Au cours d’une conférence de presse, le 20 février 2018, le CRÉLOC a donné son sentiment sur les rapports dits « Duron » (du Conseil d’orientation des infrastructures) et « Spinetta ». Sentiment que l’on pourrait résumer ainsi : ils « nous laissent particulièrement songeurs… et perplexes ».
Songeurs… quand le Conseil d’orientation des infrastructures qualifie la ligne internationale Pau-Canfranc-Saragosse est « une infrastructure d’intérêt local » (p. 97). Et que le rapport Spinetta, s’il ne cite pas expressément le Canfranc, propose tout de même de supprimer les « petites lignes ». Au rang desquelles, beaucoup seraient heureux de ranger le Canfranc.
Perplexes… parce que tant le rapport Duron que le rapport Spinetta procèdent à des analyse hors-sol, coupées de toute réalité locale. Le seul critère pertinent est, selon eux, financier. Si l’on applique
Comme nous ne cessons de le répéter depuis la création du CRÉLOC, la ligne Pau-Canfranc-Saragosse est une ligne internationale ! Un traité de 1904 pour sa construction et une convention de 1928 (complétée en 1932) pour le fonctionnement de la gare de Canfranc. C’est bien pour cela que, le 6 juillet 2017, l’Union européenne a accepté de co-financer les études préalables à la réouverture complète, études proposées par les régions Aragon et Nouvelle-Aquitaine ainsi que l’Espagne et la France. Décision concrétisée le 1er décembre 2017 à Canfranc. Où est l’intérêt local ?
Vous trouverez, dans le communiqué de presse du CRÉLOC, ces quelques arguments développés. Vous pourrez, également, entendre Alain Cazenave-Piarrot, président, interrogé par France Bleu Béarn dans la diffusion du journal de 7 h, le 21 février 2018.
Pour vous informer plus amplement, nous vous proposons de télécharger également :
• le rapport Duron, sur les « Mobilités du quotidien : répondre aux urgences et préparer l’avenir » ;
• le rapport Spinetta, sur « L’avenir du transport ferroviaire ».