Ce mois d’octobre

Bref coup d’œil sur l’avenir…

Ce qu’on remarque, c’est que l’avenir raisonnable s’inscrit bien dans le rétablissement de la ligne, de légers détails le montrent clairement.

Une jolie gare bien dans le siècle…

[photo François Rebillard, 2013]

Ici, à Buzy-en-Béarn, il n’y a pas que la voie entre Oloron et Pau qui a été modernisée. La gare de Buzy a été rajeunie par la pose d’éléments modernes : signalétique, éclairage des quais, abri à vélo, abri-voyageurs…

À Bedous, on se tient prêt à nous accueillir le plus vite possible.

[photo François Rebillard, 2013]

Une vue plongeante de la gare de Bedous, prise depuis la table panoramique du village, nous montre le bâtiment des voyageurs, avec sa toiture neuve, tandis que l’ancienne remise des locomotives a été transformée en gîtes pour le Comité d’entreprise de la SNCF de Bordeaux. La base de l’ancien château d’eau a été conservée, comme nous l’avions déjà dit, et pourquoi la citerne avait été déposée. Certes, le plan de voies disparaît chaque année de plus en plus sous les herbes folles, mais il n’est cependant pas tout à fait buissonneux, il est grand temps de rouvrir !

Essais sur la voie existante d’un train de maintenance écologique.

[photo François Rebillard, 2013]

Désherber ? Le scoop : le premier train désherbeur est en marche en gare de Bedous, au franchissement du Gabarret, le gave d’Aydius. C’est un TEE, un « Train Extrêmement Écologique », et non encore le fameux Trans Europe Express qui pourra un jour passer par là… peut-être.

la raison prévaudra toujours…

… on le répétera à l’Assemblée générale du CRÉLOC, le 7 décembre 2013, → voir détail

AG 2013

Assemblée générale
du samedi 7 décembre 2013

On pourra venir en train…

Les assemblées générales du CRÉLOC se déplacent le long de la ligne Goya en fonction des opportunités qui se présentent, et, pour une fois de la proximité d’une gare opérationnelle.

Cette année, l’Assemblée générale ordinaire et annuelle du CRÉLOC se déroulera le samedi 7 décembre 2013, à Oloron-Sainte-Marie (Pyrénées-Atlantiques), à la salle Louis-Barthou de la mairie, de 10 h 30 à 12 h 30.

La mairie d’Oloron-Sainte-Marie, place Georges-Clemenceau.

[photo François Rebillard, 2013]

esp

… si on vient du nord.

On pourra prendre le TER qui sera au départ de Pau à 9 h 20 et arrivera à Oloron à 9 h 58. Les participants qui veulent l’emprunter pourront être attendus en gare d’Oloron par une voiture afin de rejoindre la mairie distante de 1 à 1,500 km (selon qu’on s’y rend à pied ou en voiture) dans ce cas, prévenir la veille à :

François Rebillard

06 81 96 15 21

ou bien Jacques Couratte-Arnaude

06 86 43 02 91

Le repas

Le repas qui suivra l’Assemblée générale aura lieu au restaurant La Cancha, à Oloron même. Les réservations pour le nombre de couverts sont à prendre pour le 30 novembre au plus tard auprès de :

Jacques Couratte-Arnaude

06 86 43 02 91 et 05 59 34 75 35

ou couratte-arnaude@orange.fr

Rappel d’usage

Il est rappelé que seuls les adhérents à jour de leur cotisation 2013 pourront prendre part aux votes éventuels.

Le président,
François Rebillard

Oloron, de la gare à la mairie au plus court, ou inversement.

La BD inspirée

Paul et le mystère du Canfranc

Une bande dessinée bien plus que ferroviaire

à lire en attendant le train…

« Carnet dans une main, appareil photo dans l’autre : c’est un travail d’enquêteur que réalisait Robert Minguez lorsque je l’ai rencontré en gare des Forges d’Abel. Je savais que les dessins de sa bande dessinée reproduiraient avec grande minutie les moindres détails du terrain. À votre tour, achetez sans plus tarder cet album, en vente depuis la mi-octobre. Ouvrez le livre et… bon voyage jusqu’à Canfranc ! » (François Rebillard).

Robert Minguez derrière les deux éditions de Paul et le mystère du Pau-Canfranc.
[photo D. Le Déodic, Sud Ouest]esp

… ou en l’espérant.

L’avis de SUD OUEST par Marcel Bedaxagar

« Je suis graphiste de formation », raconte Robert Minguez, auteur de la bande dessinée Paul et le mystère du Pau-Canfranc. Né à Paris en 1970, le graphiste se rend au Québec à l’âge de vingt-quatre ans. « J’y ai travaillé pendant dix ans dans une agence de communication, puis j’ai passé six mois en Californie. Ensuite, je suis revenu en France dans la région Provence-Alpes-Côte-d’Azur avant d’arriver à Pau en 2008. » C’est là que germe l’idée de cette BD originale.

« J’ai ressenti le besoin de faire quelque chose de plus créatif. J’ai participé à une assemblée générale du Comité pour la réouverture de la ligne Oloron-Canfranc en 2010 : les objectifs de ces militants et ceux de leurs pendants espagnols de la CREFCO m’ont plu, et j’ai adhéré. » Un immense travail commence alors. « C’est la première fois que je fais un travail de BD. C’était un grand défi, un saut dans le grand bain. »

L’histoire de la ligne et de sa construction fascine Robert Minguez. Il mène d’abord le travail de BD parallèlement à son activité salariée à Pau. Victime d’un licenciement économique en 2011, il peut s’y consacrer pleinement tout en continuant sa recherche d’emploi. « Le scénario était bien établi. J’ai entamé ma démarche créative. »

Paul et le mystère du Pau-Canfranc raconte l’histoire d’un petit garçon dont les parents quittent Bordeaux pour venir vivre en vallée d’Aspe. Au fil des rencontres que fera le petit Paul, l’histoire de la vallée d’Aspe défile dans la BD. « Paul remonte dans le passé. J’ai fait un récapitulatif historique. Depuis des siècles, des quantités incroyables de gens ont franchi le col du Somport. Je les ai représentés dans une grande fresque sur une double page. »

Mais la plus grande partie de la BD est consacrée à l’historique de la ligne Pau-Canfranc, de sa construction à l’inauguration le 18 juillet 1928 par le roi d’Espagne Alfonso XIII, le président de la République Gaston Doumergue et Louis Barthou. Une aventure qui passe par la guerre de 39-45 (la BD évoque même le transit de l’or des nazis par cette ligne), et se termine au pont de l’Estanguet le 27 mars 1970. Provisoirement, car la BD de Robert Minguez se termine sur une note très optimiste. Sans déflorer le sujet, cette fin se place clairement dans la réouverture de la ligne Oloron-Canfranc. Robert Minguez y croit et espère qu’elle sera bien effective en 2020.

Le travail historique de l’auteur est remarquable. « Je me suis documenté, j’ai recoupé les informations. Et pour contrebalancer cette densité en texte, j’ai créé des situations vivantes, très concrètes. »

Fasciné par les ouvrages d’art de cette ligne, Robert Minguez s’est attaché à les reproduire fidèlement : le pont d’Escot, le tunnel du Somport, la gare de Canfranc y trouvent toute leur place. « Il est important de les réhabiliter. Ailleurs, on fait d’un simple caillou une attraction touristique », estime-t-il. Paul et le mystère du Pau-Canfranc est publié par les éditions Cairn en France. Mais son double existe en Espagne, dans la langue de Cervantes. Le frère de l’auteur, Daniel Minguez, est l’auteur de la traduction et les éditions Mira Editores de Saragosse l’ont publié. « Je n’aurais jamais pu trouver cet éditeur sans l’aide d’un ami journaliste : Ramón Javier Campo del Heraldo de Aragón. »

Aujourd’hui, Robert Minguez vit près de Pau, à Lée. Un village jumelé avec La Puebla de Alfindén en Aragon. Le village d’origine des parents de l’auteur. D’où de fréquents passages par la vallée d’Aspe qui ne sont pas pour rien dans la fascination de l’auteur pour cette ligne. « Mon père est né juste après l’ouverture de la ligne et moi juste avant l’accident du pont de Lestanguet. » Robert Minguez y voit un signe du destin.

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Voir pour la bande dessinée : www.rmportfolio.com
ou pour les éditeurs :
http ://www.editions-cairn.fr/a-paraître/pau-et-le-mystère-de-pau-canfranc.html
et
http ://blog.miraeditores.com/2013/09/paul-y-el-misterio-del-pau-canfranc.html

Ce mois d’août

Un petit coup de sonde estival…

Un inconnu (¿un desconocido?) a installé ce panneau en bois sur le garde-corps de la voie ferrée du Canfranc, à proximité du rond-point nord de Bedous. C’est une déclaration plus forte que les observations déposées dans les registres d’enquête pour la Déclaration d’Utilité Publique du tronçon Oloron–Bedous. Le journal Sud Ouest a déjà salué d’un clin d’œil ce panneau.

Une pancarte internationale en France…

[photo François Rebillard, 2013]

Le CRÉLOC n’est pour rien devant cette heureuse exhortation, du moins directement. Il ne faut pas être un hispanisant expert pour comprendre que cette prière vient de l’au-delà, d’au-delà des Pyrénées, en raison de la façon particulière de s’exclamer : ¡Sí! Ce qui souligne l’intérêt international de cette ligne à un moment où on aurait tendance à ne voir l’avenir que dans le pré carré de nos intérêts franco-français.

Cette observation pourrait constituer un élément de sondage d’opinion, tandis que de réels sondages de terrain se poursuivent en dépit des invitations souterraines à abandonner le projet de réouverture totale, avec des arguments purement locaux.

Un forage avec une carotteuse.

[photoFrançois Rebillard, 2013]

En cette fin août 2013, le sondage des sols continue entre Oloron-Sainte-Marie et Bedous, et personne ne pense que ce soit pour trouver de l’eau à grand frais, près du gave d’Aspe.

Ici, le carottage explore le terrain jusqu’à 20 m de profondeur.

la raison l’emportera…

… et nous, nous vous exhortons à adhérer au CRÉLOC :

Ce mois de juin

Archéologie du Canfranc…

Nous avons retrouvé un survivant de la construction du Canfranc : c’est un locotracteur électrique à voie métrique !

Il a été construit à Bayonne en 1911 par les établissements Guillermé. C’est dans le tunnel du Somport qu’il aurait été utilisé. Une fois cet ouvrage achevé en 1915, il a été acquis par les ardoisières de Bel-Air à Combrée (dans le Maine-et-Loire, à l’ouest de Segré) où il a travaillé de 1923 à 1980 environ. Il a fini sa carrière aux ardoisières de Trélazé, près d’Angers (Maine-et-Loire).

Le locotracteur dans son ardoisière après un siècle de service…

[photo AAPA, 2013]

Aujourd’hui, il se trouve sur le site de Saint-Jean-de-Linières, près d’Angers également, où se trouvent les ateliers de l’Association ferroviaire des Amis du Petit Anjou (AAPA).

Le locotracteur transporté dans l’écomusée de l’AAPA, près d’Angers.

[photo AAPA, 2013]

Comme on peut le constater, il a été débarrassé des protection latérales, sans pouvoir dire si elles étaient d’origine. Il a aussi été débarrassé de l’ossature, a priori d’origine, qui supportait la perche de captage.

Ce locotracteur appartient à monsieur Alain Laurent, premier vice-président de l’AAPA.

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François Rebillard

l’apologie du vraiment durable…

Ici, à Urdos, on distingue le fil qui fournissait le courant au vénérable engin.

De l’intérêt de l’archéologie
du Canfranc

Pour celui qui est résolument tourné vers l’avenir, en particulier pour le devenir de la ligne Goya, peut-être sera-t-on plutôt attentif aux progrès de l’actualité, et ce serait même logique, comme c’est souvent le cas sur ce site. Cependant, il est parfois utile de prendre conscience du cheminement profond de la pensée, c’est d’ailleurs ce que font les historiens, en particulier Régine Péhau-Gerbet qui prépare un ouvrage sur la construction du Canfranc.

Pourquoi tient-on tellement à cette ligne dans laquelle on n’a peut-être pas spécialement d’intérêt immédiat pour soi-même ? Oui, c’est étrange, pourquoi ? Il ne faut pas chercher les réponses dans la réalité économique et environnementale de la vallée d’Aspe, car il est absolument certain que les causes profondes sont ailleurs, et on pourrait plutôt le prouver par l’intérêt manifesté partout pour l’archéologie ferroviaire. Ainsi, la relique centenaire du locotracteur du Canfranc est actuellement pieusement déposée dans un de ces centres de mémoire qu’est l’association ferroviaire des Amis du Petit Anjou. Également, nous citons souvent ici celle du Chemin de Fer de la Baie de Somme. Ce sont quelques associations qu’on peut trouver parmi tant d’autres à travers le monde.

Pourquoi cet engouement ?

Chacun pourra se faire une idée, mais certainement que se trouve là un esprit fédérateur pour tout ce qui touche aux liens qui relient les hommes, celui-ci né de la mémoire de l’immense espoir qu’a fait naître le rail au 19e siècle, dès les premiers cahotements de The Rocket, la machine de George Stevenson empruntant la première voie reliant Liverpool à Manchester. Des vagues d’espoir similaires ont soulevé de grands enthousiasmes pour l’histoire de la marine, de l’aviation et de tout ce qui peut relier les hommes, de toutes les façons, jusqu’aux collections de timbres-poste. Pour le chemin de fer, c’est caractéristique et très profond, en témoignent tous les « ferrovipathes », les acharnés des trains miniatures, ceux de la restauration du matériel roulant, les bénévoles de la conservation des lignes…

Et pourquoi la ligne du Canfranc se nommerait-elle la ligne Goya, si Francisco Goya n’avait pas établi un lien virtuel entre Saragosse et Bordeaux, bien avant que le chemin de fer existât, et que ce lien est aujourd’hui compris comme un lien de paix ?

Et comme pour la ligne Goya on conjugue aussi l’intérêt économique futur, l’intérêt environnemental et paysager évidents, au lien fraternel que l’on souhaite renouer avec nos voisins espagnols ; on obtient alors « le CRÉLOC », ce  comité duquel nous n’avons pas encore bien analysé pourquoi il durait si longtemps sans encore paraître une relique… c’est peut-être une question à laquelle l’archéologie répondra…

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Christian Lamaison

Ce mois de mai

Oloron montre son cul-de-sac…

Ce n’est bien sûr que provisoire, le CRÉLOC a montré récemment sans sa Lettre aux adhérents qu’une volonté ferme s’était manifestée, d’un côté comme de l’autre, pour aller bien plus loin que Bedous, et de rejoindre à nouveau les deux bouts de la ligne existante… ceci à terme.

Ici, le TER venant de Pau est en gare d’Oloron,
on prévoit qu’à droite, il y aura deux leviers d’enclenchement :
l’un pour Pau, l’autre pour Bedous…

[photo François Rebillard, 2013]

il y a des raisons d’espérer…

ici, le train régional quotidien se trouve en gare de Canfranc
et le levier existant se voit très bien en premier plan,
sans doute qu’il y en aura un autre du côté de la montagne :
« ¡ A Francia ! ».

[photo François Rebillard, 2013]

En attendant, les trains de maïs sont à Canfranc, et vont aller à Saragosse,
puis Barcelone…
tout est prêt pour qu’ils puissent venir de France directement.

[photo François Rebillard, 2013]

… et ce serait un progrès pour tous !

La Lettre d’avril aux adhérents est en ligne
maintenant qu’ils l’ont sans doute lue.

Ce printemps

La moindre fleur fait l’affaire…

Une « hirondelle qui fait le printemps », ce n’est pas une parole d’hirondelle, c’est une expression d’homme qui a besoin d’autopersuasion afin de se donner du courage. Pour les arbres fleuris illuminant une future voie ferrée promise, c’est une vision qui ne peut venir qu’à l’esprit d’un des photographes du CRÉLOC : pourquoi donc est-il allé à cet endroit et à ce moment, si ce n’est en quête de renouveau ? Et pourquoi le met-on en page ensuite ?

Le prunier du Canfranc refleurit…

[photo François Rebillard, 2013]

il y a des raisons…

Protocole d’accord
définissant la feuille de route
de la réouverture du Canfranc

Coopération et réouverture
de la ligne ferroviaire Pau–Canfranc–Saragosse
au programme de la venue de Luisa Fernanda Rudi

Ce vendredi 15 mars 2013 à 11 h à l’Hôtel de Région, Alain Rousset, président du Conseil régional d’Aquitaine, et Luisa Fernanda Rudi, présidente du Gouvernement d’Aragon, s’engagent pour la poursuite de la coopération transfrontalière Aquitaine-Aragon et la reprise des circulations sur la ligne ferroviaire Pau–Canfranc–Saragosse.

Composition de la délégation d’Aragon :

— Mme Luisa Fernanda Rudi, présidente du Gouvernement d’Aragon.

— M. Rafael Fernandez de Alarcón Herrero, conseiller (ministre régional) des Travaux Publics, Urbanisme, Logement et Transports du Gouvernement d’Aragon.

— Mme Blanca Solans Garcia, directrice générale des Affaires Extérieures et Participation des Citoyens du Gouvernement d’Aragon.

— M. Bruno Oliver Druet, directeur-gérant de la Fondation Transpyrénéenne.

— M. Marco Rando, directeur général de « Ordenación Académica ».

— M. Ignacio Daudén Tallavi, directeur de la Communication du Gouvernement d’Aragon.

Et en présence de :

— M. Alain Rousset, président du Conseil régional d’Aquitaine.

— M. Bernard Uthurry, premier vice-président en charge des Infrastructures et des Transports.

— M. François Maïtia, vice-président du Conseil régional d’Aquitaine en charge de l’Europe, de la coopération transfrontalière et interrégionale.

— Mme Catherine Veyssy, vice-présidente du Conseil régional d’Aquitaine en charge de la formation professionnelle.

Les textes :

Deux textes détaillés sont consultables, ils ont été signés ce jour-là.

… ce serait du solide… à terme.

Les abonnés auront plus de détails dans la Lettre de printemps

Vu en gare

Lire entre les lignes…

Un regard expert traîne dans nos gares, lui seul peut remarquer que la bourreuse qui travaillait sur ligne à grande vitesse Dax–Pau, stationne maintenant en gare de Pau. Pour un œil non averti, cela n’a aucun intérêt particulier, pour nous, si ! Une bourreuse est un élément indispensable, et nous prions pour que cette magnifique machine ne s’éloigne pas trop.

Vous ne savez pas ce qu’est une bourreuse ? Ce n’est pas grave, le mot n’est même pas dans le dictionnaire, mais il se trouve bien dans notre lexique depuis longtemps. L’essentiel est de ne pas oublier que ce matériel roulant sera indispensable lors de la réfection de la ligne Pau–Bedous.

Le train de la bourreuse en gare de Pau…
[photo Robert Minguez, 2013]

… le détail de la partie opérationnelle du train de la bourreuse,
en arrière-plan au N.-O.-O., on distingue le boulevard des Pyrénées
et le clocher de Saint-Martin.

[photo Robert Minguez, 2013]

… est indispensable …

À gauche, le TER au départ pour Oloron, à droite, la motrice d’un train de fret
de la SNCF, ce qui est bien rendu visible, il nous suggère qu’il n’y a qu’un pas pour
que ce train suive notre TER à distance sémaphorique vers Oloron,
puis dans l’élan, prenne l’habitude de la direction de Canfranc.

[photo François Rebillard, 2013]

… pour rêver sur du solide
comme du fer.

La réalité vient doucement en filigrane

Voici le second paysage idéal pour Réseau Ferré de France
le jeu pour un ancien du CRÉLOC serait de dire si ce pont est le même
que celui de la Lettre de RFF n° 1,
la solution se trouve quelque part dans nos pages.

Le virtuel a pris la voie du réel

Vous pouvez télécharger l’excellente seconde Lettre du RFF, elle est toujours soignée, elle en vaut la peine. On comprend très bien qu’il y a là une détermination que rien ne pourra plus arrêter.

Pour ceux qui n’étaient pas là il y a un an, voici la Lettre n° 1 :

Si nous faisons bien attention aux détails, nous verrons en premier lieu que ce bulletin portait le numéro 1, décembre 2011, en ce qui concerne cette reprise de circulation entre Pau–Bedous. Il était donc logique qu’il y ait sans doute un numéro 2 en janvier. Eh bien oui, c’est bien fin janvier, mais un an après, comme vont le cours des choses sur la ligne. Après tout, RFF est un réseau ferré, et pas de communication.

Toutefois, nous pourrons examiner si en un an, le diagramme des travaux n’a pas changé :

Vous verrez que la ligne ne s’arrête pas net à Bedous, et que la mention « vers Saragosse » existe bien au-delà de Canfranc. Pour nous c’est le grand point d’intérêt, c’est bien d’une grande ligne internationale dont il s’agit et non d’un projet régionalement limité comme la présence soutenue de la région Aquitaine pourrait le laisser croire.

On pense pour cela qu’il ne sera pas nécessaire de baptiser dans le futur notre comité « le CRELG » (Comité pour la Réouverture de la Ligne Goya, celle qui va de Bordeaux à Saragosse et au-delà). Mais, dores et déjà, il est certain que toute notre force de persuasion doit désormais se porter sur cet objectif, même s’il semble lointain. Après tout, après 27 ans de lutte au sein du comité CRÉLOC on a désormais démontré que notre pugnacité et notre patience pouvaient payer à terme.

Si vous êtres de cet avis, vous pouvez nous rejoindre dès maintenant…

Diverses d’hiver

Huit jours séparés !

Voici les panneaux interdisant l’accès au tunnel routier et au Somport en ce début d’année 2013. Il faut dire que c’était prudent, la neige y était tombée en abondance, et elle y demeura une bonne semaine.

Le l’autre côté il devait y avoir écrit :
Túnel de Somport, cerrado, a Francia / Puerto de Somport, cerrado, a Francia…

… ce que notre photographe n’a pu vérifier, à moins de faire un détour par Irún,
ou d’avoir eu le recours du photographe de la CREFCO.

[photo François Rebillard, 2013]

… un lien aurait pu demeurer …

Notre ami Jürg Sutter nous a transmis une photo intéressante du SOB,
le Südostbahn du sud-est de la Suisse d’aujourd’hui,
elle représente au détail près ce que pourrait être le Canfranc lorsque la neige est abondante.
Ici à 700 m d’altitude (= gare d’Urdos), sur une voie unique électrifiée, en rampe de 43 pour 1000,
un train de fret monte un convoi de 850 tonnes.
Le Canfranc demain ?

[photo Jürg Sutter]

 

… pour admirer le pays par tous les temps.

Il y a aussi la vocation touristique de la vallée d’Aspe.
et le lien vers les stations espagnoles, sans parler des liens économiques évidents.
Ci-dessus on admire la perspective vers le sud depuis le viaduc d’Escot.

[photo François Rebillard, 2013]

Ici c’est le sommet du Layens vu depuis la voie au niveau de Bedous.
Et il y a du soleil, tandis que l’Espagne n’est plus accessible.

[photo François Rebillard, 2013]

Nécrologie 2012

À l’Assemblée générale, nous avons associé
la mémoire d’amis précieux :

ROBERT CANDEBAT, agé de 84 ans, est mort au guidon
de son vélo de randonneur, à la fin de ce mois d’octobre 2012..

Robert était chef de section SNCF à Pau où il avait fait toute sa carrière : c’est dire combien il connaissait le ligne du Canfranc. Ses expertises et ses analyses des coûts de réouverture avaient permis au CRÉLOC d’afficher des montants reconnus crédibles. Robert était aussi un cyclo-sportif hors pair qui connaissait toutes les routes et tous les cols du Béarn et du Pays basque.

Au revoir Robert… et à très bientôt avec ton vélo dans le train pour aller rouler dans notre belle vallée d’Aspe.

BERNARD THEIL a quitté ce monde à la fin de ce mois d’août 2012.

Bernard avait rejoint le CRÉLOC il y a deux ans, il se battait pour les Pyrénées qu’il parcourait été comme hiver.

Bernard, quand le train sifflera à nouveau en vallée d’Aspe, ce sera une randonnée de plus pour toi !

Tous tes amis du CRÉLOC.

Vues

L’essentiel est de voir loin !

On est souvent esclave de vues trop courtes, lorsqu’on a le nez dans le guidon comme on dit, on ne mesure l’intérêt d’une chose qu’à la perception immédiate qu’on en a, et la plupart du temps on manquera forcément de recul. On a souvent observé cela dans les débats autour de la réouverture du Canfranc, le mieux serait de prendre un peu d’altitude.

Vue surplombant la vallée d’Aspe au niveau de la partie sud de l’agglomération de Bedous…

… avec, au centre de la photo, le quartier de la gare ; on distingue l’empreinte de la ligne Goya,
le bâtiment des voyageurs, et l’ancienne remise des machines, aujourd’hui transformée en gîte d’accueil SNCF.
Dans trois ans, ce site aura repris ses activités ferroviaires

[photo François Rebillard, 2012]

… et de voir de loin

À la gare de Pau : départ imminent pour Oloron-Sainte-Marie, et bientôt pour Bedous.
Autorail rutilant sous marquise rénovée.

[photo François Rebillard, 2012]

Voici la transhumance de vaches sous le viaduc d’Escot.
Notez le finesse de l’arche: 4,50 mètres !
Notez aussi qu’on peut transhumer en train, et que c’est assez commode… quand il y a un train.