Maintenance de la ligne entre Pau et Bedous

Quatre ans après la reprise des circulations entre Oloron et Bedous, le trafic n’a pas consolidé tous ses objectifs.

Il est vrai que de nombreux mouvements sociaux, dont ceux de décembre 2019/janvier 2020, et la crise sanitaire de la Covid 19, n’ont pas favorisé un flux croissant de voyageurs, même si les vacances, surtout celles d’été, garantissent une fréquentation touristique indéniable.

Il n’en demeure pas moins qu’au plan commercial, Oloron–Bedous dispose d’une marge de progression certaine. Peut mieux faire, pourrait-on ainsi sermonner l’exploitant !

Pourtant, au plan technique, la ligne entre Pau et Bedous n’est en rien négligée, comme le prouvent les trains de SNCF–Infra encore récemment engagés.

Durant le mois de juin 2020, nous avons ainsi aperçu :

a/ un convoi de 10 wagons-trémies transportant du ballast et encadrés par 2 BB 69000.

Ces locomotives diésel datent des années 1960. Elles ont été transformées au début des années 2000, essentiellement pour les besoins de l’Infra SNCF, pour l’ entretien de la voie.

 

 

 

b/ un train désherbeur, circulant à une vitesse de 25 km/h de moyenne, et qui ce jour là était composé :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

de 2 BB 69000,

 

 

 

 

 

 

 

 

d’un wagon-désherbeur, avec sa cabine, ses buses latérales et orientables pour asperger la voie et ses abords, et ses lances manuelles pour épandre au plus loin

 

 

 

 

 

 

et d’une citerne de produit désherbant (58 m3)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

c/ l’automoteur UFM160, propriété de la filiale de la SNCF Eurailscout. Derrière ce nom ésotérique,  se cache tout simplement une machine chargée de vérifier la géométrie de la voie (écartement des rails, dévers/inclinaison, …). Pour les initiés, c’est un Mauzin nouvelle génération.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Tous ces travaux avaient ils pour but de préparer le terrain ?

Jusqu’à présent, les autorails 73500 Pau-Bedous circulaient majoritairement avec le pelliculage des anciennes régions du Limousin et de Charente Poitou.

Depuis juillet, les premiers 73500 avec la livrée de la Région Nouvelle Aquitaine circulent sur notre ligne.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Espérons que la qualité de la ligne sera un atout supplémentaire pour que la clientèle monte en nombre à bord du TER BÉARN !

Rassemblement « 50 ans + 1 jour: le jour d’après »

Rassemblement CRELOC/ CREFCO reporté

Prévu le samedi 28 mars, en gare de Bedous, le rassemblement organisé par le CRELOC  et son homologue aragonaise la CREFCO, pour marquer le 50ème anniversaire de l’accident du pont de l’Estanguet, est reporté à une date ultérieure, en raison du coronavirus.

Nous conservons le planning ci-dessous qui pourra servir dans un avenir que nous souhaitons proche.

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le 27 mars prochain marquera le cinquantième anniversaire de l’accident du pont de l’ Estanguet.

En raison de l’effondrement du pont, la SNCF affiche alors, que « le trafic des voyageurs est suspendu jusqu’à nouvel avis ».

Comme vous le savez, 50 ans plus tard, le trafic n’est toujours pas rétabli !

Afin de revendiquer une nouvelle fois la réouverture de la ligne, le CRÉLOC et la CREFCO vous invitent à participer au rassemblement qui aura lieu le

samedi 28 mars 2020, à 11 h 00, en gare de Bedous.

Voici le programme de la journée

9 h 17   départ du train pour les participants venant de Pau

9 h 53  départ du train pour les participants venant d’Oloron

10 h 23  arrivée en gare de Bedous

10 h 45  accueil de nos amis Espagnols de la CREFCO

11 h 00  rassemblement et discours des « 50 ans »

12 h 00 à 13 h 30  buffet au restaurant « Transhumance & cie » situé dans l’ancien BV de Bedous

13 h 43  départ en direction d’Urdos en empruntant la navette « bus régional »

14 h 00 à 18 h 00  visite des abords de la ligne ( équipez-vous de chaussures de marche, vêtements chauds)

18 h 00  retour vers Bedous à bord de la navette « bus régional »

19 h 13  départ du train ; arrivée à Oloron à 19 h 46 ; arrivée à Pau à 20 h 22

Pour ceux qui souhaiteraient nous rejoindre, voici quelques informations complémentaires:

Le CRÉLOC prendra en charge une partie des frais de restauration.

Une participation de 10€ vous sera demandée lors de l’entrée dans le restaurant.

Pour en faciliter l’organisation, merci de confirmer avant le 18 mars votre présence au repas.

Chaque participant achètera son titre de transport pour le train et le bus.

En cas de mauvais temps, la visite des abords de la ligne sera annulée.

 

Au plaisir de vous compter parmi nous le 28 mars !

En souhaitant que d’ici là, un arrêté gouvernemental ne vienne pas interdire tout rassemblement.

 

La gare de Canfranc: « Le Titanic des Montagnes »

Cela fera bientôt 50 ans…

Pour débuter cette année 2020, le chroniqueur Thierry Sagardoytho a choisi de parler, dans son émission «Affaires Classées» diffusée sur France Bleu Béarn, d’un bien triste accident survenu le 27 mars 1970, en Vallée d’Aspe, au lieu dit « L’Estanguet ».

C’est suite à cet évènement que le CRÉLOC est né, et pour nous, l’affaire n’est pas encore tout à fait classée car comme vous pouvez le constater sur cette photo, « Le Titatic » renaît.

La chronique qui avait pour titre «Le Titanic des Montagnes», a été diffusée en cinq épisodes, du lundi au vendredi; en voici les liens.

Épisode n°1 : Le train fou

Épisode n°2 : A tombeau ouvert !

Épisode n°3 : La mort d’un rêve

Épisode n°4 : Le titanic des montagnes

Épisode n°5 : Le phénix attend

Conférences sur le patrimoine Industriel de Canfranc

Le jeudi 24 octobre 2019, des membres du CRÉLOC étaient présents dans les locaux du Laboratoire souterrain de Canfranc, pour assister à plusieurs exposés concernant les aménagements de la gare. Cette rencontre s'inscrivait dans le cadre du second cycle "Bonnes Pratiques dans le Patrimoine Industriel", organisé par l'Institut du Patrimoine Culturel Espagnol, sous l'autorité du Ministère de la Culture et des Sports.

Objectifs et contenu

Le second cycle de Bonnes Pratiques dans le Patrimoine Industriel vise à contribuer à la diffusion d’exemples pertinents dans la préservation et la réutilisation du patrimoine industriel, dans la gestion de ce patrimoine et dans la création de modèles de régénération de quartiers ou de territoires ayant eu un impact positif. La première édition est née à l’initiative du Plan National de Patrimoine Industriel. Les conférences couvrent l’ensemble du territoire espagnol, sont organisées « in situ » pour faciliter la connexion avec les habitants du cru, et sont enregistrées en vidéo et disponibles sur le site Web des Plans nationaux.

 

 

 

 

 

 

 

 

Le Programme de cette journée

1/ Discours de bienvenue et présentation

effectués par le maire de Canfranc, Fernando Sánchez Morales, et par les représentantes de la Direction Générale du Patrimoine Culturel.

Ci-joint le fichier audio de leurs interventions (en espagnol - 12 min).

 

 

  2/ La réhabilitation de la Gare Internationale de Canfranc

présenté par Carmelo Bosque Palacín, Directeur Général de l' Urbanisme au Gouvernement d'Aragon.

Voici  le résumé qui accompagnait cette présentation, ainsi que sa traduction.

Ci-joint le fichier audio de l' intervention de Carmelo Bosque Palacín (en Espagnol - 42 min)

 

 

3/ Propositions pour le Musée International du Chemin de fer de Canfranc et des liaisons ferroviaires transpyrénéennes

présenté par Eloy Trujillano Carceller, Mécanicien ferroviaire, membre de l'AZAFT.

Voici  le résumé qui accompagnait cette présentation, ainsi que sa traduction.

Ci-joint le fichier audio de l' intervention d' Eloy Trujillano Carceller (en Espagnol - 42min)

 

 

4/ La Restauration du hall de la gare Internationale de Canfranc

présenté par Ignacio Mustienes Sánchez, professeur titulaire de l’École supérieure de Conservation et de Restauration des biens culturels d’Aragon.

Voici  le résumé qui accompagnait cette présentation, ainsi que sa traduction.

Ci-joint le fichier audio de l' intervention d' Ignacio Mustienes Sánchez (en espagnol - 57 min)

 

5/ Visite de la Gare, du Vestibule et des zones en cours de réhabilitation

Nous nous sommes ensuite rendu dans le vestibule de la gare ainsi que sur le chantier de rénovation pour constater l'avancée des travaux. Une visite guidée de la collection des matériels de l'AZAFT présents à Canfranc été prévue dans le programme; hélas les fortes pluies des jours précédents en avaient rendu l'accès impraticable.
Voici quelques images de la visite.

 

Une journée au marché de Bedous

Les longues journées ensoleillées d’été incitent au voyage.

Pas la peine d’aller bien loin; depuis le retour du train en vallée d’Aspe en juillet 2016, une nouvelle destination est au goût du jour en Béarn: le marché du jeudi de Bedous.

En voici la preuve.

 

 

Rassemblement du 14 juillet 2019, à Canfranc

En ce jour de fête nationale, les membres du CRÉLOC ont traversé la frontière pour rejoindre leurs collègues espagnols de la CREFCO qui organisaient un rassemblement, comme cela se fait depuis déjà 26 ans, pour revendiquer la réouverture de la ligne internationale Pau-Canfranc-Saragosse. (cette manifestation a toujours lieu le dimanche le plus proche du 18 juillet, jour anniversaire de l'inauguration de la ligne en 1928)

Ce regroupement se double chaque année, d'une animation au thème différent: musique,peinture,poésie,etc...

Cette année, nos amis de la CREFCO avaient prévu de mettre en avant la Nature. Le train qui partait de Saragosse pour rejoindre Canfranc s'intitulait donc " El tren de la naturaleza" (le train de la nature)

La journée s'organisait ainsi:

- voyage en train de Saragosse à Canfranc, avec les commentaires d'experts sur l'environnement traversé

- acte revendicatif et prises de parole devant la gare de Canfranc

- randonnée nature sur le Chemin de Saint-Jacques entre Canfranc et Villanua

- ou repas à Canfranc pour les moins en jambes

En voici quelques images.

et si vous voulez entrer dans l'ambiance, vous trouverez ci-dessous quelques extraits animés et sonores de la manifestation.

Photos : Jesús Crusellas,  Tomás Funes Monge,  Raúl Gracia Garasa,  Luis Granell,  Gérard Lopez

Vérification de la ligne entre Pau et Bedous

De temps en temps, il faut vérifier l’état de la ligne entre Pau et Bedous

Le 19 juin 2019, la ligne 63  Pau-Canfranc (qui deviendra la ligne 55 en juillet) a eu droit, entre Pau et Bedous, à la visite de l’autorail VIGIRAIL ESV 702 chargé de contrôler la géométrie de la voie.

Prévenus à l’avance, les photographes du CRÉLOC étaient sur le pont pour saisir cet événement rare, mais ils ne s’attendaient pas à voir passer l’autorail VIGIRAIL, car en 2016, peu avant la réouverture de la ligne entre Oloron et Bedous, ils avaient eu droit à « la voiture Mauzin« .

Voici quelques clichés réalisés lors de son passage…

 

sur le viaduc d’Oloron-Sainte-Marie

 

 

au PN33 (fronton d’Oloron)

 

 

au PN34 (giratoire Messier)

 

 

au nouveau pont-rail de Pont-Suzon

 

 

et enfin, après l’ancien PN55 de Pont-Suzon.

 

La pendule est de retour en gare de Bedous

Une  idée a germé dans l’esprit de trois passionnés de la ligne Pau-Canfranc-Saragosse.

Réimplanter l’horloge qui se trouvait sur la façade de l’ancien bâtiment voyageur de la gare de Bedous.

Pour cela, ils ont récupéré l’ancien châssis, et, avec un bout de tôle,

 

beaucoup de patience et du doigté,

 

et après des tests de mise en place,

 

ils sont arrivé au résultat suivant.

 

Encore quelques détails techniques à peaufiner et vous pourrez bientôt l’admirer, dès que l’aménagement de l’ancienne gare sera terminé et que « Transhumance & cie » aura ouvert ses portes.

Bravo à André, Fabrice et Jacques pour cette excellente initiative.

Visite préfectorale au tunnel de Sayerce

Le Préfet en visite sur la ligne Pau-Canfranc-Saragosse

Les tunnel hélicoïdaux sont rares. En vallée d’Aspe, nous avons la chance d’en posséder un : le tunnel de Sayerce. Ce mardi 22 janvier 2019, à l’invitation du CRÉLOC, le Préfet des Pyrénées-Atlantiques, M. Gilbert Payet, et le Sous-Préfet d’Oloron-Sainte-Marie, M. Christophe Pécate, l’ont visité.

 

Rendez-vous était pris pour 9 h 30, au pied du Viaduc d’Arnousse,

 

où, avant d’entamer la montée vers le haut de l’ouvrage, un exemplaire du livre de Régine Péhau-Gerbet, « Le Transpyrénéen en Vallée d’Aspe »  a été offert à chacun des représentants de l’État.

 

M. le Préfet et M. le Sous-Préfet ont apprécié le point de vue

 

avant d’être rejoints par les membres du CRÉLOC, ainsi que par les médias présents.

 

D’un pas décidé, dans la neige fraîchement tombée,

 

nous nous sommes dirigés vers l’entrée sud du tunnel de Sayerce,

 

où M. le Préfet est arrivé le premier.

 

Les techniciens du CRÉLOC ont alors démontré que, contrairement à certaines rumeurs malveillantes qui circulent, les wagons ne pouvaient pas se bloquer dans ce tunnel hélicoïdal, documentation à l’appui.

 

À mi-parcours, les lampes ont été éteintes et plus un mot n’a été prononcé, afin d’apprécier le silence et le noir absolu.

 

Après 40 minutes de trajet, le bout du tunnel est apparu,

 

 et nous avons alors pu vérifier que personne ne manquait à l’appel.

 

 

Voici le commentaire du président du CRÉLOC, Alain Cazenave-Piarrot, après cette visite du tunnel de Sayerce

Au viaduc d’Arnousse, en haute vallée d’Aspe, le mardi 22 janvier à 9 heures 30, règne une animation inhabituelle avec une dizaine de personnes réunies. À l’invitation du CRÉLOC (Comité pour la réouverture de la ligne Oloron-Canfranc), alter ego de la CREFCO (Coordinadora por la reapertura de la linea Canfranc-Oloron), le Préfet des Pyrénées Atlantiques, M. Gilbert Payet, et le Sous-Préfet d’Oloron-Sainte-Marie, M. Christophe Pécate visitent le tunnel hélicoïdal de Sayerce. Ils sont accompagnés de représentant des médias français et aragonais.

Le but de l’invitation est de montrer la parfaite opérabilité du tunnel pour faire passer tous les types de trains, tant voyageurs que de fret, dans la boucle de 1 793 mètres que décrit le tunnel de Sayerce. Dans la partie haute montagne du Canfranc, grâce à la boucle et aux rampes de 3,4 %, il est ainsi possible de rattraper 61,33 mètres. de dénivelé. Le CRÉLOC a démontré, documentation à l’appui, qu’il est possible de faire passer tout type de wagons et de voitures, y compris les conteneurs dans le tunnel de Sayerce. Le CRÉLOC entendait ainsi faire taire les rumeurs malveillantes, colportées par les détracteurs de la réouverture qui font courir le bruit que les wagons se coinceraient dans la courbe. Il n’empêche que les études préalables au projet de réouverture sont terminées, l’emprise de la voie dûment débroussaillée, les sondages de solidité effectués sur les 33 km entre Bedous et Canfranc.

Pour le CRÉLOC la visite des deux représentants de l’État sur le versant nord des Pyrénées revêt une importance capitale dans le processus de décision. Dans l’alignement des institutions qui financeront la réouverture seul Paris ne s’était pas engagé alors que Bruxelles (Union européenne), Bordeaux (Nouvelle-Aquitaine), Saragosse (Aragon) et Madrid, assuraient une part de financement. Avec une telle visite, nous savons que l’information va atteindre les sphères de décisions du gouvernement français. Le processus de réouverture connaît ainsi une impulsion accrue ; c’est une bonne nouvelle pour le Canfranc !

 

Les médias en parlent

La République des Pyrénées – Le Préfet veut pousser pour mettre la ligne Oloron-Canfranc sur les rails

Sud Ouest – Ouvrir les yeux sur la voie

Heraldo de Aragon

FR3 Pau Sud-Aquitaine

Chantier de debroussaillage entre Bedous et Canfranc

Chantiers de débroussaillage, sondages géotechniques et levés topographiques entre Bedous et Canfranc .

30 Novembre 2018

Si vous passez en haute Vallée d’Aspe, vous remarquerez un petit changement; les rails sont à nouveau visibles entre Bedous et Canfranc, plus précisément entre Bedous et l’entrée du tunnel ferroviaire du Somport, aux Forges d’Abel.

En cette année 2018, des travaux de débroussaillage/abattage ont  eu lieu.

Tout d’abord entre début janvier et mi-mars pour une première tranche, puis entre mi-août et fin octobre pour la seconde. La période d’interruption était liée à des enjeux environnementaux:

– pas de travaux bruyants entre mars et septembre en raison de la présence d’aires de nidification du Gypaète barbu et du Vautour percnoptère

– mesures particulières pour les zones avec espèces protégées (faune et flore : Aigremoine élevée, Oeillet superbe, Orpin de Nice, Brillante minuscule, Clausilie basque, Hélice de Navarre, Azuré du serpolet, Maillot d’Aspe)

Ces travaux de nettoyage  entre Bedous et Canfranc ont ensuite permis d’effectuer l’inspection détaillée des ouvrages ainsi que des sondages géotechniques et des levès topographiques (levé topo principal par survol d’hélicoptère et levés complémentaires par méthode classique). A noter que le levé par voie aerienne a également concerné le tronçon Pau-Bedous.

Ces investigations techniques sont le préalable à l’étude d’avant-projet ( AVP) pour la conception du tronçon Pau-Somport. Elles font parti d’un programme d’études de 14,7M€ qui permettra de lancer la phase d’enquête publique et de travaux pour la réouverture de la ligne Pau-Canfranc-Saragosse. Ces études sont financées à 50% par l’Union Européenne au titre du Mécanisme pour l’interconnexion en Europe (MIE).

Ci-dessous, quelques images de ces opérations. Bon visionnage !

Vidéo 1 : Tronçon Gare de Bedous => Gare de Lescun-Cette-Eygun

 

Vidéo 2 : Tronçon  Gare de Lescun-Cette-Eygun => Gare d’Urdos

 

Vidéo 3 : Tronçon  Gare d’Urdos => Forges d’Abel – entrée du Tunnel International du Somport

Pau-Canfranc-Saragosse : Du nouveau à « L’Estanguet »

Le 27 mars dernier, 48 ans après le déraillement du train au Pont de l’Estanguet, la végétation avait pris ses aises autour du lieu de l’accident.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mais, ces jours ci, des travaux d’abattage et de débroussaillage sont réalisés par l’ONF afin de permettre la vérification de l’état de la plateforme et des ouvrages d’art.

Ces travaux entre Bedous et Les Forges d’ Abel, permettront de compléter les « Etudes pour la réhabilitation du tronçon ferroviaire transfrontalier entre Pau-Saragosse » qui sont en cours, cofinancées par l’Union Européenne.

Et le 21 septembre 2018, le panorama s’est enfin dégagé, permettant d’observer à nouveau les fondations du pont écroulé.

Que ce soit depuis la culée sud ( côté Canfranc),

ou depuis la culée Nord (côté Bedous)

Aussitôt le nettoyage de la zone terminé, les sondeurs ont pris possession du terrain.

Ci-dessous, vous pouvez visionner deux vidéos tournées à deux jours d’intervalle.

Des images qu’aurait aimé voir Bernard (Barrère), récemment disparu, ainsi que tous les membres du CRELOC qui nous ont précédemment quittés, Alain, Charles, Jean, Jean, René, Robert, Yvan, Yvon, sans oublier nos amis de la CREFCO qu’étaient Rosa et Santiago  !!!