embranchée) pour pouvoir remplacer ses approvisionnements routiers. En résumé, l’entreprise a déménagé son installation sur le site de Plasencia del Monte, près de Huesca. Elle avait reçu l’assurance qu’elle serait raccordée à la voie de chemin de fer et, pour le moment, ce n’est pas le cas.

Alors, que faut-il en conclure ? Eh bien, pour de nombreuses raisons – économiques, sociales et environnementales –, des entreprises préfèrent le train à la route pour leurs relations fournisseurs-clients. Depuis de nombreuses années, Opel souhaite la réouverture du Canfranc pour que la production de son usine de Figueruela soit exportée vers l’Europe du Nord en train. Aujourd’hui, alors que l’avenir industriel de Figueruela semble assuré, la demande de trains par le Canfranc est toujours là !

Et, s’il est encore trop tôt pour en parler, côté français, ça frémit du côté de Lacq. À suivre…

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